
 
		OISEAUX.  
 LES  BARGES  
 (LIMOSA. Beeilst.) j f i ^ j :  
 79.  3.  
 Ont  le bec droit, quelquefois même légèrement  arqué  vers  le  haut,  et  
 e ncore plus long que les bécasses.  Le sillon  des narines règne jusque  tout  
 près de  l'extrémité  qui  est un'peu  déprimée et mousse, sans sillon impair,  
 m  pointillure. Il y a une  palmure entre  les bases de leurs doigts  externes.  
 Leur  taille est  beaucoup  plus  élancée  et  leurs  jambes  plus  élevées  que  
 celles  des  bécasses;  elles  fréquentent  les marais  salés et  les  bords de  la  
 mer*  
 La  BARGE  ABOÏEUSE  ou  A  QUEUE  RATÉE-  {Scol.  leucop/,oea.  Lait,  et  
 lapomea.  Gin.)  Le  jeune,  Brit.  zool.  pl.  xm.  Briss. v. pl. xxiv.  (. 2.  Et  
 l'adulte en plumage d'été  Eni. 900.  (2)  
 En hiver,  gris-bran,  foncé, à plumes bordées de blanchâtre,  poitrine  
 gris-brun;  dessous  blanchâtre,  croupion  blanc  rayé  de brun,  etc.  En  
 été,  rousse,  à dos  brun.  La  queue  toujours  rayée  de  blanchâtre  et de  
 noirâtre.  .  
 L a  BARGE  A  QUEUB  NOIRE  (Scol.  oegocephala  et  belgica.  Gm.  Limosa  
 melanura.  Leisler.) Le pîum. d'hiver , enl.-874; celui d'été,  ib. 9ie.  
 Pl.  79.  iig.  3.  
 En  hiver,  gris-cendré,  plus  brun  sur  le  dos,  ventre blanc;  en  été  
 tête,  cou  et poitrine roux,  manteau  brun  tacheté de roux,  dessous  rayé  
 Le Chevalier  njert, Briss.  et Buff.  (Rallus  
 benghalènsis,  Gm.),  Albin,  III,  90,  est  
 encore  de  ce genre,  et ne paraît  même  pas  
 différer delà  variété  représ.  enl.  922.  
 N.B.  Il  n'y  a que cette  deraièreplanche  
 qui  représente  bien le bec propre à ce petit  
 sous-genre.  
 Ajoutez  une  espèce  bien  distincte  du  
 Brésil  : Rhynchoea  kilarea  (a), Val.  Bullel.  
 des se. de Ferussac,  2® cali.  
 f r) M. Vieillot  a changé ce  nom  en t,im:ictJtA, 
   gai.  243.  
 ¡ ¡ I  Gmelin a fait de cet  oiseau jeune une  
 variété de l'espèce suivante,  et cite la ligure  
 de Brisson,  sous  Scol.  glottis,  qui  est  un  
 chevalier.  L'adulte  est son  Scol.  làponicd.  
 Le  Limosa  Meyeri,  Leisl.  et  Temni.,  est  
 cette espèce  en  plumage  d'hiver,  et  L'un,  
 rufa,  la  même en plumage  d'été.  
 («)  Pl.  79,  fig.  2.  
 ÉCHASSIERS.  Ô03  
 de bandes brunes,  rousses  et  blanches ;  queue  toujours  noire,  liserée  
 de blanc au  bout.  
 Ces deux oiseaux ont  le double de hauteur  de  la bécasse. Leurs  changemens  
 de plumage ont donné lieu à plusieurs multiplications  d'espèces.  
 Le dernier  couvre  en  été  les  plaines  de  la Nord-Hollande.  Son  cri est  
 très aigre,  comme celui d'une chèvre. (1)  
 LES  MAUBÈCHES  
 (CALIDR1S. Cuv. TRINGA. Trmm.) (2)  
 Pl.  80,  fig.  r.  
 Ont le bec déprimé  au  bout,  et  le  sillon  nasal  très  long,  comme  les  
 barges,  mais ce bec  n'est  généralement  pas plus  long  que  la  tête ;  leurs  
 doigts,  légèrement  bordés, n'ont  point  de  palmure  entre  leurs  bases,  et  
 leur pouce  est  à-peine  assez  long  pour  toucher  à  terre;  leurs  jambes  
 médiocrement  hautes,  et  leur  taille  raccourcie,  leur  donnent  un  port  
 plus lourd qu'aux barges. Elles sont aussi beaucoup  plus petites.  
 La  MAUBÈCHE,  SANDPIPER  et  CANUT,  des  Anglais  {Tringa  grisea,  Tr.  
 einerea  et Tr. cànutiis.  Gm.), Enl. 366. Edw. 276. Wils. VII, lyii. 2.  
 Pl.  80,  iig.  I.  
 Dans son plumage  d'hiver,  elle  est cendrée  dessus,  blanche  dessous,  
 tachetée de noirâtre devant le cou  et la poitrine. Dans son plumage d'été  
 {Tr.  islandica,  Gm.  ou  Tr.  rufa,  Wils.,  VII, LVII,  5),  elle  a  le  dessus  
 tacheté de fauve et de noirâtre,  le dessous roux. Le Tr.  noevia,  enl.  365,  
 est  un  état  intermédiaire.  Toujours  les  couvertures  de  la  queue  sont  
 blanches,  rayées  de  noirâtre  et  ses pennes grises.  Presque  de la  taille  
 d'une bécassine.  
 (1)  Ajoutez  Scoi,  fedoa,  Lin.  ;  "Wils.,  
 Am.  VII,  pi,  i.vi,  4,  ou  la  Barge  marli  
 ree ;  
 Limicidà  mormorata,  Vieill.,  gal.  243.  
 Ou pourrait  distinguerle Scol.  terck,  ou  
 Se.  cinerea,  Gmel.;  Guldenst.,  Nov.,  act.  
 petrop.  XIX,  pl.  xix,  qui  a  le  bec  recoûrbé  
 vers le haut  et  les pieds à  demi  palmés. 
 ; 
 a  Il  conduit aux  avocelles.  
 (2)  Càlidris,  oiseau  cendré  et  lâcheté,  
 fréquentant.les  rivières  et  les  bois.  Arist.  
 Brisson l'applique à  lgrandeMaubèchc.