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 ils les trouvent  malades  et peuvent  les  achever. Ils ont  l'habitude  
 de  ramasser  des  provisions  de  graines,  nichent dans les  
 trous  des vieux  arbres,  et  pondent  plus  d'oeufs qu'aucun  des  
 autres  passereaux.  
 Nous avons en France six mésanges proprement  dites.  
 La CHARBONNIÈRE {Parus major.  L.), Eni. 3.  i.  Naum.  94.  i.  
 PI- 3a,  fig.  4.  
 Olivâtre dessus, jaune  dessous, la lète noire ainsi  qu'une bande longitudinale  
 sur  la poitrine; un triangle  blanc  sur  chaque  joue;  l'une  des  
 plus communes  dans les taillis, les jardins.  
 La PETITE CHARBONNIÈRE {Parus  aler.  L.),  Frich.  I, pl. xm.  2.  
 Nanni. 94. 2.  
 Plus petite  que  la  précédente,  a du  cendré au  lieu d'olivâtre,  et  du  
 blanchâtre au lieu du jaune. Elle habite  de  préférence  lès  grands  bois  
 de  sapin.  
 La NONNETTE {Paruspalustris.  L.), Eni. 3,3. Naum. 94.  4.  
 Cendrée dessus, blanchâtre dessous, une calotte  noire.  
 La MÉSANGE A  TÊTE BLEUE {Parus  coeruleus.  L.), Eni. 3. 2.  
 Naum. 95.  î.  2.  
 Olivâtre  dessus,  jaunâtre  dessous,  le  sommet  de  la  tòte  d'un  beau  
 bleu, la joue blanche encadrée de  noir,  le front blanc; joli petit  oiseau  
 assez commun dans les taillis.  
 PASSEREAUX.  141  
 La MÉSANGE HUPPÉE {Parus  cristatus.  L.), Enl. 602. 2.  
 Brunâtre  dessus, blanchâtre dessous,  la  gorge  et  le tour  de  la  joue  
 noirs, une petite huppe maillée de noir et de  blanc.  
 La MÉSANGE A LONGUE  QUEUE {Parus  caudatus.  L.), Enl. 602. 3.  
 Naum. 95. 4. 5.  6.  
 Noire dessus, les couvertures  des  ailes brunes, le  dessus de la  tète  et  
 tout le dessous blanc,  la queue  plus longue  que  le  corps.  Elle  fait son  
 nid sur  les branches des arbrisseaux et le recouvre  par dessus. (1)  
 LES  MOUSTACHES  
 Pl. 32,  fig.  5.  
 Diffèrent des mésanges proprement dites, par  la mandibule  supérieure  
 de leur bec, dont  le bout se recourbe un peu sur  l'autre.  
 ( i )  Nos  mésanges  sont  aussi  représentées  
 dans  l'ouvr.  de  M.  Roux  , pl.  cxvu—  
 cxxiv.  
 Joignez  parus  bicolor  (Catesl).,  i,  57);  
 P.  cyanus  (Nov.  Conun.  Petrop.,  XIV,  
 pl. xiiit  fig.  1,  et  23  fig.  2)  et  P.  soelbyensis  
 (Sparm.M.  Caris,  pl.  xxv),  qui  paraissent  
 à  Bechtein  les  deux  sexes  d'une  même  espèce. 
   Vieil!., Gai.  68,  Naum.,  g5,  6  ;  
 P.  atricapillus  (Briss. ILL, pl.xxix,  fig.  I);  
 P.  sibiricus  (enl.  708,  fig.  3),  
 Et  P.  palus tris,  B.  (enl.  5O2,I) qui  sont  
 trois  variétés  ou  espèces  très  voisines  ;  
 P .  atricepsy  Horsf., col. 287,  a.  
 -Les parus  malabaricus  (Sonner.. 2®Voy.,  
 pl. ex,  1), et  cocciueus  (Sparm.Mus.Caris.,  
 48,  ¿9)-  P.  furcatus,  col.  287,  1,  sont  des  
 traquets  ou  des  gobe-mouches  ,  voisins  de  
 l'orareor.Vaill.; du Mot  ruticilla,L.  ; du  Turdus  
 speciosûs,  Lalh.On  peut remarquer  que  toutes  
 les  fois  que  les  caractères  d'un  oiseau  
 ne  sont  pas bien  tranchés,  les auteurs  l'ont  
 ballotté d e  genre  en  genre.