78 OISEAUX.
Quelques espèces voisines des moucherolles, les PLATYRHYIÎQUES, se font
remarquer par un bec encore plus élargi et déprimé, (1)
Planche 17, fig. 4.
Le Muscicapa barlata est devenu le genre TYRÀNNULA de M. Swainson h
et le M. querula a donné le genre BIYIAGRA de MM. Vigors et Horsfield.
D'autres, qui ont aussi le bec large et déprimé, se distinguent par des
jambes hautes et une queue courte. On n'en connaît que deux ou trois,
tous d'Amérique, et qui se nourrissent de fourmis; ce qui les avait fait
réunir à la petite tribu des merles que l'on nomme fourmiliers. (2)
T. grisais. Desm.
Enfin une multitude d'autres espèces,
comme le mantelé Vaill. i5x, ou Muscic.
borbonica, enl. 5 7 3, 1.
Muscic. cristala, enl. 67 3, 2, et tchitrec,
Vaill., Afr., III, 14a, 1.
Muscic. toenilea, enl. 666, x.
Todus leucoccphalus, Pall., Sp., VI, pl.
nr, f. a, ou Muscic. dominicana, Spix, 29,
2. M. albiventer. Id. 3o en est la femelle.
T. sylvia, Desm.
Platyrrhinchus chrysoceps, Spix, xi, 2.
Plat, ruficauda. ib. 1.
Platyr. hirundinaeeus, Spix, i3, 1.
Platyr. cinereus, ib., 2.
Muscic. barbota, enl, 83o, z, dont M.
xantkopygus, Spix. ix, 1, parait la femelle.
Muscic. coronata1 enl. 675,1.
Le molenar, Vaill. 160, 1, a, ou M. pistrinaria,
Vieill.
Le G. m. à lunettes, ib. i5a, x.
M.flammiceps, Tem., col. i44- 3.
M. mystaa. Spix. 3i .
M. murantia. Enl. 33i. x.
M. querula, Vieill., Am. 3g, dont Plat,
cinereus, Spix. x in, a, diffère à peine.
M. cucullata, Lath., etc.
(1) C'est sur cette division que M. Vieillot
a fait son genre platyrhynckos, gai. 126.
Tels sont Muscic. aurantia, enl. 831, 1.
Todus macrorhynchos. Lath., Syn. I, pl.
xxx, ou Todus ros¿ratai,Lath., Desmar. ; et
surtout Todus platyrhynckos, Pall., Spic-.,
vi, pl. B p |
On voit que plusieurs moucherolles ont
été placés parmi les todiers. Quoique Pallas
en ait donné l'exemple, l'échaucrure du bec
et la séparation du doigt externe s'y opposent.
K],Platyr. oïïvaceus, T., col. 12, x, ou
suljurescens, Spix. la.
Platyr cancromus, id., ib., 2.
(2)Ici viennent Turdus auritus, Gm., enl.
822, et Vieil., gai. 127, le même que Pipra
leucotis ; mais qui n'est ni un merle ni
un manakin.
Et Pipra noevia, enl. 8a3, f. a. C'est sur
celte distinction que M. "Vieillot a fiiii son
genre conopopkaga, galer- 127.
PASSEREAUX. 79
LES GOBE-MOUCHES proprement dits
(MUSCICAPA. CUT.)
Planche 18, fig. b
Ont les moustaches plus courtes et le bec plus étroit que les moucfierolles.
Il est cependant encore déprimé, à vive arête en dessus, à bords
droits, à pointe un peu crochue.
Deux espèces de ce sous-genre habitent notre pays pendant l'été s
elles vivent assez tristement sur les arbres élevés, t a plus commune,
l e GOBE-MOUCHE GRIS (Muscicapa grisola. Gm. Eni . 66S, 1)
Est grise dessus, blanchâtre dessous, avec quelques mouchetures grisâtres
sur la poitrine. Dans quelques pays, on en tient dans les appartenons
pour y détruire les mouches. L'autre,
Le GOBE-MOUCIIE A COLLIER (Musc, alticollis. Tem.). Enl. 663, 2 et 3, et
mieux Hist. des ois. t. IV, in-4». pl. 26, f. 2. Le mâle en habit de noce.
Naum. 65, dans les dilfcrens états.
Planche 18, fig. 1.
Est très remarquable par les changemens de plumage du mâle. Semblable
à sa femelle en hiver, c'est-à-dire gris avec une bande blanche sur
l'aile ; il prend dans la saison des amours une distribution agréable de
blanc et de noir pur ; une calotte, le dos, les ailes, la queue noirs ; le
front, le collier, tout le dessous du corps, une grande tache sur l'aile ,