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celle d'ane infinité de vaisseaux du reste du Corps.-Ainsi
les oiseaux respirent, à certains égards, par les rameaux
de leur aorte comme par ceux de leur artère pulmonaire,
et?]?énergie de leur irritabilité,est en proportion de leur
, quantité de respiration Tout leur corps est disposé
pour tirer parti de cette énergie.
Leurs extrémités antérieures, destinées à les soutenir
dans le vol, ne pouvaient servir ni à la station, ni à la
préhension; ils sont donc bipèdes, et prennent les objets
à terre avec leur bouche ; ainsi leur corps devait être penche
en avant de leurs pieds;4les cuisses se portent donc:
en avant, et les doigts s'allongent pour lui former une
base suffisante (•). ^.e bassin est très étendu en longueur
pour fournir des attaches aux muscles qui supportent le
tronc sur les cuisses; i l existe même une suite de muscles
allant du bassin aux doigts', et passant sur le genou
et le talon, de manière que le simple poids de l'oiseau
fléchit les doigts : è?ëst ainsi qu'ils peuvent dormir perchés
sur un pied. Les'ischions? et surtout les pubis,«se •
prolongent'en arrière, et s'écartent p&ur laisSer#la place
nécessaire au développement-des oeufs.
Le cou et le bëe s'allongent, pour pouvoir atteindre à
terre; mais le prêinier a la mobilité nécessaire pour se
(ri Deux moineaux francs consomment «voisier, Mémoires de Chimie, tomel, paautant
d'air pur qu'un cochon d'Inde, La- ge -i 19.
M) Pl.
LES OISEAUX. 3
reployer en arrière dans la station tranquille. Il a donc
beaucoup de vertèbres. Au contraire, le tronc qui sert
d'appui aux ailes a dû être peu mobile; le sternum
surtout,- auquel s'attachent les muscles qui abaissant
l'aile pour choquer l'air dans le vol, est d'une grande
étendue, et augmente encore sa surface par une lame
saillante dans son milieu. Il est formé primitivement de
cinq pièces("): une moyenne, dont cette lame saillante fait
partie, deux latérales antérieures triangulaires pour l'attache
des côtes,.et deux latérales postérieures et fourchues,
pour l'extension de sa surface. Le plus ou moins
d'ossification des échancrures de ces dernières, et l'intervalle
qu'elles laissent entre elles et la pièce principale ,
dénotent le plus ou moins de vigueur des oiseaux pour
•Je vol. Les oiseaux de proie diurnes, les Martinets, les
Colibris, perdent avec l'âge toute trace de ces espaces
non ossifiés (4).
La foùrchétte produite par la réunion des deux clavicules
et les deux vigoureux ares-boutans formés par les
apophyses coracoïdes tiennent les épaules écartées, malgré
les efforts que le vol exige en sens contraire; la fourchette
surtout est d'autant plus ouverte et plus vigoureuse,
que l'oiseau vole mieux. L'aile soutenue par
l'humérus, par î'avant-bras et par la main qui est allon-
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OISEAUX.
(4) Pl. 1, fig.3.