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 Quelques espèces voisines des moucherolles,  les PLATYRHYIÎQUES, se  font  
 remarquer par un bec encore plus élargi et déprimé, (1)  
 Planche  17,  fig.  4.  
 Le Muscicapa barlata  est devenu le genre  TYRÀNNULA de M. Swainson h  
 et  le M. querula a donné  le genre BIYIAGRA de MM.  Vigors  et  Horsfield.  
 D'autres, qui ont aussi le bec  large  et déprimé,  se  distinguent  par  des  
 jambes  hautes  et une queue  courte. On n'en  connaît  que deux  ou  trois,  
 tous d'Amérique,  et qui  se  nourrissent  de fourmis;  ce  qui  les  avait fait  
 réunir à la petite tribu des merles  que l'on nomme fourmiliers. (2)  
 T.  grisais.  Desm.  
 Enfin  une  multitude  d'autres  espèces,  
 comme  le  mantelé  Vaill.  i5x,  ou  Muscic.  
 borbonica,  enl.  5 7 3,  1.  
 Muscic.  cristala,  enl.  67 3,  2,  et  tchitrec,  
 Vaill., Afr.,  III,  14a,  1.  
 Muscic.  toenilea,  enl.  666,  x.  
 Todus  leucoccphalus,  Pall.,  Sp.,  VI,  pl.  
 nr,  f.  a,  ou  Muscic.  dominicana,  Spix,  29,  
 2.  M.  albiventer.  Id.  3o  en  est  la femelle.  
 T.  sylvia,  Desm.  
 Platyrrhinchus  chrysoceps,  Spix,  xi,  2.  
 Plat,  ruficauda.  ib.  1.  
 Platyr.  hirundinaeeus,  Spix,  i3,  1.  
 Platyr.  cinereus,  ib.,  2.  
 Muscic.  barbota,  enl,  83o,  z,  dont  M.  
 xantkopygus,  Spix.  ix,  1,  parait  la  femelle.  
 Muscic.  coronata1  enl.  675,1.  
 Le  molenar,  Vaill.  160,  1,  a, ou M.  pistrinaria, 
   Vieill.  
 Le  G.  m. à  lunettes,  ib.  i5a,  x.  
 M.flammiceps,  Tem.,  col.  i44-  3.  
 M.  mystaa.  Spix.  3i .  
 M.  murantia.  Enl.  33i.  x.  
 M.  querula,  Vieill.,  Am.  3g,  dont  Plat,  
 cinereus,  Spix.  x in,  a,  diffère à  peine.  
 M.  cucullata,  Lath.,  etc.  
 (1) C'est sur cette  division  que M.  Vieillot  
 a fait son genre platyrhynckos,  gai.  126.  
 Tels  sont  Muscic.  aurantia,  enl.  831,  1.  
 Todus  macrorhynchos.  Lath.,  Syn.  I,  pl.  
 xxx,  ou  Todus  ros¿ratai,Lath., Desmar. ;  et  
 surtout  Todus  platyrhynckos,  Pall.,  Spic-.,  
 vi, pl.  B p |  
 On  voit  que  plusieurs  moucherolles  ont  
 été placés  parmi  les todiers. Quoique  Pallas  
 en  ait donné  l'exemple,  l'échaucrure  du  bec  
 et  la  séparation  du  doigt  externe  s'y  opposent. 
  K],Platyr.  oïïvaceus,  T.,  col.  12,  x,  ou  
 suljurescens,  Spix.  la.  
 Platyr  cancromus,  id.,  ib.,  2.  
 (2)Ici viennent  Turdus  auritus, Gm.,  enl.  
 822,  et  Vieil.,  gai.  127,  le  même  que  Pipra  
 leucotis  ;  mais  qui  n'est  ni  un merle  ni  
 un  manakin.  
 Et  Pipra  noevia,  enl.  8a3,  f.  a. C'est  sur  
 celte  distinction  que  M.  "Vieillot  a  fiiii  son  
 genre  conopopkaga,  galer-  127.  
 PASSEREAUX.  79  
 LES  GOBE-MOUCHES  proprement  dits  
 (MUSCICAPA.  CUT.)  
 Planche  18,  fig.  b  
 Ont les moustaches plus  courtes  et  le  bec  plus étroit  que  les  moucfierolles. 
  Il  est cependant  encore  déprimé,  à  vive  arête  en dessus, à  bords  
 droits, à pointe un peu crochue.  
 Deux espèces  de  ce  sous-genre  habitent  notre  pays  pendant  l'été s  
 elles vivent assez tristement  sur  les arbres  élevés, t a  plus  commune,  
 l e  GOBE-MOUCHE  GRIS  (Muscicapa  grisola.  Gm.  Eni .  66S,  1)  
 Est grise dessus, blanchâtre  dessous, avec quelques mouchetures  grisâtres  
 sur la poitrine. Dans  quelques pays,  on en tient dans  les appartenons  
 pour y détruire les mouches.  L'autre,  
 Le  GOBE-MOUCIIE  A  COLLIER  (Musc,  alticollis.  Tem.).  Enl.  663, 2  et  3,  et  
 mieux Hist. des ois. t. IV, in-4». pl.  26, f.  2.  Le  mâle  en  habit  de  noce.  
 Naum. 65, dans les dilfcrens  états.  
 Planche  18,  fig.  1.  
 Est très remarquable  par les changemens  de  plumage du mâle.  Semblable  
 à sa  femelle en hiver,  c'est-à-dire  gris avec une bande blanche  sur  
 l'aile ;  il  prend  dans la  saison  des amours une distribution  agréable  de  
 blanc  et  de  noir  pur ;  une  calotte, le dos,  les  ailes,  la queue  noirs ; le  
 front, le  collier,  tout le  dessous du corps,  une grande tache  sur  l'aile  ,