
 
		-OISÊAUX.  
 L E S  OMBRETTES  
 ( s c o p u s .  B r i s s . )  ï  ;  
 Pl. 76, HÇ. .1,  
 Ne  se distinguent  «les  cigognes  que  par un  bec  comprimé,  
 dont  l'arête  tranchante  se  renfle  vers  la  base,  et  dont  les  
 narines  se  prolongent  en  un  sillon  qui  court  parallèlement  à  
 l'arête jusqu'au  bout,  lequel  est  un  peu  crochu.  
 On  n'en  connaît  qu'une  espèce  (Scopus nmbrMa-,^),  enl.  796  Vieill  
 gai.  260,  grande  comme  une  corneille,  de  couleur  de  terre  d'ombre  et  
 •dont le  mille  a  l'occiput huppé  Elle  est  répandue  dans  toute  l'Afrique.  
 LES  BECS-OUVERTS  
 ( h i a n s .  Laeép.  anastomcs.  I l ig| ;  -  >  
 • M.  %  a.  
 N'ont, pour  être séparés des cigognes, qu'un  caractère  à-peuprès  
 de  la force de  celui  des jabirus.  Les  deux  mandibules  de  
 leur  bec  ne se  joignent  que par  la  basé  et  par  la pointe,  lais-  "  
 sant dans le  milieu  de  leurs  bords  un  intervalle  vide;  encore  
 ce  vide  paraît-il  en  partie  l'effet de  la  détrition,  car  on  y  voit  
 les  fibres  de  la  substance  cornée  du  bec  qui  paraissent  avoir  
 été  usées.  
 Ce  sont  des  oiseaux  des  Indes-Orientales,  dont  l'un  est  blanchâtre  
 (Ardm  ponlicçriana,  Gm.),  enl.  932,  et Vieillot,  gai. 2.51,  et  l'autre  grisbrun  
 (Ardm  ooromandeliana[lf)\Sonnerai,  It.  II,  219.  Tous  deux  ont  les  
 m  n.  78.  2.  
 ÈCIIASSIEKS.  
 pennes  des  ailes  et' de  la  queue  noires.  Peut-être  le  dernier  11 est-il  cjue  
 le jeune  ûge.  Un  troisième  tout  noi r  irisé  (Bec  ouvert  «  lames,  A.  Inmellùjer, 
   Tem.),  col.'  236,  est remarquabl e  parce  que  chacune  de  ses  plumes  
 a  sa  lige  terminée  par  une  lame  cornée,  étroite  qui  dépasse  les  barbes.  
 L E S  DROiMES  
 (DROMAS.  Paykull.)  
 Pl.. 79,  x.  
 Ressemblent  beaucoup  aux  becs-Ouverts,  dont  ils  ont  à-peu-près  la  
 tournure  et  les  pieds,  mais  leur  bec  comprimé  un  peu  renflé  à  sa  base  en  
 dessous  a  des  narines  ovales,  et  ses  bords  se joignent  bien.  
 On  n'en  connaît  qu'une  espèce  des  rivages  de  l'a  mer  Rouge  et  du  
 Sénégal  (Dromas  urdcola  (a),  Payk.,  Mém.  de  Slokli.,  1805,  pl.  8.)  Col.  
 362.  A plumage  blanc,  une  partie  du  manteau  et  des  ailes  noires.  p |  
 LES  TANTALES  
 (TAXTAr.irR.  I..)  
 Ont  des  pieds,  des  narines  et  un  bec  de  cigogne;  mais  le  
 dos  du  bec  est  arrondi,  et  sa pointe  recourbée  vers  le  bas,  et  
 légèrement  échancrée  de  chaque  côté  :  une  portion  de  leur  
 tète,  et  quelquefois  de  leur cou,  est  dénuée  de  plumes.  
 Le  TANTALE  D'AMÉRIQUE  (Taiilalusloculator.  Lin  ),Enl.  868. Wils.  Vil,  
 LXVI.  i.  
 . . . . . . r ^ j j j j f c . ^  
 Est grand  comme  une  cigogne,  mais  plus  grêle;  blanc,  à  pennes  des  
 ailes  et  de  la  queue  noires,  à  bec  et  pieds  noirâtres,  ainsi  que  la  peau  
 (i) Dupont,  AU»,  des  se.  mt.,  lom.  IX,  pl. ,xi,v.  C'pm Ylïwlitt  ainvkiïuixis,  Sait.,  
 vov.  en Abyss.,. atlas, pl.  xxxi,