
 
		240  OISEAUX.  
 Les  plus  communs,  ou  
 IUJTOV-PORANGA,  Margr.  (Crax  alector,  Lin.),  Buff.,  Ois.,  II,  pl.  xm;  
 Yieill.  galer.  199.  
 P1.58, fig* 3? 4.  
 Sont  noirs,  à  bas-ventre  blanc,  à  cire  du  bec  jaune.  Leur  trachée  ne  
 fait  qu'un  léger  repli ayant d'entrer  dans  la  poitrine.  
 Quelques-uns  
 {CRAX  GLOBICERA,  Lin.),  enl.  86 ;  Edw.,  295,  1,  
 Ont  sur  la  base  du bec  un  tubercule  globuleux,  plus  ou  moins  gros.  
 Parmi  les uns et  les autres,  il  en  est  qui  ont  le corps  diversement  rayé  
 de blanc  ou  de  fauve (Albin.,  II,  32)  (1).  Quelquefois  tout  le  dessous  est  
 fauve.  (2)  
 Ceux  du  Pérou  
 (ÇRAXRVBRA,  Lin.),  enl.  125,  
 Pl. 58,  fig.  i.  
 L'ont  d'un marron  vif,  et  la  tête et  le cou  diversement  variésde  blanc  
 et  de  noir. "(3)  
 LES  PAUXI  
 (OURAX.  Cuv.)  (4)  
 Pl.  58, fig. 2.  
 Ont  lehec  plus  court  et plus gros,  et  la  membrane  de sa  base,  ainsi  que  
 '  \i)  Celle-ci parait  le véritable hoazin du  
 Mexique de Fernandès.  
 (2) Telle  est  la  femelle décrite par d'Azara. 
  Voy.  IV,  p.  169. Il paraît aussi, d'après  
 d'autres  voyageurs,  (pie  les femelles  
 sont fauves.  
 (3)  Voyez  aussi  Crax faciolala,  Spix,  
 hx.it,  a ;  
 Crax  Blumenbackii,  id.,  txiv.  
 Ajoutez  Crax  globulosa,  id.,  lxv  et  
 LXVI  ;  
 Crax rubirostris,  id., lxvii.  
 (4)  Pauxi  est  le  nom  sous  lequel  les  
 désigne Fernandès.  Ourax,  nom  athénien  
 du coq  de  bruyères.  
 GALLINACÉS.  
 la plus  grande  partie  de  leur  tête,  recouvertes  de plumes  courtes  et  serrées  
 comme  du  velours.  
 L'espèce  la  plus  commune,  dite  '  
 PIERRE,  011 plutôt  OISEAU  A  PIERRE  {Craxpauxi,  Lin.),  en!.  78  ;  
 Yieill.,  gaîer.  200,  
 Pl.  58, fig. 2.  
 Porte  sur  la  base  du  bec  un  tubercule  ovale  presque  aussi  gros  que  sa  
 tête,  d'une  couleur  bleu  clair,  et  d'une  dureté  pierreuse.  Cet  oiseau  est  
 noir,  et  a  le  bas  du  venLre  et  le  bout  de la  queue  blancs.  Il  pond  à  terre.  
 On  ne  connaît pas  au juste  son  pays  natal.  Sa  trachée  descend  dehors,  le  
 long  du  côté  droit jusqu'en  arrière  du  sternum,  se  recourbe  vers  le  côté  
 gauche,  et  revient  en  avant  pour  rentrer  dans  la  poitrine  par  la  fourchette. 
  Tous  ses  anneaux  sont  comprimés.  
 11 y  en  a  une autre  espèce  qui  n'a,  au  lieu  de  tubercule,  qu'une  crête  
 saillante  sur  le bec,  qui  est rouge.  Son ventre  et  le bout de  sa  queue  sont  
 marron.  C'est  le  vrai  milu  de  Margrave  (Ourax  mitu,  Tem.)  col.  153;  
 Crax  galea  ta,  Lath. ;  Crax  tomentosa,  Spix, LXHI. (1)  .  
 LES  GUANS  ou  YACOUS  
 (PENELOPE.  Merrem.)  (2)  
 Pl.  58, fig. 5, 6.  
 Ont le  bec plus  grêle  que  les  hoccos,  et  le  tour  des  yeux  nu,  ainsi  que  
 le  dessous  de  la  gorge,  qui  est le  plus  souvent  susceptible de  se  renfler.  
 (ï) Aj.,  Crax  tuberosa,  Sp.,  lxvii,  a ;  
 Cr. uramutum, id.,  un.  
 N.  B.  Le Chacamel,  Buff.  {Crax  vociférons) 
 »  fondé sur  une  indication  vague de •  
 Fernandès,  au  chap. XLI, n'a  rien  d'assez  
 authentique.  Sonhini  croit  même  que  ce  
 pourrait  être  le  Faleo  vulturinus.  Le  Caracara  
 de BufTon et  de Dutertre, est \Agami  
 {Psopkia.)  
 '  (a) Gouah et yàcou sont les noms de ces  
 oiseaux à la Guyane et  au Brésil.  Celui  de  
 Pénélope,  qui leur a  été  imposé par Merrem, 
   désignait, chez  les Grecs, une espèce  
 de canard qui, dit-on, avait  sauvé des eaux  
 la  femme d'Ulysse dans son enfance.