5 Hl OISEAUX.
sont plus larges En hiver, lès mouchetures de son cou et de sa poitrine
s'effacent presque entièrement.
La GU1GNETTB (Tringa hypoleucos. L.), Enl. 850. Tôt. maculartm.
Wils. VII. l.lx. i. 2?
TA plus petit de nos chevaliers; de la taille de l'alouette de mer, brunverdàtre
bi •onzé dessus, avec des traits Iransverses fauves, et noirs sur
l'aile, devant et dessous blancs, le croupion et les pennes moyennes de
la queue de la couleur du dos, les latérales seules rayées de blanc et de
noir comme aux autres chevaliers. Jeune, elle a un liseré fauve clair aux
plumes du dos, et aux petites couvertures de l'aile. La guignette vit
comme le bécasseau, et dans fs.mêmes lieux.
Parmi les chevaliers étrangers, il faut surtout remarquer l'espèce à
gros bec et à pieds demi palmés de l'Amérique septentrionale (Snolopnx
semipalmata, L.) Encycl. mélh., pl. d'orn., pl. lxxi, fig. 1 ; Wils., VII,
lvi, 3, presque aussi grande que notre première espèce, à bec plus court
et plus gros, à plumage gris-brun dessus, blanchâtre dessous, moucheté
de brunâtre au cou et à la poitrine, à doigts bien bordés, à palmures
presque égales et considérables. (1)
( i ) M. Ch. Bonap; fait sur ce caractère
son sous-genre catoptrophorus.
Ajoutez aux chevaliers ordinaires Toi.
| speculiferus, assez semblable au Semipalmatus,
mais plus haut sur jambes, à bec
plus long et à pieds ordinaires ;
Tot. vociferus, Wils., VI I , lviii, 5, ou
Tot. mèlahdleucos, Ord.. ib, ;
Tot. flavipes, Wils., lvi i i , 4 •
Tôt. solitarius [Tot. glareolus, Wils.),
Wils., VII, lviii, 3.
Le Tot. bartramius, Wils., VII, lix, 2,
a le bec plus court à proportion que les
.autres espèces, mais du reste il en a tous
les caractères.
JV. B. Ce genre des chevaliers, mêlé par
Buffon de plusieurs variétés de çombattans,
a été dispersé par Linnoeus dans ses deux
genres Scolopax et tringa, sans aucun motif.
Buffon en a mis deux espèces parmi les
Barges. Cette, confusion n'est pas encore entièrement
débrouillée, parce que j e n'ai pas
pu observer toutes les espèces étrangères. Il
est aisé de voir cependant qu'après mes
déterminations,, je n'ai pas dû conserver le
genre a t i t j » d'Iliger.
On doit encore remarquer que les descriptions.
les plus exactes ne peuvent faire
distinguer sûrement les espèces, tant que
l'on n'aura pas séparé, d'après les formes
de becs indiqués ci-dessus, mes chevaliers
de mes maubèches et de mes barges. C'est
ce qui m'a empêché de donner complètement
la synonymie de Beclistein et de
Meyer.
IïCHASSIEIlS.
LES LOBIPEDES,
(LOBIPES. Cuv ) S
Que nous croyons devoir séparer des phalaropes, dont ils ont les pieds,
s'en distinguent par leur bec, qui est celui d'un chevalier; tel est
*
Le LOBIPÈDB A HAUSSE-COL (Tringa hyperborea. L.i, Enl. 766. Dont
Tringa fusça, Edw. 46, est probablement la femelle on le jeune.
Ce petit oiseau gris dessus, blanc dessous, teinté de roux aux scapulaires,
a autour de sa gorge blanche un large hausse-Col roux. (2)
LES ECHASSES
(HIMANTOPtS (3;. Briss.)
Pl. 8*. fig. 3.
Ont le bec rond, grêle et pointu, plus encore que les chevaliers ; le sillon
des narines n'en occupe que moitié. Ce qui les distingue et leur a donné
leur nom, ce sont leurs jambes excessivement grêles et hautes, réticulées
et destituées de pouces, dont les os sont si faibles, qu'ils rendent leur
marche pénible.
On n'en connaît en Europe qu'une espèce, blanche, à calotte et manteau
noirs, à longs pieds rouges {Charadrius himanlopus (a)j L., enl. 878,;
elle est assez rare, et ses moeurs sont peu connues. (4)
(1) M. Vieillot, par affectation de chari^
gement, a laissé à ceux-ci le nom de Phalaropes.
(2) Ajoutez P/ialaropus frenatns, Vieill.,
gai., pl. 271, ou Phalarope liseré, Temm. ,
col. 270 5 WilsV; Am., IX, pl. Lxnr, f. 3?
C'est le sous-genre iiolopodccs, Ch. Bouap.
(3) Himantopus, pieds en forme de cordon
(à cause: de leur faiblesse). c'est le nom
de cet oiseau dans Pline.
(4.) Ajoutez Ilim. nigricollis, Wils.,
Amer., VII, pl. lvi i i , 2, et Vieill., gai.,
pl . 2 2 9 .