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d'une membrane, ont la tête plus grosse, le cou plus court, les pieds plus
en arrière, les ailes plus petites, la queue plus raide, les tarses plus comprimés,
les doigts plus longs, les palmures plus entières. Elles marchent
plus mal, -vivent plus exclusivement de poissons et d'insectes, et plongent
plus souvent. (1)
Parmi elles on peut distinguer
LES MACREUSES, (2)
. Pl. 98 , fig. t.
A la largeur et au renflement de leur bec.
La MACREUSE COMMUNE (Anasnigra. Lin.), Enl. 072. Naum. snp. 14.
f. 28 et 29. Brit. Zool. pl. Q. 6. Wils. Am. VIII. LXXII. 2.
. Pl. 98, fig. 1.
Toute noire, grisâtre dans sa jeunesse, le bec très large, garni, sur sa
base, d'une protubérance. Elle vit en grandes troupes, le long de nos
côtes, principalement de moules. La jeune femelle est An. cinerauus,
Naum., 1. c. , 00, f. 91-92.
La DOUBLE MACREUSE (Anas fusca. Lin.), Enl. 956. Frisch. 165.
Naum. I. c. Slip. f. 15 et le. Wils. i.xxn. 3.
En diffère par une taille plus forte, par une tache blanche sur l'aile,
et par un trait blanc sous l'oeil. Sa trachée a dans son milieu un renflement
circulaire aplati verticalement.
La MACREUSE A LARGE BEC [Anas perspicillata. Lin.), Enl. 995.
Edw. 155. Wils. Am. VIII. LXVII. 1.
A du blanc & l'occiput et derrière le cou, et la peau nue et jaune de
la base de son bec entoure aussi ses~yeux. '
La Nouvelle-Hollande en fournit "une espèce maillée, remarquable
par un grand fanon charnu qui lui pend sous le bec. (An. lolala.) Nat.
mise., VIII, pl. 255 et col. 406. (3)
(1) Cette division fait le genre rLAnrpos,
Brehm, ou HYDROBATES , Tem. ; ou FULIc
o u , Ch. Eonap.
(a) Le nom de Macreuse vient peut-être
de ce que cet oiseau passe pour un manger
maigre. M. Fleming le rend par OIDE-
(3) Ajoutez \ Anas mersa et leucocephala
PALMIPÈDES.
On peut encore séparer
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LES GARROTS, (i)
PI. 98, %. »>
Dont le bec est court et plus étroit en avant; et h leur tête, on peut
mettre les espèces dont la queue a ses pennes du milieu plus longues, ce
qui la rend pointue.
Telles sont :
le'cANARD DE TERRE-NEUVE (An. glacialis. Lin.), Enl. 1008. Edw. 280.
Naum. 52. f. 76. Wils. Am. VIII. LXX. 1. 2 . — Le jeune mâle. Enl. 999.
Nauin. 62. f. 76. B. l'adulte en plum. de noce. Edw. 156.
Pl. tjS. %.
Blanc, une tache fauve sur la joue et le côlé du cou ; la poitrine, le
dos, la quene, une partie de l'aile noirs. C'est, dé tous nos canards,
celui qui a le bec le plus court. Sa trachée, ossifiée vers le bas, a d'un
côté comme cinq vitres carrées, simplement membraneuses, au-dessous
desquelles elle se renfle en une capsule osseuse.
Le CANARD ARLEQUIN (Anas histrionica. Lin.), Enl. 798. Wils. Am! VIII,
I.XXII. 4. Edw. 99. Naum. 1. c. 62. L 77. et la femelle (Anas minuta), 799.
Edw. 197.
' Cendré, le mâle bizarrement bigarré de blanc; le sourcil et les flancs
roux.
L'une et l'autre nous viennent en hiver, mais à des intervalles
éloignés.
Les Garrots ordinaires ont la quëue ronde ou carrée.
Le GÂliHOTproprement dit (An. clangula. Lin.), Enl. 802; le jeune (AÏ.
glaucion. Lin.) (2., Frisch. 181. 182. Naum. I. c. 56. f. 81. 82. Wils. Am.
Vlll. îixvn. 6.
Blanc; la tête, le dos, la queue noirs; une petite tache en avant de
Voy. de Pallas, trad, franç., pl. v el
Naum., Sup.,' 40, f. 70, 80;
L'An. brachyptera, Lath., Voy.
Freyc,, pl. xxxix.
(1) M. Leach les nomme CLAHOOLA.
fa) Glaucion, nom grec d'un canard,
ainsi appelé à cause de la couleur de ses
yeux.