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 cyaiiurus,  Shaw. )  Eni. ,  366  (l),  qui  n'en  diffère  que  par  une  queue  un  
 peu  taillée  en  pointe.  
 Les  espèces  du  nouveau  continent,  bien  plus  nombreuses,  ont  des  teintes  
 plus  brunes,  et  varient  pour  la  force  et  la  longueur  du  bec.  Elles  
 vivent  sur  les  énormes  fourmilières  des  bois  et  des  déserts  de  cette  partie  
 du  monde;  leurs  femelles  sont  plus  grosses  que  les mâles.  Ces  oiseaux  
 volent  peu,  et ont  des  voix sonores,  extraordinaires  même  dans  quelques  
 espèces.  
 Parmi  celles  à  bec  épais  et  arqué,  on  remarque  
 Le  ROI  DBS  FOURMILIERS  ( Turdus  rex.  Gm.  Corvus  grallarius.  
 S h a w . ) .  Eni . ,  702.  
 Le  plus  grand,  le  plus  élevé  sur  jambes  de  tous,  et  celui  qui  a.la  
 queue  la  plus  courte ; on le p rendrai t  môme  au  premier  coup-d'oeil  pour  
 u n  échassier ;  sa  taille  est  celle  d'une  caille,  et  son  plumage  gris  est  
 agréablement  bigarré.  
 Il  vit  plus  isolé  que  les  autres.  (2)  
 Pl.  a5.  fig.  a .  
 (1)  L'azurin  n'est  point  de  Cayenne,  
 comme  le  dit  Buf fon,  mai s  des  Indes  orientales. 
   C'est  le  Pitta  cyanura,  Vieill.,  i53.  
 Aj.  Myiot liera  affin is  Horsf.  et  même  
 son Turdus cyaneus, qui est la brève-bleùet,  
 T c m . ,  col.  194,  mais qui condui t  aux  piesgrièches  
 à  bec  droit.  
 Le Pilla thoracica,  Tom., col. 76, dont  
 MM.  Horsfield  et  Vigors  font  le  type  de  
 l e u r  genre  thîmalia  ,  s'cloîgne  peu  de  
 l ' a z u r i n ,  si  ce  n'est  par  des  couleurs  sombres  
 et  par  un  bec  qui  diminue  plus  également  
 en  avant ;  ce  qui  le  rapproche  des  
 tangaras.  
 (2)  M.  Vieillot  a  fait  de  cet  oiseau  son  
 genre  g r a l l a r i a ,  galer.  i54-  Ajoutez  le  
 Grand  beffroi  (a) (Turdus tinniens),  enl.  
 7 0 6 ,  1,  dont  M.  Vieillot  fait  son  genre  
 m y o t h e r a :  son  bec  est  moins  gros  ; ?  
 Myrmothera guttata,  Vieil!., gai.  155.  
 («)  Pl.  a5,  fig.  
 PASSEKEAUX.  101  
 Les  espèces  à  bec  plus  droit,  mais  encore  assez  fort,  se  rapprochent  
 des  pies-grièches  de  même  bec.  (1)  
 D'autres  ont  le  bec  grêle  et  aiguisé,  ce  qui ,  aussi  bien  que  leur  queue  
 striée,  les  rapproche  de  notre  troglodide.  (2)  
 Les  ofiTiioNYX, Tem.,  peuvent  être, rapprochés  des  fourmiliers.  Ils  ont  
 un  bec  de  merle,  mais  court  et  mince,  les  pieds  hauts,  les ongles  presque  
 droi ts,  et  surtout  les pennes  de  la  queue  terminées  en  pointe  comme  
 dans  les  grimpereaux.  
 (1) Telles sont le Tetema ( Turdus-colma,  
 1'..),  eul .  821  ;  
 Le Palicour {Turdus formicivorus), enl.  
 700,  1  ;  
 Le Petit  beffroi  (Turdus  lineatus), eut.  
 8 2:3.  1;  
 Le  Thamnophilus stellaris,  Spix,  39 ;  
 Thamn.  myotherinus, id.,  42.  
 Le M. leucophris, Tem., col. 443, quoique  
 de  Java,  parait  approcher  de  ce  
 groupe.  
 Le Brachypteryx monlana} Horsf., Jav.,  
 s'en  rapproche  aussi  j>ar  la  hauteur  de  ses  
 j a m b e s ,  niais  sa  queue  est  plus  lougue  à  
 p r o p o r t i o n  et  son  bec  lient  de  celui  du  
 t r a q u e t .  
 (2) Tels sont le Bambla (Turd. bambla),  
 eut.  703  ;  
 VArada  ( Turdus cantons), enl., 706, 2.  
 Jdj  vient  le  geure  rhamphocèhe,  Vieill.  
 9 ,  »8.  
 Mais  on  est  obligé  d e  renvoyer  aux  merles  
 plusieurs  espèces  que  l'uffou  avait  placés  
 parmi  les  lourmiliers  ,  à  cause  de  
 quelques  r appor t s  d e coul eur s  ,  uommémeut  
 le  Carillonneur  (T.  tinlinnabulatus),  enl.'  
 700,  2 ;  
 I& Merle à  crava'e  (T. cinnamomcus),  
 ctll.  56o,  2  ;  
 Ceux  de  ta  pl.  enl.  6 4 4 ,  1  et  2,  qu'il  
 j u g e ,  contre  toute  apparence,  variétés  du  
 I  al icour.  
 J e  range  dans  la  mémo  catégorie  le  
 TjiamhóphilUs grisais, Spix, \ 1,1, et 48, 2 j  
 T.  îtriatus,  id.,  40,  2 ;  
 T.  melanogastev, id.,  43,  1 ;  
 Les Myothera capistrata  melanothorax,  
 Tem.,  còl.  i85.  
 I l  faut  aussi  reuvoyer  aux  merles,  malg 
 r é  leur  petitesse,  les  espèces  à  longues  
 queues  ,noinn'.ées  par  Buffon  Fourmiliers  
 rotsignols ( Turd. co raya et T. alapi} Cm.),  
 en'l; 7 0 1  ;  
 Ainsi que le Myiothem matura, Nalterer,  
 col.  353,  
 Et  les M. ferruginea  et  ruftmarginata,  
 c  >l.  i 3 2 ,  qui  tieuneut  même  de  près  au  
 T. pimela tus et grammiceps  
 Les  M.  gularis  et pyrriiogenis,  Teni- 
 442,  448.  
 Les Myiothera  menlalis et  striclolhor-ax  
 N u l i e r e r ;  col.  179,  me  paraissent  devoir  
 aller  aux  pies-grièches.  Aucun  groupe  n'a  
 été  plus  surchargé  d'espèces  étrangères  que  
 celui  des  fourmiliers.  Au  reste,  il  faut  
 avouer  qu'il  n'est  pas  plus  rigoureusement  
 limité  que  les  autres  groupes  des  dentirostres,