
 
		OISEAUX.  
 quelque espace dénué de'plumes. Leurs narines sont des fentes  
 dont  l'ouverture  est à peine sensible.  La peau de leur  gorge  est  
 plus  ou  moins  extensible1, 'et  leur  langue  fort  petite.  Leur  
 gésier  aminci  forme,  avec  leurs  attires  estomacs,  un  grand  
 sac.  Ils  n'ont  que de médiocres  ou  petits  coecums.  
 LES  PÉLICANS  proprement  dits  
 ONOCllOTALUS,  Briss.,  PELECANUS7 Iliger.)  (1),  
 Pl.  94,  %..,.  
 Ont  le  bec  très  remarquable  par  sa  grande  longueur,  sa  forme  droile,  
 très large et aplatie  horizontalement,  par  le crochet  qui  le termine;  enfin  
 par  sa  mandibule  inférieure,  dont  les  branches  flexibles  soutiennent  une  
 membra ne  nue  et  dilatable  en  un  sac  assez  volumineux.  Deux  sillons  
 régnent  sur  la  longueur,'  et les  narines  y  sont  cachées.  Le  tour  des  yeux  
 est  nu  comme  la gorge.  La queue  ronde.  
 Le PÉLICAN  ORDINAIRE  {Pelec.  onocrolalus,  L.), Enl. 87. Edvv.  92.  
 Friscli.  186.  
 Grand  comme  un  cygne,  entièrement  d'un  blanc  légèrement  teint  de  
 couleur  de  chair,  le  crochet  du  bec  rouge  comme  une  cerise;  est  plus  
 ou  moins  répandu  dans  tout  l'ancien  monde,  niche  dans  les marais,  ne  
 vit  que  de  poissons vivans.  Il  porte,  dil-on,  des  provisions  et  de  l'eau  
 dans  le  sac  de  sa  gorge.  On  n'a  point  assez  déterminé  des  variations  
 d'ûge  de  cet  oiseau,  pour  que  l'énuméralion  des  espèces  de  son  genre  
 soit  assurée. (2)  '  
 (i)  Pëlecanus  et  onocrolalus  sonl  deux  
 noms  grecs  latinisés  de cet  oiseau.  
 '  (2)  Je  ne  vois  point  de  différence  entre  
 notre  Pélican  et  le  Pelec.  roseus,  Sonn.,  
 Ier Yoy.,. pl. Liv. Quant au  Pelec.  manillensis, 
   id.,  urx,  Sonnerat  dit  lui-même  
 qu'il  le  croit le jeune  âge  du  Roseus.  J e  ne  
 vois  pas  non  plus  de  différence  entre  le  
 Fuscus, Edw.,  93,  et  celui de la pl. enl.  
 96.5,  que  l'on  cite  sous 'Roseus,  mais  qui  
 est  bien  plutôt  semblable  au  Mjnillensis.  
 M.  Temmink  regarde  celle  ilgure  comme  
 représentant  le jeune de l'espèce  commune.  
 Le Philippensis, Briss.,  VI,  pl.  i.vr, est le;  
 même  individu  qui  a  servi  de  modèle  à  
 cette pl.  enl.  g65.  Ainsi  l'un  ef  l'autre  sont  
 de jeunes  Onocrolalus.  
 Celui de  la  pl.  | j f | |  cité  aussi  sous  Fuscus, 
   parait  réellement  uñe  espèce,  la  même  
 que Vieill.,  gai.  27Ç.  
 Ajoutez-ie  Pel.  à  lunettes  (P.  perspi dilatas, 
  T.),  col. | | j P  
 PALMIPÈDES.  
 LES  CORMORANS  (1)  
 (PHALACKOCORAX,  Briss.;  CARBO, Meyer.;  HAL1EUS,  Itiger.)  
 Pl.  94,  fig.3.  
 Ont  le  bec  allongé,  comprimé,  le  bout  de  la  mandibule  supérieure  
 crochu et celui  de l'inférieure tronquée;  la langue  fort petite,  la peau  de  
 la  gorge  moins  dilatable;  les  narines  comme  une  petite  ligne  qui  ne  
 semble  pas percée.  Le  doigt  du milieu a l'ongle dentelé  en  scie.  
 Les COHMOHAUS PROPREMENT mi s ont la  queue  ronde de quatorze pennes  
 Nous en possédons  un,  
 Le CORMORAN (Pelecanm  carbo,  L.), Enl. 927, le jeune,  Frisch. 187 et  188,  
 et  Brit.  zool.  pl.  L.  1.  
 Pl.  94, % .  J.  
 D'un brun noir,  ondé de noir foncé sur le  dos,  et  mêlé de blanc vers  le  
 bout  du bec et  le  devant  du  cou;  le  tour  de la gorge  et les  joues  blancs  
 dans le mâle,  dont l'occiput  est aussi  huppé.  De la taille  de l'oie.  Il  niche  
 dans les  trous  des rochers on sur les arbres; fait trois ou quatre oeufs.  
 Le PETIT  CORMORAN  {Pelec.  graeulus:  Gm.), Enl. 974, le jeune.  
 Un peu  plus  iftetit, d'un  noir  pins profond et  plus  bronzé;  point  de  
 blanc devant le cou;  les plnmesdudos  plus pointues  : est plus rare  que  
 le commun.  3 ) .  -,  
 (i)  Cormoran,  corruption  de  Corbeau  
 marin,  à  cause  dé  sa  couleur  noire.  C'est  
 en effet  le  Corbeau  aquatique  d'Aristote.  
 Pkalacrocorax ( Corbeau chauve), nom grec  
 de  cet  oiseau indiqué  par  Pline,  mais  non  
 employé  par  Aristote.  Celui  de  Carbo  ne  
 lui  est:  donné  que  par  Albert,  peut-être  
 d'après  son  nom  allemand  Scharb.  A  tous  
 ces  noms, M.  Vieillot  a  encore ajouté  celui  
 ù'BydrocQraa:,  gai. pl. 575.  
 (a) Ajoutez le Cormoran longup., Tem.:  
 [Pel.  crismm,  Olats),  Voy.  en  1st.,  trad,  
 fr.,  pi.  »1.1»,  col.  Saa, e t Vieill.,  gal.  276;  
 Pel.  afmaaus,  Lafli.,  Sparm.,  Mus.  
 carls.;  Til,  6 j  ;  
 Pel.  twtutj  Lath.,  Syn.  I l l ,  pi;  I04 i  
 et Sparm., Mus. carls.  I  10  
 Pelec.  pygmmu  ,  Pall.,  Voy.,  App.,  
 pl-  J.