140 OISEAUX.
ils les trouvent malades et peuvent les achever. Ils ont l'habitude
de ramasser des provisions de graines, nichent dans les
trous des vieux arbres, et pondent plus d'oeufs qu'aucun des
autres passereaux.
Nous avons en France six mésanges proprement dites.
La CHARBONNIÈRE {Parus major. L.), Eni. 3. i. Naum. 94. i.
PI- 3a, fig. 4.
Olivâtre dessus, jaune dessous, la lète noire ainsi qu'une bande longitudinale
sur la poitrine; un triangle blanc sur chaque joue; l'une des
plus communes dans les taillis, les jardins.
La PETITE CHARBONNIÈRE {Parus aler. L.), Frich. I, pl. xm. 2.
Nanni. 94. 2.
Plus petite que la précédente, a du cendré au lieu d'olivâtre, et du
blanchâtre au lieu du jaune. Elle habite de préférence lès grands bois
de sapin.
La NONNETTE {Paruspalustris. L.), Eni. 3,3. Naum. 94. 4.
Cendrée dessus, blanchâtre dessous, une calotte noire.
La MÉSANGE A TÊTE BLEUE {Parus coeruleus. L.), Eni. 3. 2.
Naum. 95. î. 2.
Olivâtre dessus, jaunâtre dessous, le sommet de la tòte d'un beau
bleu, la joue blanche encadrée de noir, le front blanc; joli petit oiseau
assez commun dans les taillis.
PASSEREAUX. 141
La MÉSANGE HUPPÉE {Parus cristatus. L.), Enl. 602. 2.
Brunâtre dessus, blanchâtre dessous, la gorge et le tour de la joue
noirs, une petite huppe maillée de noir et de blanc.
La MÉSANGE A LONGUE QUEUE {Parus caudatus. L.), Enl. 602. 3.
Naum. 95. 4. 5. 6.
Noire dessus, les couvertures des ailes brunes, le dessus de la tète et
tout le dessous blanc, la queue plus longue que le corps. Elle fait son
nid sur les branches des arbrisseaux et le recouvre par dessus. (1)
LES MOUSTACHES
Pl. 32, fig. 5.
Diffèrent des mésanges proprement dites, par la mandibule supérieure
de leur bec, dont le bout se recourbe un peu sur l'autre.
( i ) Nos mésanges sont aussi représentées
dans l'ouvr. de M. Roux , pl. cxvu—
cxxiv.
Joignez parus bicolor (Catesl)., i, 57);
P. cyanus (Nov. Conun. Petrop., XIV,
pl. xiiit fig. 1, et 23 fig. 2) et P. soelbyensis
(Sparm.M. Caris, pl. xxv), qui paraissent
à Bechtein les deux sexes d'une même espèce.
Vieil!., Gai. 68, Naum., g5, 6 ;
P. atricapillus (Briss. ILL, pl.xxix, fig. I);
P. sibiricus (enl. 708, fig. 3),
Et P. palus tris, B. (enl. 5O2,I) qui sont
trois variétés ou espèces très voisines ;
P . atricepsy Horsf., col. 287, a.
-Les parus malabaricus (Sonner.. 2®Voy.,
pl. ex, 1), et cocciueus (Sparm.Mus.Caris.,
48, ¿9)- P. furcatus, col. 287, 1, sont des
traquets ou des gobe-mouches , voisins de
l'orareor.Vaill.; du Mot ruticilla,L. ; du Turdus
speciosûs, Lalh.On peut remarquer que toutes
les fois que les caractères d'un oiseau
ne sont pas bien tranchés, les auteurs l'ont
ballotté d e genre en genre.