
 
		OISEAUX.  
 La  MAUBÉCHE  NOIRATRE  (Tringa  maritima.  Brün.)  Jr.  nigricans  
 Montag. Trans,  (in.  IV,pl .n,  f.  2. Brit.  zool.  in-fol.,  pi.  e.  2. S. 1.  
 Un  peu  moindre  que  la  précédente;  grise,  à  manteau  noirâtre,  ondé  
 de  blanchâtre  sur  les  ailes,  h  ventre  blanchâtre.  Elle  est  plus  rare  en  
 France,  mais  commune  sur  les  côtes  de Hollande.  Ne  se  repose  que  suites  
 pierres.(1)  
 LES  SANDERLINGS  
 (ARENABIA.  Bechst.  Calidris.  Vigors.)  
 Pl.  80,  fig.  a.  
 Ressemblent  en  tout  aux  maubèches,  excepté  en  ce  seul  point,  qu'ils  
 manquent  tout-à-fait  de  pouce  comme  les  pluviers.  
 L'espèce  connue  (Charadritts  calidris  (a),  Gm.)  Briss.,  V,  pl.  xx  $2- 
 Vieill.,  gai.  2.34 ; est en  hiver grisâtre dessus,  blanche  dessous  et au  front'  
 avec  des  a iks  noirâtres  variées  de  blanc,  Wils.,  VII,  Lix,  A ; en  été,  soi!  
 dos  est  tacheté  de  fauve et  de  noir,  et  sa  poi trine  piquetée'de  noirâtre  
 (Char,  rubidus.),  Wils.,  VII,  LXIII, 3. (2)  
 LES  ALOUETTES  DE  MER  
 (PELIDNA.  Cuv  )  
 Pl.  So,  fig. 3.  
 Ne  sont  que  de  petites  maubèches  à  bec  ün  peu  plus  long  que  la  tête.  
 La  bordure  de leurs  pieds  est  insensible.  
 (1) Ajoutez en  espèces  d'Europe  :  Tr.  
 Temmenkii, Leisler,  col. 41,  1 ;  
 Ts.  minuta,  Leist.,  IVaum.,  21. F.  5o  
 En esp.ctrang.  ; Tr.  leucoptera, Gm.  
 La tli., Syu. Iir,  pl.  motn; ,  
 Tr.  albescens,  Temm.,  coL 41  1 ;  
 Tr.  maculata, Vieül., Diet. ;  
 Tr. pusilla,  "Wits.,  pl. xxxvil,  4.  
 .  (2) It a  été  confondu avec l'alouette  de  
 mer  en plumage  d'hiver,  autrement  petite  
 Maubèche,  ou  Tr.  arenaria. Brisson, notamment, 
  donne la description d'un  oiseau '  
 et la  figure de  autre. Le Calidris tringoïdes, 
  Vieill.,  gai.  234, paraît  une mauvaise  
 figuré de cet oiseau en plumage d'été.  
 ÉCHASSIERS.  
 VALOUETTE  DE  HIER on PETITE  MAI BÊCHE  (Tringa  cinclus  et  alpilia).  
 pfc 80, fig. 3.  
 D'un  tiers moindre  que la grande manbèchè,  est,  comme  elle, en  hiver,  
 cendrée  dessus,  blanche  dessous,  à  poitrine  nuagée  de  gris  (Wils.,  VII,  
 LVII, 3) ;  en  été, elle p rend  en  dessus  un  plumage  fauve tacheté  de noir  ;  
 de  petites  taches  noires  sur  le  devant  du  cou  et la poitrine/et  une  plaque  
 noire  sous le ventre. C'est  alors Y Alouette  de mer  à  collier  ou  Tr.  alpina,  
 Gm.,  ou  Tr.  çincKis,  B.,  enl.,  862 ; Wils.,  VII,  Lvl,  2.  L'Alouette  de  mer  
 ordinaire  (Tr.  cinchis,  L.j,  enl.  851,  est  un  état  intermédiaire.  (1)  
 LES  COCORLI n e  diffèrent des  alouettes  de  mer  que  parce  que  leur  bec  
 est t in  peu  arqué.  
 L'espèce  connue  {Scolopaa:  suiurevata,  Gm.;  Nitmenius  africatvus,  
 Lath.),  Naum.  21,  f.,  28  e i io. ;  f-, 27,  est,  en  .hiver,  noirâtre  en  dessus,  
 ondée  de grisâtre,  et  blanchâtre  en  dessous ; en  été,  elle  a  le  dos  tacheté  
 de  noi r  et  de  fauve, les ailes  grises  et  le  cou  et  le  dessous  du  corps  roux.  
 On  la  rencontre  partout,  mais  toujours  très  rare.  
 LES  FALCINELLES  (2)  
 _P1.  So, fig. 4.  
 Ont  le  bec  u n  peu  plus  arqué  que  le  COCOKLI,  et  de  plus  ils  manquent  
 de  pouce.  !  
 On  n'en  connaît  qu'un  (Scol.  pygmoea  (<i>„  L.),  originaire  d'Afrique,,  
 mais  qui  a  été  vu  quelquefois  en  Europe.  
 LES  COMBATTANS  
 (MACHETES.  Cuv.)  (3)  
 1  M.  81,  I%.'I.  
 Sont  de vrais maubèches  par  le por t  et p a r  le bec ; seulement  la  palmure  
 entre  leurs  doigts  extérieurs  est  à-peu-près  aussi  considérable  que  dans  
 les  chevaliers,  les  barges,  etc.  
 _ ' W . X c i  ïient  proWtëmeni  Tringa ma-  On a eu tort de nier que eét oiseau manque  
 cnyiera. Spix, xmi.'  de pouce.  
 (2) M .Vieillot a changé ce nom envÉ'aoiiA"  (3);"%^;,  pugnator.ms 
 lÀiî,fiKC„s,  
 («)  PI- 80, «g..4.