l e u r bec, encore p lus fendu qu'aux hirondelles, garni d e fortes
m o u s t a c h e s , et p o u v ant engloutir les p l u s gros insectes , qu'il
r e t i e n t a u moyen d'une salive gluante ; sur la base sont les
n a r i n e s , en forme de petits tubes; leurs ailes sont longues;
l e u r s pieds courts, à tarses, emp l umé s , à doigts réunis à leur
b a s e par une courte membrane; le pouce lui-même s'unit
a i n s i au doigt interne, et peut se diriger en avant; l 'ongl e du
m i l i e u est sóuvent dentelé à son bord interne, et le doigt
e x t e r n e , par une conformat ion rare p a rmi les o i s e aux , n' a que
q u a t r e phalanges. Les engoulevens vivent isolés, ne volent
q u e pendant le crépuscule ou dans les bel les nuits, poursuiv
e n t les phalènes et autres insectes nocturnes, déposent à
t e r r e , et sans art, un petit nombre d'oeufs; l'air qui s'eng
o u f f r e , quand ils v o l ent , dans leur large b e c , y produi t un
b o u r d o n n e m e n t particulier.
Nous n'en avons en Europe qu'une espèce,
('CAPBIMULGUS EDROPOEUS. L.), Eni. 103.
fil. 3i, fis,3 «, b. c. d, t.
Grande comme une grive, d'un gris brun ondulé et moucheté de brun
noirâtre, nne bande blanchâtre allant du bec à la nuque. Elle niche dans
les bruyères, pond deux oeufs seulement.
L'Amérique produit plusieurs de ces oiseaux,, à queue ronde ou carrée,
dont un aussi grand qu'un hibou ( Caprim. ijrandis ). Enl., 335, et un
autre C. voHfims, Wils. V. XLI, célèbre par les cris très forts qu'il fait
entendre au printemps (1). Il y en a un à la Nouvelle-Hollande.
parmi le peuple, qu'ils tètent les chèvres el
même les vaches.
CO Ajoutez: Cajir. yirginialits, Edw
63, ou americanlis, Wils., V, xi. i , a
PASSEREAUX.
L'Afrique en a aussi quelques-uns (1), et dans le nombre il en est à
queue pointue (2) et d'autres dont la queue est un indice de plus des rapports
de ce genre avec les hirondelles (3), Il y en a même un en Amérique
dont les fourches de la queue sont plus longues que le corps (4) ; l'ongle
du milieu de ces espèces à queue fourchue n'est pas dentelé.
Une espèce, également d'Afrique, mais à queue ronde, est fort remarquable
par une plume deux fois plus longue que le corps, qui nait prés
du poignet de chaque aile, el n'a de barbes que vers son extrémité (Cap.
longipcnnis ) Shaw. , Nalur. Miscell., 265.
MM. Vigors et Horsfield font un genre ( .î".i.nTnu.i''s ) du Caprimu/gus
flovoe-Hollandioe, Philip., Bot. b . , pag. 270.
LES PODARGES
' (PODARGUS. Cuv.)
Pi. 3'r, fig. 4. '
Ont la forme, la couleur, les habitudes des tète-chèvres; mais leur bec
est plus robuste ; et ils n'ont ni membranes entre les doigts ni dentelure à
l'ongle du milieu (5). '
Le P. CENDRÉ (P. Cuvieri), Vieill. gai. 123.
Varié de cendré, de blanchâtre et de noirâtre; de la taille d'une corneille.
qui me parait au moins très voisin du guyancnsïs,
eDl. 733 ; il a été confondu-aVec !é
'vocifenu ,*
Capr. carolinensis, Calesb., 8 , Wils.,
VI, iiv. 2, espèce fort voisine de la nôtre;
C. jamaicensis, Lath., Syn. II, pl. i.vrt;
C. ru fus, enl. 735;
C. semltorquatus, enl. 734 ;
C. eai ennemis, enl. 760 ;
C. acutusenl. 7$a ;
C. Natlereri, col. 107 ;
C. jturnus, Pr. Max., col. 18a;
G. mystacalis, Temin.
(1) C.infuscalus, Ruppel,, pl. vr;
C. habellinus, T., col. 37g ;
C. exîmitis, Rup., col. àgS.
(2) C. climacurus, vieil., gai. 122.
(3) Capr. furcatus, Cuv., Vaill., Afr.47;
C. pectoralis, id., ib., 94.
. (4) C. psalurus, Tem., col. r 17, 15 [.
;(5) M. Vigors considère les podarges
comme, liant les téle-clièvre& aux chouettes.