
 
		im  OISEAUX.  
 Le  en AVE  D'EUROPE  [Corvus  gracuhts.  Lin),  En!. 256. Naum. 57.  2.  
 Vieillot,  galer.  I03.  '  
 Pl.  44,  fig.  i.'  
 Est  de la  taille  d'une  corneille,  noir,  à  bec et à pieds rouges ; ses  ailes  
 atteignent  ou  dépassent  le  bout  de  sa  queue.  Il  vit sur  les  plus  hautes  
 montagnes  des  Alpes  et  des Pyrénées,  et  y  niclie  dans  les  fentes  des  
 rochers  comme  le chochard,  mais  il  est  moins  commun,  et  se  réunit  
 inoins  en  troupes. Les fruits  et les insectes  servent également  à sa  nourriture. 
   Quand  il descend  dans  les  vallées,  c'est  un  signe  de  neige et  de  
 mauvais  temps. (1)  
 LES  HUPPES  proprement  dites  
 (UPUPA)  
 I H . S  fig;  2.  
 Ont  sur  la  tête  un  ornement  formé  d'une  double  rangée  de  longues  
 plumes  qui  se  redressent  au  gré  de  l'oiseau.  (2)  
 (i)  On''ne  sait  quelle  combinaison  de  
 l'histpirc  de  ce  crave  avec  des  figures  défectueuses, 
   peut-être  de  quelque  courlis,  a  
 donné naissance  à  l'espèce  imaginaire  du  
 Crave  huppé  ou  sonneur  (Corvus  cmerita,  
 L.),  prétendu  oiseau  de  Suisse,  que  personne  
 n'a  vu  depuis  Gesner.  Mais  le  Con\  
 affinis,  La th.,  paraît  un  vrai  crave,  et  
 nous  en  avons  une  espèce  toute noire  de  la  
 Nouvelle-Hollande.  
 (?)  Ce  nom  de  huppe,  formé d'après  le  
 cri  de  la  huppe  commune:,  est  devenu  en  
 français le nom  de l'ornement  qu'elle  pôrle  
 sur  la  tète,  dans  quelque  oiseau  qu'on  le  
 retrouve.  
 PASSEREAUX.  
 Nous en  avons  une  en  Europe.  
 La HUPPE COMMUNE {Upupa  epops),  Lin.  enl.  52. Naum.  142.  
 Pl. 44 * fig- 2.- 
 D'un  roux  vineux,  les  ailes  et  la queue  noires,  deux  bandes  blanches  
 en  travers  sur  les  couvertures,  et  quatre  sur  les  pennes  de  l'aile.  Elle  
 cherche  les insectes  dans  la  terre  humide,  pond  dans des trous  d'arbres  
 ou  de murailles,  et  nous  quille  en  hiver,  (t)  
 La HUPPE  DU CAP (Upupa  Cape/isù),  Enl.  697.  
 Se lie  plus  particulièrement  aux  craves,  parce  que  les  plumes  antérieures  
 de sa huppe,  courtes  el  fixes, se dirigent en  avant et  couvrent  les  
 narines.  
 LES  PROMEROPS,  Briss.  
 PM4.  fig;  3.  
 N'ont  point de  huppe  sur  la  téte,  et portent  une  très  longue queue;  leur  
 langue,  extensible  et  fourchue,  leur  permet,  dit-on,  de  vivre  du  suc  des  
 fleurs,  comme  les souï-mangas  et  les  colibris. (2)  
 "(i) Ajoutez à la huppe d'Afrique,  Upupa  
 minor,  Vieill.,  promerops,  pl.  n,  et  gai.,  
 pl.  i.84 j Vaill.,  prom.,  a3.  
 (a)  M.  Vieillot,  dans  sa  galerie,  pl.  
 CLXXXV, a  changé  le  nom  de  Promerops  en  
 Falcinellus.  Ori ne connaît bien quel' Upupa  
 promerops,  ou Merops  caffer  [a], enl.  637,  
 qui  est  le  Sucrier  du  protea,  Vaili.,  Afr.  |P  
 M.  Vaili,  croit  que  \'Up.  fusch,  Gm.,  
 ou  papuensls,  Lath.,  enl.  368,  est  la  femelle  
 de  l'Êpimaque  à  parerneus  frisés,  
 enl.  639'.  
 L'Up. paradisoea,  Seb. I,pl. xxx,  8, n'est  
 („)  Pl. 44,  fig-  Ë  
 OISEAUX.