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 culé;  mais  des lignes  longitudinales  étroites  sur  le  ventre,  et  quatre  
 ou  cinq  bandes  brunes  sur  la  queue.  Les  huppes  ne  se trouvent  que  
 dans  le mâle;  elles sont  si  petites,  et  il les  relève si rarement,  qu'elles  
 n'ont  presque jamais été  remarquées  et  qu'on  a long-temps  laissé cet  oiseau  
 parmi  les especes  sans huppes,  ou  qu'pn  en  a  fait deux  espèces.  Il  
 est répandu  presque  sur  toute  la  terre.  (1)  
 On  pourrait  réserver  le nom  de  
 CHOUETTES  
 (ULT7B&.  Cuv.j.  
 Pour les  espèces qui  ont  le  bec et  l'oreille des  hibous,  mais  non  leurs  
 pigrettes.Nous  n'en  possédons point  de telles  ici;  mais  il  y  en  a  dans  le  
 jiord des deux  continens,  par  exemple  :  
 La  GRANDE CHOUETTE GRISE DE LAPONIE  (Sir.  laponica.  Gm. ).  
 Presque  de la  taille de notre grand  duc ;  mélangée  de gris  et de  brun  
 dessus,  blanchâtre,  à  taches longitudinales  gris-brun  dessous. Elle  habite  
 les montagnes  du  nord  de la  Suède.  (2).  
 ( i )  Ajoutez  le  hibou  d'Amérique  (Str.  
 mexicana,  Gm.  ou  Str.  clamator,  Yieill.  
 Ara.,  20  ou  Sh.  longirostris,  Spix.  IX8 ,  
 qui  ne diffère presque  de  notre  hibou  commun  
 que  par  des  taches  plus  noires,  moins  
 lavées.  
 Le  hibou  tacheté  du  Cap.  (Sir.  a/ricana,  
 T.} col. 56, ou Str,  maculosa,  Vieil 1. gai»23.  
 ht  Hibou  à  gros  bec  (Str.  machrorhjnçhosy  
 T.)  col.  62.  
 Le  Hibou  à joues  blanches  (Str.  leucotis,  
 T . )  col.  6.  
 Le  Hibou  à  joues  fauves  ( Str.  otus,  )  
 Wils.  VI.  M.  8,  différent  de  Y Otus  d'Europe. 
   
 Le  Hibou  tacheté.  d'Amérique  (Str.  noevia,  
 La th .)  Wils.  III.  xix.  1,  dont  le  Str.  asio,  
 id.  IV.  x1.11.  1, est probablement  la  femelle  
 ou  le  jeune.  
 Le  Hibou  à  clapiers  (  Str.  cunicularia.  
 Moliaa  ) Ch.  Bonap., Am.  I.  vu.  a.  
 (2)  Aj.  La  Chouette  grise,  du  Canada  
 (Str.  nebulosa,  Gm.)  Vici H.,  17.  Wils  JV.  
 xxxni.  a.  
 DE  PROIE.  
 LES  EFFRAYES  
 (STRIX.  Savigny.)  
 Planche  la,  fig.  2.  
 Ont  l'oreille  aussi  grande  que  les  hibous  et  pourvue  d'un  opercule  qui  
 l'est encore  plus  que  celui  de  ces  derniers ; mais  leur  bec  allongé  ne  se  
 courbe  que  vers  le  bout,  tandis  que,  dans  tous  les  autres  sous-genres,  
 il  est arqué  dès  la  pointe.  Elles manquent  d'aigrettes;  leurs  tarses  sont  
 etnplumés, mais elles n'ont que  des poils à leurs  doigts. Le masque,  formé  
 par  les plumes effilées qui  entourent  leurs  yeux, a plus d'étendue, et  leur  
 donne une physionomie plus  extraordinaire  encore qu'aux autres  oiseaux  
 de nuit.  
 Planche  xa,  fig.  2.  «, b.  
 L'espèce commune  en  France  (-Sir.  flammea,  L.)  en!.,  440;  Frisch,  
 LXXXXVII, Naum.  47, 2,  paraît  répandue  sur  tout  le  globe. Son  dos  est  
 nué de fauve et de  cendré ou  de brun,  joliment piqueté  de points blancs,  
 renfermés chacun  entre  deux  points  noirs,  et  son  ventre tantôt  blanc,  
 tantôt  fauve,  avec  ou  sans  mouchetures  brunes.  Elle  niche  dans  les  
 tours, les clochers;  et c'est elle que  le peuple  regarde plus  spécialement  
 comme un  oiseau  de  mauvais  augure,  (l)  
 LES  CHATS-HUANS  
 (SYRNIUM.  Savigny.)  
 Planche  12,  fig.  3.  
 Ont  le disque  de plumes  effilées, et  la  collerette  comme  les précédens ;  
 ( I )  Ajout.  (Str.  badia,  T.)  col,  54. —  
 N.  Ii.  La  Chouette  à  queue  fourchue  du  
 Brésil,  cot.  43a,  n i  pavait  différer  de  l'effraye  
 que  par  l'empaillage.