
 
		OISEAUX.  
 médiaire  entre  le  j a b o t  el l e  gésier,  el  son  cloaque  n'excède  pas  celui  des  
 a u t r e s  oiseaux  en  p ropor t ion.  Il  mange  des  fruits,  des  oeufs,  mai s  point  
 d e  grain.  Il  pond  des  oeufs  verts  en  petit  nombre,  qu'il  abandonne,  
 comme  l 'autruche,  à  la  chaleur  naturelle.  On  le  p r e n d  dans  différentes  
 iles  d e  l 'archipel  des  Indes.  
 Le  CASOAR  DE  L.4 NOUVELLE-HOLLANDE  (Casuarius  Novoe-Hollandioe.  
 Lath.).  V07.  de  Pçron,  Atl.,  i r e  part.  pl.  xxxvi .  VieilI.  gai.  pl.  226.(tV  
 -  l'L.fiS^fîg. à.  
 A  bec  déprimé,  sans  casque  sur  la  tête,  du  nu  seulement  autour  de  
 l'oreille,  le  p l uma g e  b run,  plus  fourni , les p l ume s  plus  barbues  ;  point  de  
 caroncules,  ni  d'éperons  à  l'aile}  las  ongles  des  doigts  à-peu-près  égaux.  
 Sa  chai r  ressemble  à  celle  d u  boeuf.  11 e s t  p lus  rapide  à  la  course  que  le  
 meilleur  lévrier.  Ses  petits  sont  rayés  de  b run  et  de  blanc.  (2)  
 (r)  M.  Vieillot  en  fait  son  genre  êmou  
 OU  DROMATDS.  
 P f  |t;: 
   B.  Je  ne  puis placer  dans  ce tableau  
 des  espèces  aussi  mal  connues,  ou  
 même  aussi peu authentiques  que celles  qui  
 composent  le genre mmra,  Lin.  
 La  première ou  le  Dronte  [Didus  inepttis) 
   n'est  connue  que  par  une  description  
 faite par  les  premiers  navigateurs  hollandais, 
  et conservée par  Clusius, Exot.,p.  99,  
 et  par  un  tableau  à  l'huile,  de  la  même  
 époque,  copié par Edwards,pl. 294 ;  car  la  
 description  d'Herbert  est puérile,  et  toutes  
 les  autres  sont  copiées  de Clusius et  d'Edwards. 
   Il paraît  que l'espèce entière  a disparu, 
  et  l'on n'en  possède plus  aujourd'hui - 
 qu'un  pied  conservé  au  Muséum  britannique  
 (Shaw,  Nat. miscell.,  pl.  143),  et  
 une  tète  en  assez mauvais  état  au  Muséum  
 Asmoléen  d'Oxford  [id.,  ib.,  pl.  166).  Le  
 bec ne paraît pas  sans quelque rapportavec  
 celui des Pingouins,  et le pied  ressemblerait  
 assez à celui  des Manchots, s'il  était palmé.  
 La  deuxième  espèce,  ou  le  Solitaire  
 (Didus  solitarius)  ne  repose que  sur  le  témoignage  
 de Léguât, Voy.  I,  p.  98,  homme  
 qui a  défiguré les animaux  les plus connus,  
 tels que l'Hippopotame et le  Lamantin.  
 Enfin la troisième,  ou l'oiseau  de  Nazare  
 [Didus  nazarenus),  n'est  connu  que  par  
 François  Cauche,  qui  le  regarde  comme le  
 même  que  le  Dronte,  et  ne lui  donne  cependant  
 que  trois  doigts,  tandis  que  tous  
 les autres  en  donnent  quatre au  Dronte'.  
 Personne  n'a  pu  revoir  de  ces  oiseaux  
 depuis  ces  voyageurs.  
 De tous les oiseaux,  celui qui paraît  avoir  
 les ailes le plus  complètement  réduites  à de  
 simples  vestiges,  c'est  Y Aptéryx,  représenté  
 par  le  docteur  Shaw., Nat.  miscell.,  
 io56  et  1057.  Sa  forme générale est  celle  
 d'un Manchot,  sa taille celle d'une oie.  Ses  
 pieds  seraient  aussi  à-peu-près  ceux  d'un  
 Manchot, mais  on  les décrit  comme n'étant  
 point  palmés.  Son  bec  est  très  allongé,  
 grêle,  marqué  de  chaque  côté  d'un  sillon  
 longitudinal,  et  garni d'une membrane  à sa  
 base.  Son  aile  est  réduite  à  un  petit  moignon  
 terminé  par  un  crochet.  Il  vit'à  la  
 Nouvelle-Zélande.  
 ÉCHASSIERS.  27 3  
 La  famille  
 DES  PRESS1 ROSTRES  
 pi.  69,70,  -1.  
 Comprend  des genres  à  hautes  jambes,  sans  pouce,  
 ou  dont  le pouce  est  trop  court  pour  toucher  la  terre ;  
 à  bec médiocre, assez fort  pour  la  percer  et  y  chercher  
 des vers;  aussi  les' espèces  qui  l'ont  le  plus  faible  parcourent 
 elles  les prairies et  les terres  fraîchement  labourées, 
   pour  y recueillir  cette  nourriture.  Celles  qui  l'ont  
 plus  fort  mangent  en  même  temps  des  grains,'  des  
 herbes,  etc.  
 LES  OUTARDES  
 (crins.  Lin30|  
 .  IH,  68', ftg. 3,  i,  •  
 Ont,  avec le port massif des gallinacés,  un cou  et  des pieds  
 assez longs, un bec médiocre,  à mandibule  supérieure  légèrement  
 arquée et voûtée,  et qui,  aussi bien  que les  très petites  
 palmures  entre les bases  de  leurs  doigts,  rappelle  encore  les  
 gallinacés ;  mais la  nudité du  bas de  leurs jambes,  toute  leur  
 anatomie, et jusqu'au  goût  de leur chair, les placent parmi les  
 échassiers,  et comme  elles  n'ont  point  de pouce,  leurs  plus  
 petites  espèces se rapprochent  infiniment  des pluviers.  Leur  
 tarse  est  réticulé,  leurs ailes courtes ;  elles volent peu,  ne  se  
 servent  le plus souvent de  leurs  ailes,  comme  les  autruches,  
 que pour accélérer leur course,  et vivent également  de grains,  
 d'herbes,  de vers et  d'insectes.