27-ï OtSEACX.
I,a GRANDE OUTARDE (Olis tarda. Lin ), Elll. 2«.
A le p lumage, sur le dos, d'un fauve vif, traversé d'une multitude de
t r a i t s noirs et sur tout le rest e grisâtre. Le mâle, qui est le plus gros
oiseau d'Europe, à les plumes des oreilles allongées, et formant des
deux côtés des espèces de grandes moustaches. Cette espèce, l 'un de nos
m e i l l e u r s gibiers, fréquente les pays de grandes plaines, et niche dans
les blés, sur la terre.
La PETITE OUTARDE ou CAFWKPIiTlÈRE (Otù tetrax. Lin.), Enl. 25 et 10.
Pi. fifi, 6g. 3.
Plus de moitié moindre que l 'autre, et beaucoup moins répandue, est
b r u n e , piquetée de noi r dessus, blanchâtre dessous. Le mâle a le cou
n o i r , avec deux colliers blancs.
La plupart des espèces étrangères ont le bec plus grêle que les nôtres.
Parmi elles on peut remarquer
Le HOUBARA (Olû houbara. Gm.), Desfonlaines, Acad. des Se., 1787,. pl. x ;
Vieill., gàï., p!. ccxxvn.
!>!. 68:, %.
D'Afrique et d'Arabie; à cause du inantelet de plumes allongées.qui
o r n e les'deux côtés de son cou. £1; M,,
LES PLUVIERS
(CHARADRIUS. Litl.) M
Pl. 69.
Manquent aussi de pouce, et ont un bec médiocre, comprimé,
renflé au bout. On peut les subdiviser en deux sousgenres,
savoir :
(t) Je laisse parmi les Outardes toutes
lés espèces de Latbam, telles que \ 4fra%
Lad)., Syn. II, pl. i-xxix •
Le Benghalensis, Edw., 23o;
UArabs, id., 12; mais j'en retireYOEdicnemus,
qui commence le genre suivant, à
cause de son bec comprimé et renflé au bout.
Ajoutez Otis nula, Rupp., pl. 1 :
01. denhami;
Ot. torquata, Cuv., esp. nouv. dû Cap.
(a) Charadrius, nom grec d'un oiseau
nocturne et aquatique, vient de y-apaio«, *
fente de berge: Gaza le traduit par Hiaticldà.
ÉC MASSI ERS.
LES OEDICNEMES,
(OEDICNEiMUS. Tem.) (l)
Pl. 69, %. 1
Qui ont le bout d u bec renflé en dessous comme en dessus, et la fosse
des nar ines étendue seulement sur la moitié de sa longueur. Ce sont des
espèces plus grandes qui vivent de préférence dans les terres sèches et
p i e r r e u s e s , y p renant des l imaçons, des insectes, etc. Elles ont des rapp
o r i s avec les petites espèces d'outardes. Leurs pieds sont réticulés, et il y
a une cour t e membr an e dans les interval les de leur s trois doigts.
VÔEDICNÈME ORDINAIRE, vulg. COURLIS DR TERRE (Charadrius
oedienemus. tin. OEdicnemus orepilans. Temv), Enl. 919. Frisch. 216.
INaum., il 'e éd. 9. f. 13.
P i . f i 9 , f i g . i .
Grand comme une bécasse, gris-fauve, avec une flamme brune sur
l e milieu de chaque plume, ventre blanc, un trai t b run sous l'oeil. (2)
LES PLUVIERS proprement dits,
(CHARADRIUS.)
pj. 69, lig. [2, 3, 4.
Dont l e bec, renflé seulement en dessus, a les deux tiers de sa longueur
occupés de chaque côté par la fosse nasale, ce qui le rend p lus faible. Ils
vivent en t roupes nombreuses, fréquentent les fonds humides , y frappent
l a ter r e de leur pied pour met tre en mouvement les vers dont ils se nour -
r i s s e n t .
Les espèces de not r e pays n' y sont que de passage, en automne et au
p r i n t e m p s : il e n rest e près de la m e r jusqu'aux fortes gelées. L e u r chair
(x) OEdicnemus (jambe enflée), nom
forgé par Bélon, pour le Courlis de terre.
(2) Ajoutez Yoedicnème tackard ( oed.
maculosus, Cuv.), .Gol. 292 ;
L'oed. à longs pieds ( oed. longipes,
Geoff.), Vieill., gai. 22S, ou oed. celiasse,
Temrn., col. 386 ;
L'oed. à gros bec {oed. magnirostris,
Geoff.). col. 387, pourrait, par la forme
de son bec, commencer une série particulière,
à laquelle se rattacherait une espèce
très voisine à bec supérieur un peu' recourbé
: oed. recurvirostris, Cuv. ;
Char, crassirostris, Spix. 94.
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