
 
		OISEAUX.  
 ges; niche  souvent  dans  les  vieux  murs.  Il  y  a  plusieurs  espèces  très  
 voisines  en  Amérique,  aux Indes,  etc.  (l)  
 Il  y  a  de  ces  chevêches  à  doigts  sans  plumes,  qui  approchent de  nos  
 chats-huans  pour  la  taille.  Cayenne  en  fournit  plusieurs  belles  espèces,  
 et notamment  les  trois  suivantes  :  
 La  CHEVÊCHE  FAUVE  (Str.  cayennensis.  Gm. ),  Eni.  442.  
 Irrégulièrement  et  finement  rayée  en  travers  de  brun  sur  un  fond  
 fauve.  
 La  CHEVÊCHE  NOIRE  ou  HUHUL  (Vaili.  Afr. XLI.),  Str.  lineata.  Sh.  
 Str.  albomarginata.  Spix.  X a.  
 Rayée  en  travers  de  blanc  sur  un  fond  noir,  quatre  lignes  blanches  
 sur  la  queue.  Elle  fuit  si  peu  la  lumière,  qu'on  l'appelle  chouette  de  
 jour.  La  taille de ces deux  espèces  est celle de  notre  chouette  commune.  
 La  CHEVÊCHE  A  COLLIER  (Str.  torquata.  Daud.).  Vaillant,  Afr. XLII.  
 Brune  dessus, blanchâtre  dessous,  le  tour  des  yeux  et  un  ruban  sur  
 la  poitrine  bruns  ; la gorge  et  les  sourcils  blancs.  Elle  surpasse  le  chathuant  
 en  grandeur;  c'est  le ñucurutu  sans  aigrettes  d'Azara.  
 89,  dont  le  Str.  passerinoïdes,  col.  344,  
 est  probablement  le mâle.  
 Str. ferruginea,  pr. Max. col.  199.  
 Str,  kirsuta,  T.  col.  289.  
 Str.  occipitalis.  
 Le Str.  maugei,  col.  46,  devient  déjà  
 assez  grand.  
 (1)  Str.  Brama,  T.  col.  68,  qui diffère  
 à  peine du  patserina.  
 Str.  Sonner ali,  T.,  col.  10.  
 Str.  urucurea (a),  id.,  dont le  Str. grattarla  
 f id.,  col. i36, est  la femelle.  
 Str.  castanoptera,  Hoff., ou  Str.  spadicea, 
  Reinw. col.  98.  
 Str.  puntila,  Il ¡g. ou cahoure d'Az., col.  
 (a)  Pl.  i.3i 6g. 3. Cette espèce forme double emploi  avec le  Strix  cunicularia, Molina, déjà  
 cité à la note  de la page  54.  
 DE  PROIE.  Gt  
 Il  y  en  a  enfin  en  Amérique  qui  ont  les  tatees  nus  aussi  bien  que  les  
 doigts  : telle  est  la  Chevêche  nudipèdc  (Str.  nudipcs.  Daud.).  Yieill.,  Amérique, 
   xvi.  
 Enfin  les  
 SGOPS  
 (SGOPS.  Savigny.)  
 Pl.  i3,  6g. S.  
 Ont avec  les  oreilles  à  fleur  de  tête,  les  disques  imparfaits  et  les  doigts  
 nus des précédentes,  des  aigrettes  analogues  à  celles  des  ducs  et  des  hibous. 
   
 Il  y  en  a  un-dans  ce  pays-ci  { Str.  scops.)  enl.  436,  Naum.,  43,3,  
 peine grand  comme  un merle,  à plumage  cendré,  plus  ou  moins  nué  de  
 fauve;  joliment  varié  de  petites.mèches  longitudinales  noires,  étroites, 
   et  de  lignes  transversales  vermiculées  grises,  avec  une  suite  de  
 taches  blanchâtres  aux  scapulaires,  et  six  ou  huit  plumes  à  chaque  
 aigrette ; c'est  un joli  petit  oiseau.  (1)  
 Planche  x3, 6g. 5.  
 Certaines espèces étrangères  d'assez  grande  taille  ont  les  jambes  nues  
 comme les doigts. (2)  
 (x)  Mous  ne  voyons  pas  de différence  
 entre le Str. zorca de Cetti,  le Str. carnio- 
 Uca  de Scopoli,  le  Str.  pulcliella  de  Pallas  
 et le scops ; ces auteurs auront cru leurs  
 oiseaux  distincts,  parce  que  Linneus  ne  
 donnait qu'une plume aux aigrettes du sien.  
 Ajout,  le Str.  nudipède  (Bub.  nudipes,  
 "Vieil!. ) Amér.,  22.  
 Le Strix  atricapilla,  T.  col.  4.5 ou  Str  
 Crucígera, Spix. IX.  
 Le  Strix  noctula,  T.  col.  99.  
 (2)  Le  Str.  ketupa,  Tem.  col.  74  et  le  
 Str.  Lesclienauldi,  id. col. 20, qui au  surplus  
 pourraient  bien  ne  faire  qu'une  espèce.