OISEAUX
est excellente. Elles forment, avec di verses espèces étrangères, une tribu
à jambes réticulées dont les plus remarquables sont :
Le PLUVIER DORÉ {Char, pluvialis. Lin.), Enl. 904. Friscli. 216. Naum.
L e. 10. F. 14. Wils. Am. VII. LIX. 6.
. ni. 69, % ai
Noirâtre, pointillé de jaune-sur les bords des plumes; à ventre blanc.
C'est le plus commun. Il se trouve par tout le globe. Le nord eu produit
un qui ne diffère presque que par sa gorge noire (Char. àpricarius},
Edw., 140; Naum., II, f. 15; Wils., Am., VU, LVII, 4. Quelques-uns
disent que c'est le jeune.
Le GEIGNARD {Char, morinellus. Lin.), Enl. 832. Naum. 12. f. 16-17.
Gris ou noirùtre, à plumes bordées de gris-fauve, un trait blanc sur
l'oeil, poitrine et haut du ventre d'un roux vif, bas-ventre blanc.
Le PLUVIER A COLLIER {Char, liiaticula. Lin.), Enl. 920. Friscli. 214.
Brit. Zool. PI. P. Wils. Am. V. xxxvir. 2.
Gris dessus, blanc dessous, un collier noir au bas du cou, très large
en devant; la tôle variée de noir et de blanc; le bec jaune et noir. On en
trouve en ce pays-ci deux ou trois races ou espèces différentes pour la
taille et pour la distribution des couleurs delà tête (1). Cette distribution
de couleur se répète, à peu de chose près, sur plusieurs espèces étrangères.
(2)
Beaucoup de pluviers étrangers ont les jambes écussonrîées; ils forment
une petite division, dont la plupart des espèces portent des épines
(1) Ch. minor, Meyer, enl. 921 ; Wils.,
"VII, LIX, 3; Naum., i5, f. 19 J ou Ch.
curontcïis, Lalh., à bee tout noir ;
Ch. caution us, Lr.tli., ou albifrons,
Meyer, dont le Ch. oegyptius pourrait èlrc
la femelle. Son collier est interrompu.
(2) Char, voeiférus, enl. 286 ; Wils.,
VII, u x , 6 ;
Char, indicus, Latli. ;
Char. Azarai. T.. col". i34 :
Cliai. melanops, Vieill., gai. 235, ou
Ch. nigrifons, Cuv., col. 47 x ;
Char. JVilsonU,Wils., Am. IX, T.ntit,^.
A j . , en espèces très voisines, bien que
sans collier : Ch. pecuarius, T., col. 18 3- •
Ch. nivifrons, Cuv.
Char, ruftcacapillus, T., col. 4." 2 ;
Ch. monachus, Temm. ;
Char, grise us, Lath.
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aux ailes ou des lambeaux charnus à la tôle; quelques-unes réunissent
ces deux caractères, (l)
LES VANNEAUX,
(vANELLUS. Bechst . TUINGA. Lili.) (2)
Pl. 69 , fig. I 4.
Ont Je même bec que les pluviers, et ne* s'en distinguent
que par la présence d'un pouce, mais si petit qu'il ne peut
l oucher terre ;
Encore la première tribu, les VANNEAUX-PLUVIERS (SQUAT AROLA, Cuv.),
l'ont-ils à peiue perceptible. On la distingue par son bec renflé en dessous,
et dont la fosse nasale est courte comme aux oedienèmes. Ses pieds sout
réticulés : ceux du pays ont tous la queue rayée de blanc et de noirâtre.
Ils ne forment, dit-on, qu'une espèce, que ses variations de plumage ont
l'ait multiplier. Elle va de compagnie avec les pluviers.
Le VANNEAU GRIS {Tringa squalar ola) y Eni. 854.
Grisâtre en dessus, blanchâtre av« c des taches grisâtres en dessous,
est le jeune avant la mue. Le Vanneau varié {Tringa varia), enl. 923,
blanc, tacheté de grisâtre, manteau noirâtre, pointillé de blanc, com-
( 1 ) Espèces à pi.étls écUssonnés, non armées
: Char, coronatili, enl. Soo
Char, melanocephalus, enl. 918, Saviguy,
Egypt. Ois., pl. vx. f. 4, «'ont
M. Vieillot fait son genre PI.OVIANUS, gai.,
pl. xxni . Il a le bec un peu plus gros que
les autres.
Espèces armées : Char, spinosità (<n,
enl. Sor ;
Chdr. cayanus, enl. S33.
Espèces à lambeaux : Char. pilcatus,
enl;* 834 V
Char, h i/o bus, enl. 880.
Le Char, cris lattis, Edw., 47, parait le
ii.cme que \e spinosus.
(2) Tiinga, ou plutôt tiynga, nom grec
d'un oiseau de la taille de la grive, qui
fréquente les bords des eaux, et remue la
queue. Arist. Il paraît que c'est Linnoeus
qui en a fait celte application, mais il faisait
entrer dans son genre Tringa beaucoup
d'oiseaux. autres que les vanneaux,
surtout des maubéches.
{a) l'I. 69, fig