
 
		OISEAUX  
 La  GRUE  COMMUNE  \Ardea  grus.  !..  Grus  cùurea,  B e c h s l . ; ,  Eu l .  709.  
 Friselt.  10-t.  ISiiiira.  1 "  cil.  a.  f.  j .  
 Îfi/'î:»  
 Haut e  de  qua t r e  pi eds  el  plus ,  cendrée,  à  gorg e  noi r e ,  à  s omme t  de  la  
 tête  nu  et  r oug e ,  à  c roupion  o rné  de  l ongue s  p l ume s  redre s s é e s ,  et  
 c r épue s ,  en  pa r t i e  noi r e s ,  est  c é l èbre  de  tous  l e s  t emp s  p a r  les  mi g r a - 
 l i ons  qu'el le  fait  cha que  a u t omne  du  no rd  au  midi ,  et  chaque  pr int emps  
 en  s ens  cont r a i r e ,  en  t roupe s  aus s i  nombr eus e s  q u e  l j ien  o rdonné e s .  
 l : i le  mang e  du  grain  dans  l e s  champ s ,  ma i s ' d l è  préfère  les  insectes  et  
 les  ve r s  q u e  lui  fourni s sent  les  cont r é e s  ma r é c a g ens e s .  L e s  anc i ens  ont  
 be auc oup  pa r l é  de  ces  oi s e aux,  pa r c e  q u e  leur  chemin  pr inc ipa l  pa r a i t  
 ê t r e  p a r  la  Grèce-et  l'Asie  Mineure,  ( i f  I  
 On  ne  peut  pl a cer  qu' ent re  les  g rue s  el  les  hérons  
 Le  CODKUH  011  COURLlRt  (Ardca  Scolopaeeo.  Cm. ) ,  En l .  8 4 8 .  (2)  1  
 Dont  le  bec.  plus  grêle  et  un  peu  plus  fendu  q u e  celui  des  g rue s ,  s e  
 r ende  vers  le  de rni e r  t ier s  de  sa  longueur ,  el  dont  les  doigt s ,  tous  a s s e z  
 longs ,  n'ont  a u c une  p a lmur e .  Il  a  les  moeu r s  et  la  taille  dos  hé rons  e l  le  
 p l uma g e  brun  ave c  de s  pinc e aux  blancs-Sur  le  cou.  
 E t  1«  CAl'RALJi.[ecrtptca.  I l i p . J  'SJ i :  v u l g .  PETIT  PAO«  DES  ROSES  
 on  OISEAU  DU  SOLEIL  {Ard.  IMim,  t . ) ,  Enl . . 7 x 5 .  ,  
 K.  s M i f e * ; .  •  
 ,  le  bec,  plus  grêle  q u e  celui  des  g rue s ,  ma i s  m u n i ' ¿  une  fos se  "  
 na s a l e  s embl abl e ,  est  fendu  j u s q u e  s ous  les  y eux  c omme  aux  hé rons  
 ma i s  s a n s  avoi r  de  peau  nu e  à  s a  ba se.  C'est  un  oi seau  de  la  taille  d'une  
 !?.) A  cc  geni-C appàrliénneut  eacore  la  
 Or.  du  Canada  [ J r d . càmdénsis,  Edw, ,  
 133} j  
 L a  Griiea  collier,  ènl.  i>G5,  
 Et  la  Or ut  des  Indcs,  Echv., 4.5  [Ani.  
 antifone),  Vigili, ,'gal.  a.56:  ;  
 La  Orue  bianche,  enl.  8S9.  \Ard,  americana), 
   et  la  Grue  gèantc,  Pali.,  It.  I I  
 a.  3o,  t.  I  [Ard.  gìganteaj,  qui  ne  nous  
 .Jìàraif  bifferei-  in  rien  de  la  Manche  ;  
 Enlm  la  Ontc/carohciilèn  'Atd.  carunmtcla), 
   qui  n'est  point  un  héron,  comme  
 l'a  cru  Gmelin.  
 :  fi)  C'est  de cet  oiseau  que M. vieillot  a  
 fait son genre Aramits,  gai., p.  25a  ;  Snix,  
 pl.  ,9't)  1b nomme  Ralltis  nrdecides.  - 
 (3) RI. Vieillot a changé  ce noni en  celui  
 d'Ifélius.  
 ÉCHASSIERS.  2 8 8  
 perdr ix,  à  qui  son  cou  long  et  inince,  s a  queue  l a r g e  et  étalée  e t  ses  
 j amb e s  peu  élevées  donnent  un  a i r  tout  di f férent  d e  celui  de s  aut r e s  
 oi s e aux  de  r i v a g e .  Son  p l uma g e ,  nuanc é ,  p a r  bande s  et  p a r  l ignes ,  de  
 brun,  de  f auve,  de  r o u x ,  de  g r i s  et  de  no i r ,  r appe l l e  les  p lus  be aux  
 papi l lons  de  nui t .  On  le  t rouve  le  long  des  r ivières  de  la  Guyane .  
 L a  seconde  tribu  est  plus  carnassière,  et  se  reconnaît  
 à  son  bec  plus  for t ,  à  ses  doigt s  plus  g r a n d s :  on  peut  
 mettre  en  tète,  
 L E S  S A Y A C O U S ,  
 (CAKCKOMA.  L i n .Mb  
 f i .  73,  <'.  
 Qui se  rapprocheraient  entièrement  des hérons par  la  force  
 (le leur  bec,  et le  genre  de nourriture  qui  en  résulte,  sans  là  
 forme  extraordinaire  de  ce  même  bec;  on  trouvera  cependant, 
   en  dernière  analyse,  que  ce  n'est'  qu'un  bec  de  héron  
 ou  de  butor  très  écrasé  :  il  est  en  effet très  large  de  droite  à  
 gauche,  et  comme  formé  de  deux  cuillers  appliquées  l'une  
 contre  l'autre  par  leur  côté  concave.  Ses  mandibules  sont  
 fortes  et  tranchantes,  et  la  supérieure  a  une  dent  aiguë  à  
 chaque  côté de  sa pointe;  les narines,  percées  vers  sa base,  se  
 prolongent  en  deux  sillons  parallèles  qui  régnent  jusque  
 vers  sa  pointe.  Les  pieds  ont  quatre  doigts,  tous  longs,  et  
 presque  point  de membranes;  aussi  ces  oiseaux  se  tiennentils  
 sur  les  arbres  aux  bords  des  rivières,  d'où  ils  së  précipitent  
 sur les  poissons,  qui  font leur  nourriture  ordinaire.  Leur  
 démarche  est  d'ailleurs  triste et leur  attitude  enfoncée  comme  
 celle  des  hérons.  
 L'espèce  c onnue  (Omc r ama  cochlearia,  L.),  enl .  (%3 S  e t 3 6 0 ,  Vi c i l l . ,