
 
		74  OISEAUX.  
 LES  BËTHYLES  (')  
 (BETHYLUS.  Cuv.)  
 Planehe  i5, fig. 4.  
 A  bec  gros,  court,  bombé de toutes  parts,  légèrement  comprimé  vers  le  
 bout»  
 On n'en connaît qu'un,  dont les formes  et  les couleurs représentent  en  
 petit notre  pie commune.  (2)  
 Les  FALCONELLES  ou PIES-GRIÈCHES  MÉSANGES  
 (Falcunculus.  Yieill.)  
 Planche 16, fig. 1.  
 Ont le  bec  comprimé,  presque  aussi  haut  que  l ong ,  l'arête  supérieure  
 arguée.  
 L'espèce  connue  {Lanius  frontatus,  Lath.),  deuxième  Supp.,  col.,  77;  
 Vieillot,  Gai.,  137,  est  de  la  taille  du  moineau,  et presque  des  couleurs  
 de  notre mésange charbonnière.  Le s  plumes  de  la  tête du  mâle  se  relèvent  
 en huppe. Elle  vient  de  la  Nouvelle-Hollande.  
 Planche 16, fig. 1.  
 (1)  Belhyhis, nom grec  d'un  oiseau inconnu. 
   M.  "Vieillot  l'a  changé  en celui de  
 pillurion ou  CISSOPIS.  
 (2)  C'est la pie-grièche, Vail., Afr., 60,  
 et "Vieil., galer.  i4o. Lanius leverianus («),  
 Sh. Lanius picatus, Lath. M Iliger en fait un  
 tangara. On peut en  rapprocher  la  grande  
 pie-grièche  {.Lan.  commis ),  Sh ,  Vaill.  
 Afr.,  78,  qui a cependant  le bec plus comprimé. 
   
 («)  Planche i5, fig. 4- 
 PASSEREAUX.  
 Les  PARDALOTES  OU PIES-  GRIÈ CHES-R  OITELE TS  
 (Pardalotus.  Vieil!.)  
 Planche 16, fig. 2.  
 Ont  le  bec  court,  peu  compr imé;  l'arête  supérieure  aiguë,  arquée,  la  
 pointe  échancrée.  Ce  sont  de  très  petits  oiseaux à  queue  courte.  
 L'espèce  la plus  connue  (Pipra  punctata,  Sh. ,  Mise,  zool.,  III,  col.,  
 78;  Vieillot,  Galer.,  pl.  73,)  est  en  partie pointillée  de  blanc,  comme  un  
 senegalli. El l e vient aussi  de  la Nouvelle-Hollande,  (x)  
 LES  GOBE-MOUCHES  
 (MUSCIÇAPA,  Lin.)  
 Planches  17 et 18,  
 Ont  le  bec  déprimé  horizontalement,  garni  de  poils  à  sa  base,  et  s a  
 pointe  plus  ou  moins  crochue  et  échancrée.  Leur s  moeurs  sont  en  général  
 les  mêmes  que  celles  des  pies-grièches  ;  e t ,  suivant  leur  grandeur  
 ils  vivent  de  petits  oiseaux  ou  d'insectes.  Les  plus  faibles  passent  
 insensiblement  à  la  forme  de  becs-fins.  Nous  les  divisons  comme  il  
 sui t :  
 W  Ai-  JW°'-  «""tus.  Tcmm.,  col.,  p. jjercussus, ici.,  394,  a.  Les pardalol 
 '  les conduisent  aux  tangara eu phones.