
 
		354  OISEAUX.  
 au  front; son  bec  est  orangé,  noir  à  sa  base  et  au  bout  Ans.  segetum,  
 Meyer.), enl. 985; Frisch. 165; Naum.,  l.,c. 42, f. 61.  
 Nous  voyons assez souvent en  hiver,  
 VOIE  RIEUSE  (Anas  albifrons.  Gm.), Edw.  163. Naum.  t "  éd. 43. f. 62.  
 Grise,  h ventre noir, à  front  blanc.  
 t e  nord  des deux continens en produit  une quatrième  espèce.  
 VOIE  DE NEIGE  (An.  hiperbórea.  Gm.), Wils. Am. VIII. i x vm.  6, et le  
 jeune  ixix.  5. Naum.  1™ éd.  suppl. pl. sa.  f. 46.  
 Blanche, à bec et pieds rouges,  à pennes  des  ailes  noires  au  bout,  qui  
 s'égare aussi quelquefois lors des grands ouragans  d'hiver  dans nos  pays  
 tempérés.  Le jeune  est plus ou moins mêlé  de gris.  C'est VAn.  coerulescens, 
  Gm.,  Edw.,  15  ,  
 LES  BERNACHES  (i)  
 Pl.  96,6g.  Si  pl.  9 7 >  fig.  i.  
 Se distinguent  des oies  ordinaires  par  un  bec  plus  court,  plus  menu,  
 dont les  bords  ne  laissent  point  paraître  au  dehors  les  extrémités  des  
 lamelles.  
 Le nord  de l'Europe  nous  envoie,  en  hiver,  l'espèce  si célèbre  par  la  
 fable qui la faisait naître sur  les arbres  comme un  fruit (anas  erythrojus,  
 Gm.,  ou  mieux,  anas  leucopsis  (a),  Bechst.),  enl.  865;  Frisch.  189;  
 Naum.  1. c.  39, f.  77.  
 Son manteau  est cendré,  son  cou  noir,  son  front,  ses joues,  sa  gorge  
 et  spn  ventre blancs,  le bec noir,  les pieds  gris.  
 Le CE AVANT Ci) (An.  berniela.  Gm.), Enl.  342, et mieux  Frisch.  156.  
 Naum.  1. c. 39. f. 78. Wils.,  VIII,  l h i i .  i.  
 Est du  même pays.  Sa tête,  son cou, les pennes de  ses ailes sont  noirs,  
 son  pnanteau  gris brun,  une  tache de chaque  côté  du  haut  du  cou  et  le  
 dessous  de la queue  blancs,  le bec noir,  les pieds  bruns.  
 (i)  l^irnaclc,  nom  écossais  de  \'Anser  fi) Gravant, corruption de grau ent (Catcucopsls, 
   ou  Bernache  proprement  dite.  nardgris).  
 Klakc, en celte langue, signifie une  oie.  
 I l  Pl. 97. H-  .  
 PALMIPEDES.  
 La BERN ACHE ARMÉE  OIE  D'AFRIQUE,  DU  CAP,  D'ÉGÏPTE,  ETC.  
 (An.  oegypliaca.  Gm.),  Enl. 379, 982,  983.  
 Remarquable  par  l'éclat  de  ses  couleurs  et  par  lepetit  éperon  de  ses  
 ailes,  appartient aussi  i  ce  sous-genre ;  on  peut  l'élever  en  domesticité,  
 mais  elle  a  toujours du  penchant  à  s'enfuir.  
 C'est  le  Chtnalopex  ou  l'Oie  renard,  révéré  des  anciens  Egyptiens  à  
 cause  de  son attachement  pour  ses petits.  (1)  
 LE  CEREOPSIS  Lath.  
 Pl.  97,  fig.  2  
 Est un oiseau  de la  Nouvelle-Hollande,  fort semblable  aux  bernaches,  à  
 bec  encore plus  petit,  dont la membrane  a  beaucoup  plus  de largeur  et  se  
 porte  un  peu  sur  le  front.  
 On  n'en  connaît qu'un,  de couleur  grise,  de la  taille de  l'oie [Cer.  cinereusiV), 
   Lat.),  col. 206; Vie¡11.. gai.  284.  
 LES  CANARDS proprement  dits  
 (ANAS.  Meyer.)  
 PI. 97,  fig.  3.  
 Ont  le bec moins  haut  que  large à  sa  base,  et  autant  ou  plus  large à  son  
 extrémité  que vers la  tête;  les narines  plus  rapprochées  de  son  dos  et  de  
 sa  base.  Leurs  jambes  plus  courtes  et  plus  en  arrière  leur  rendent  la  
 marche  moins  facile qu'aux  oies;  ils  ont  aussi  le  cou  moins  long;  leur  
 trachée  se renfle à sa bifurcation en  capsules  cartilagineuses  dont  la  gauche  
 est généralement  la plus  grande.  
 Les  espèces de la  première  division,  ou  celles  dont  le  pouce  est  bordé  
 (*) M.  Geoffroy Saint-Hilaire,  dans la  
 Ménagerie du muséum d'histoire naturelle,  
 art.  Oie d'Egypte.  
 Ajoutez Y An. magellanica («), «ail, 1006;  
 An. antarctica, qui en est fort voisin, Mus.  
 caris., 37, et Voy. delà Coquille, Zool., 5o ;  
 (a)  Pl. 96, fig. 3.  
 An. lencoptera, Brown.,  II.,  40 ;  
 Anas ruficollis ou torquata, Pall.,  S pic.,  
 VI, pl. iv, qui  dit-on, vient aussi jusqu'en  
 Allemagne ;  
 An.  coromandelica, enl. 949, 959 •  
 An.  madacascariensis,  enl.  770.  
 (¿)  Pl.  97,  fig.  2 .  
 4.6: