1 0 1 OISEAUX.
Quelques-unes ont au moins des portions de peau dénuées de plumes
sur les joues. (I)
Même, dans celles qui n'ont aucune partie nue, on observe encore
quelquefois des dispositions singulières dans le plumage. (2)
(») Le Merops p/uygius, Shaw., Gen.
Zoo!., VIII, pl. xx ;
Le Goruck, Vieill., OU. dor. II, pl.
lxxxvih (C. goruck, Sh ) ;
Le Fuscalbin, id., ib., pl. lxi ( C. lunata
) ;
Le Graculé, id., i b , pl. i.xxxvn [C. gruculina
) ;
Le Polochion, Buff. ( Merops moluccensïs,
Cm.);
Le Ph. à oreilles jaunes, Less. Voy. de
Duperrey., pl. ai bis, et quelques espèces
nouvelles, appartiennent à cette divisiou.
(a) Nommément dans le Merops Novoe-
Bollandioe, Gm. et Brown, 111,, IX, ou
Merle à cravate frisée Vaill., Âfr., ou
Merops circumatus, Lath, et Sh:iw, Gen.
Zool, VIII, pl. XXII. Ce son! les plitmes
des oreilles qui dèsceudent en te frisant
presque sur le devant de la poitriue.
Melliph. auricomis, Swains., Zool., III.,
p. 43.
Aj. Certh.aariciilala}Y îeill., Ois. dor.,85;
C. Rovoe—UoUandioe. ib:, 7.
Les espèces de ce genre qui n'ont point
de ces sortes de singularités, sont les
Certhla xantotus, Sh., Vieill., Ois. dor.,
II, pl. 84 ;
C. australasiana} ib., 55 ;
C. mellivora. ib., 86 ;
C. coerulea, ib., 83;
C. scniculus, ib., 5o
Je crois même que le Cap noir, Vieill..
pl. 60 (Cerlhia cucullata, Sh.), doit y
appartenir, malgré la longueur de son bec;
Merops nigerf Gm., ou fascicuîatus,
Lath., ou Gracula nobilis, Mer rein. Beytr.
Faso.., I , pl. 11, en est encore pins probablement.
Dans aucun cas, Ce ne peut être
un guêpier.
J e place encore parmi ces philédons le
Verdin de la Cochinchinef enl. 643, qui
est le deuxième Turdus malabaricus, u°
i a 5 , de Gmel. (car le premier,n° 5i, est
un martin ) ,
Et le Certh. cocincinica, Sh., Vieill.,
77 et 78.
Aj. le Philéd. cap nègre, Temm. ( Certhia
atricapilla, Latli.), col. 335, r ;
Le Philéd. moustac. ( Melliph. mystacalis,
Temm.), ib., a;
Le Philéd. grivelé ( Melliph. maculala,
T.), col. 29, 1;
Le Philéd. réticulé {Melliph. reticulata).
'ib., 2 ;
Le Philéd. à joues blanches ( Melliph.
leucOtis), col. 435;
Le Philéd. Dumerilii, Voy. de Duperr.,
pl. XXI,
Et peut-êlre le Turdoïde à tête blanche,
Ruppel, av. 4.
Les Philédons à bée grêle et lung,
comme le Ceithia cucullata de Vieill, forment
le genre myzomeÎ.a de M. Swainson.
(a) Pl. s6.fig. 1, ia> et 1b.
PASSEREAUX.
LES MAINATES
(EULABES. CUV.)
Tiennent de près aux philédons. Leur bec est à-peu-près
celui d u merle; leurs narines sont rondes et unies ; ils se distinguent
par de larges lambeaux de peau nue de chaque côté
d e l'occiput et une place n u e à la joue.
Linnoeus en a confondu deux espèces sous le nom de Gracula religiosa.(
1)
L'espèce des Intles (/?. indiens) Enl. 268, est de la taille d'un merle ,
noire, avec une tûche blanche vers la base des grandes pennes de l'aile.
Ses pieds, son bec et les parties nUes de sa téte sont jaunes.
L'espèce de Java (E.javanus), Vieill., gai., 95, a le bec plus large,
plus fendu, plus crochu au bout et sans échancrure. L'on devrait en
conséquence la placer à la suite des Rolles ; mais elle ressemble entièrement
à l'autre par tout le reste, et surtout par les lambeaux nus de la
téte. (2)
On dit que c'est de tous les oiseaux celui qui imite le mieux le langage
de l'homme.
1 (i) Ce nom de religiosa ne lui a été
donné qu'à cause d'un trait particulier rapporté
par Nontins (Mcd, Ind. or., p. 67^,
et étranger à ses moeurs naturelles. J'en ai
fait le nom générique en le traduisant en grec.
; (2) Rien ne. doit être plus désespérant
pour les méthodistes que cette différence
dç bcc dans deux oiseaux si semblab'es.