
 
		OISEAUX.  
 becs-fins. En même temps, leurs pennes et couvertures secondaires,  aussi  
 courtes qu'à l'ordinaire,  ne les laissent  pas confondre avec les bergeronnettes. 
  .  
 Les unes,  dont l'ongle est  encore assez arqué,  se perchent  volontiers.  
 Le PIPI (.Alauda ir mia lis et minor,  Gm. Anihus  arboreus. Bechst.).  
 Eni. 660. 1(1). Nàum. 84. 2. Roux.  
 PI. 29, fig. i  3 a, 3 b.  
 Brun-olivâtre  dessus,  gris-roussiUre dessous,  tacheté de  noirâtre  à  
 la poitrine,  deux bandes  transversales pâles sur l'aile.  
 D'autres ont tout-à-fait au  pouce un ongle d'alouette j elles se  tiennent  
 plus souvent à  terre.  
 La FARLOVSE ou ALOUETTE  DE PRÉ {Alaudapratensis.  Gm.).  
 Anthus-pratensis.  Bechst. Eni., 661, 2(2). Nanni. 84. 3, et 85. i.  
 Brun-olivâtre dessus, blanchâtre dessous,  des taches brunes àia  poitrine  
 et aux  flancs,  un sourcil blanchâtre, le» bords des pennes externes  
 de la queue blancs.  
 Elle  se tient  dans  les prairies  humides ou  inondées,  niche dans  les  
 joncs, les  touffes  de gazon. Elle engraisse singulièrement  en  automne  
 en mangeant  du  raisin,  et  se  recherche alors,  dans  plusieurs  de 110s  
 provinces,  sous les noms de bec-figue et de vincile (3).  
 (1) Sous le faux  nom de  farlouse; la  
 Pivote orlolatie,  Buff., enl. 64 a ,  2  (Molacilla  
 maculata, Gmel.), eu est le jeune.  
 •Voyez Roux, a88.  
 (a) Nommée mal-à-propos alouette pipi ;  
 Nauman rapporte cette figure à sou Anthus  
 aquaticus, dont il la croit le jeune mâle, et  
 il faut remarquer que la synonymie de ce  
 sous-genre n'est pas moins obscure que celle  
 des  fauvettes.  
 (3) Ajoutez Y Anthus aquaticusNauni.  
 85, 2, 34;  
 La Rousseline  ( Anth.  campestris ), eni.  
 661,  x , Naum. -, 84 » 1 ; ou Alaudit mo- 
 PASSEREAUX.  12 7  
 Nous  terminerons  cette  famille des  dentirostres,  par  
 quelques  oiseaux  qui  se  distinguent  de  tous les  précéjdens, 
   parce  que  leurs  deux  doigts  extérieurs  sont  réunis  
 à leur base  sur  près d'un  tiers  de  leur  longueur,  ce  
 qui  les rapproche  de  la  famille  des  syndaclyles.  
 LES  MAJVAKINS  
 (PIPRA.  Lin.|,  
 Pl. 3o, fig. 1-3..'  
 Ont  le  bec  comprimé,  plus  haut  que  large,  échancré,  à  
 fosses nasales  grandes.  Leur  queue  et  leurs  pieds  sont  courts;  
 leurs  proportions  générales,  les  ont  fait  long-temps  regarder  
 comme  assez  semblables  à nos mésanges.  On  doit mettre  à  leur  
 tête,  et  dans  un  groupe  séparé,  
 LES  COQS  DE  ROCHE,  
 (RUPICOLA. Briss.)  ,  
 Pl.  3o, Çg.  I.  
 Qui  sont  grands,  et  portent  sur  la  tête une  double crête verticale  de  
 plumes disposées en  éventail. Les mâles adultes  des deux  espèces  amérisaltana  
 , lall)., donile jenue esl le Fût de  
 Parmi les falourses  étrangères,  placez  
 l'Alauda capeusis, enl., 5o4, n ;  
 L'AI, ruf h,  ¡bld., i38 ; 1 ;  
 Probablement le Rubra, Edw , 297 ;  
 Aiillim rufitlus, Vinili.,.gai. 161.  
 Provence, eoi. 6t»4, i (Motac. massiltcnsh,  
 Gmel.), -voyez Roux , p. 29a;  
 VAnlh. Rie/tardi, Vieil!., 1<L , lor, et  
 Roux,[89 , 190.