
 
		OISEAUX.  
 tues  comme  l'étourneau  ;  ce  sont  les  Sommes  ou  LAMPROTORHIS de  
 Temmink. (1)  
 Pl. i f  fig.  2.  
 - Certains merles ont  les becs  si grêles, qu'ils  se rapprochent  des  traquets  
 (les  Turdoïdes ou  ixos,  Tem.) (2); d'autres  ont le bec grêle, mais  
 droit  et  fort,  et  dans  le nombre  il  en est  à queue excessivement  fourchue  
 (les ENICURÉS. Tem. (3)  
 Il y en a aussi  qui se distinguent par  la  hauteur  de leurs jambes,  qui  
 leur  donne  une  apparence  d'échassiers |  ce  sont  les  GRALLIKES  de  
 M. Vieill., galer.  150, ou le TATOUS d'Oppel. Mèm. de l'Acad. de  Munich,  
 1812, pl.  vm.  
 Pl.  24, fig. 3, 3 a,  3 b.  
 Les  CRIN0KS (CRINIGER,  Tem.)  sont  des merles  dont  les  poils  du  bec  
 sont très forts, et  qui ont  quelquefois les plumes  de  la  nuque terminées  
 e n  soie.  Tel  est  l e  Çriniger  harlatus,  col.  88.  
 (i)  Turdus  mauritianus  (a),  Gm.,  enl.  
 ifH,  2,  et  col.  i4g;  
 Turd,  cantor,  Sonnerai, premier Voyage,  
 pl. I.XXZII;  
 Lamprotornis  metallicus,  Temm.,  col.  
 266. On  devrait distinguer  \eLampr.erythrophris  
 à cause de ses beaux sourcib ronges  
 formés par  des plumes  cartilagineuses.  
 (a)  Tels  sont  le podobé  (  T.  erythropterus, 
   Gm. ) ,  enl.  334 ;  
 Lajanfredic,  Vaill., Afr., m  ;  
 Le  grivetin,  id.,  n 8  ;  
 Le coudor,  id. , i  19 ;  
 Le  Turdus  triclias,  enl. 709,  a. Le teraU  
 boulan  ( Turd,  orientalis,  Gm.,  enl.  37?  
 2)  rapproche  ce  groupe  des  pies-grièches  
 à  bec droit.  
 Aj.  Ixos  chalcocephalus,  Tem.,  col.  
 453,1;  
 T. squammatus,  ib,  2 ;  
 R.  atriceps,  col.  187,  
 Et  surtout  T.  dispar,  col.  137, qui a sous  
 la gorge des plumes  rouges  cartilagineuses  
 comme les appendices de  l'aile du jaseur.  
 (3)  Mnicurus  coronatusy  Temm.,  col.  
 i l 3 ,  ou  Turd.  Leschenaultii,  Vieill.,  gai.  
 145  ou  Motacilla  speciosa,  Horsfield;  
 JEnic.  velatus,  Ti, col.  160. On les rapprocherait  
 à  aussi  juste  titre  des  Piesgrièches  
 à bec  droit.  
 («)  Pl.  24,  fig.  2,  2  
 PASSEREAUX.  
 lUiffon a séparé  avec  raison  des  merles  
 LES  FOURMILIERS,  
 (MYOTHEKA.  llig.)  (1)  
 Pl.  25, fig. X,  2.  
 Que  l'on  reconnaît  à  leurs  jambes  hautes  et  à  leur  queue  
 courte.  Ils  vivent  d'insectes,  et  principalement  de  fourmis.  
 On  en  trouve  dans  les  deux  continens.  
 Cependant  ies espèces de l'ancien  se font remarquer  par les  couleurs  
 vives de leur plumage  :  ce  sont  les  BRÈVES de  Buffon ( (2) Corvus  hrachyurus  
 (a), Gm., enl. 257 et 258, Edw., 324), auxquelles se sont jointes  
 depuis peu plusieurs autres  belles  espèces. (3)  
 Il  faut  y ajouter VAzurin (Turdus  cyanurus,  Lath., et Gmel.;  Corvus  
 ( t ) M. Vieillot a changé ce nom en MYRMOTHERA. 
   
 (2) M. Vieillot  a donné à ces oiseaux  le  
 nom  de PITTA.  
 ~  (3) Telles que Pitta  e/ythrogaster,  Cuv.,  
 enl.  212 ;  
 P.  gigas  Temm, col.  217;•  
 P.  cjanoptera,  id.,  ib.,  218;  
 P.  superciliosa,  C.  
 P.  strepitarti,  Leadbeater,  col.  333.  
 N.  B. La brève  des  Philippines,  enl.  89,  
 n'est  point  comme  l'avait  dit  Vailîaai,  
 celle  8 An gole,  Edw.,  324,  à  qui  on  
 aurait mis  une  lète de merle;  nousTavous  
 en  nature.  
 (a)  Pl.  25,  fig.  i,  xa,  ib.  
 OISEAUX,  ¡G|