OISEAUX.
p r e n d les deux sexes dans leur plumage d'hiver. Le Vanneau ,,nss
n ™ , » . * « * « , * » j , enl. 853, Nauru., prem. éd, 62, f. „ , , tacheté de
b l a n c et de no.ratre en dessus, noir en dessous depui s la gorge jusqu'aux
cuisses, est le mâl e dans son plumage de noce.
LES VANNEAUX proprement dits
TANEUX's. Cuv.}
Ont le pouce u n peu plus marqué, les tarses écussonnés, au moins en
p a r t i e , et l a fosse nasal e allant aux deux tiers du bec. Leur industrie est
la meme que celle des pluviers pour at traper les vers.
L'espèce d'Europe (Tringu vavcUus, Lin.; f«;, enl. 242, Frisch., 213.
Naum., 14, f. 18, est u n jol i oiseau, grand comme u n pigeon, d'un' noir
bronzé, avec une huppe longue et déliée. Il arrive au printemps, vit
dans les champs et les prés, y niche, et par t en automne, s e s oeuf s passent
p o u r délicieux. (1)
I l y a aussi, dans les p ays chauds , des espèces d e v anne aux dont l 'ai l e est
a r m e e d'un ou de deux ergots, et d'autres qui portent à la hase d u bec
des caroncules ou lambeaux charnus : leur s tarses sont écussonnés. Ce
sont des oiseaux impor tuns par leur s cris a u moindr e brui t qu'ils entend
e n t , et qui se défendent avec courage contre les oiseaux de proie. Ils
vivent dans les champs. (If
(1) Ajoutez l e P'anncau à écluirpe\Pranii.
chutas); Less. et Gain., Yoy. de Diiperrey,
pl. x t t n ;
Le V. à pieds jaunes [Fann. flttvipes\,
Sa vigny, Egypte, Ois., pl. 6, f. 3.
(2) Ce son t les neuf prem ières espèces de
Parra de Gmel., notamment Parra cay-eniiensis,
enl. 836 ;
P. Goensjs, enl. S07 ;
P. senegallà, enl. 302, ou mieux Vàncllus
albicapillus, Vieill., gai. 236 •
P. Judoviciana, enl. 835,dont Fann.galli/
iaceus) Temm., ne diflère peut-être pas
par l'espèce, etc. ; leurs moeurs, leurs jambes,
leur bec, leur forme, la distribution
même de leurs couleurs, ressemblent aux
vanneaux et aux pluviers ; il .n'y avait nulle
raison de les placer avec les jacanàs, qui
ont d'autres caractères presque sur tous les
points.
Ajoutez Tr. macroptera, ésp. nouv. de '
Jav., grise, à tête-et ventre noirs, armée,
et à lambeaux, dont les ailes dépassent la
queue de beaucoup.
ÉCHASSIERS. 279
LES HUITRIERS
(tl^MATOPUS. Lin.)
Ont lebeç un peu plus long que les pluviers et les vanneaux,
droit, pointu et comprimé en coin, et assez fort pour leur permettre
d'ouvrir de force les coquillages bivalves, afin d'en
prendre les animaux : cependant ils fouillent aussi la terre
pour y chercher des vers. La fosse nasale, très creuse, n'occupe
que moitié de la longueur du bec, et les narines y sont percées
au milieu comme une petite fente. Leurs jambes sont de
hauteur médiocre, leurs tarses réticulés, et leurs pieds divisés
seulement en trois doigts.
L'espèce d'Europe ( H oe m a t o p u s Ostralegus. L.), Enl. 929, Bril. Zool., pl. D;
Calesb., I. 85.
" s i 70. iit, i ; '
Se nomme aussi Pie de mer, à cause de son plumage noir, à ventre,
gorge, base de l'aile et de la queue d'un beau blanc. En été le b lanc de
la gorge disparait. C'est un oiseau de la taille du canard, à bec et pieds
rouges.
On en trouve au Brésil une espèce à bec plus long, point de blanc
sous la goi-ge l JJoem. patliah/Sj Tem.), queWils., VIJÎ, LXIV, 2, confond
avec la commune; aux Malouines, Une autre dont le noir descend
davantage sur la poi trine (Hoem. hirtvosus, Cuv.), et dans tout l'hémisphère
antarctique, une à p lumage tout noir. (JHoem. nùjer, Cuv.), lloem.
ater, Vieill,, gai. 230, Quoy et Gaimard, Voyage de Freycinet, pl. xxxiv.
On né peut guère s'empèclier de placer, près des pluviers et
des huîtiers,