
 
		5 2 2  OISEAUX.  
 .  L'espèce  d'Europe  (Glareola  austríaca  (oj,  Gm.j,  enl.  882;  Clareóla  
 pratíncola,  Leach.,  Trans.  lin., xiii,  pl. xn,  Naum.,  26,  F.  69,  est  brune  
 dessus,  blanche  dessous  et  au  croupion;  sa  gorge  est  entourée  d'un  
 cercle  noir;  la  base  de  son  bec  et  ses  pieds  sont  rougeâtres.  Il  parait  
 qu'on  la  trouve  dans  tout  le nord  de  l'ancien  mondeT (1J  
 Notre  dernier  genre  sera  celui  des  
 F L A M M A N T S ,  
 (pHaiNjcopTEBDs.  Lin. )  '  
 Pl. 87, %.  1  
 L'un  des  plus  extraordinaires  et  des plus  isolés parmi  tous  
 les  oiseaux.  Leurs  jambes,  d'une  hauteur  excessive,  ont  les  
 trois  doigts  du devant palmés jusqu'au  bout,  et  celui  de  derrière  
 extrêmement court ;  leur  cou,  non  moins grêle ni moins  
 long que leurs jambes,  et leur petite tête, portent  un  bec  dont  
 là mandibule  inférieure  est  un  ovale ployé  longitudinalement  
 en canal demi  cylindrique,  tandis que la  supérieure  oblongue  
 et  plate,  est  ployée  en  travers  dans  son  milieu  pour  joindre  
 l'autre exactement.  La fosse membraneuse des narines  occupe  
 presque  tout  le  côté  de  la  partie  qui  est derrière  le  pli  transversal, 
   et les narines  elles-mêmes sont  une  fente  longitudinale  
 du bas de la fosse.' Les bords  des deux mandibules  sont  garnis  
 de petites lames  transversales  très  fines,  ce  qui,  joint à  l'épaisseur  
 charnue  delà  langue,  donne  à  ces  oiseaux  quelque  rapport  
 avec les canards. On  pourrait  même placerles  flammants  
 parmi  les  palmipèdes,  sans  la  hauteur  de  leurs  tarses  et  la  
 (i)  Glareola  noevla, Gm.,  est  le  jeune  
 île l'espèce commune. /royczLeach, Trans.  
 lin., XIII,  pl. xi:, f.  s.  
 Ajoutez Glar. austraHs, Leacli, loc. cit.,  
 (a) Pl.  fig.  3.  
 pl. xiv,  ou  Glar.  isubeïla,  Vieill.,  gai.  
 »63 ;  '  
 Glar.  oriéntala,  Leach, pl.  X I I I  - 
 Glar. lar.tca (Aj, Temm., col. 399.  
 fi)  Pl.'Sr.:%.  1.  •  
 ECHASSIEKS.  
 nudité  de  leurs jambes.  Ils  vivent  de  coquillages,  d'insecles,  
 d'oeufs de poissons,  qu'ils pèchent  au moyen deleur  long  cou,  
 et  en  retournant  leur  tête  pour  employer  avec  avantage  le  
 crochet  de  leur  bec supérieur.  Ils  font  dans les  marais un  nid  
 de  terre  élevé,  où  ils  se mettent  à  cheval  pour  couver  leurs  
 oeufs,  parce  que  leurs  longues  jambes  les  èmpêchent  de  s'y  
 prendre  autrement.  
 L'espèce commune  (Phoenicoplents  rnher  (a)), enl.  Sa, est  haute de  trois  
 et  quatre  pieds.  Cendrée à mèches  brunes la  première  année,  elle  prend  
 dû  rose  aux  ailes  la  seconde;  ét  devient  pour  toujours,  la  troisième,  
 d'un  rouge  pourpré  sur  le  dos,  rose  sur  les" ailes.  Lés, pennes  des  ailes  
 sont  noires,  le bec jaune  et noir  au  bout,  les pieds  bruns.  
 Cétté  espèce  est  répandue  sur  tout  l'ancien  continent,  au-dessous  
 de 40«. On  en  voit  des  troupes  nombreuses  cliaque  année  sur  nos  côtes  
 méridionales;  elles remontent  quelquefois jusque vers  le  Rhin.  
 M.  Ternmiuk  pense  que  le  Flamant  d'Amérique,  tout  entier  d'un  
 ronge  vif, Wils.,  Am., VIII,  os,  et  Calesb.  73,  diffère  par  l'espèce  de  
 celui  de  l'ancien monde. (V}  
 l o  t e l "  f f i fyf ek.  -P1-;»?«,  le  jeûner  ou  flam."  
 m¿r.,GcoíS..-, Pllrrm,:.,»i,wr,T,vi\í..  •fA.,  Temm.,  col. 419,  Mulle.  
 :  fiff.  .  
 OISEAUX.