
 
		OISEAUX.  
 milieu  de  l'Europe.  On  tlil  qu'il  va  aussi  par  terre  à  la  recherche  des  
 fourmis, ce  qui  l'a-fait  appeler  pic  d'herbe,  mais Naumann  assure  que  
 cette opinion  est mal  fondée.  
 Le  nord-est  de  l'Europe  possède  un  épeiche  un  peu  plus  grand  que  
 notre  premier,  et  assez semblable,  mais  qui  a  toujours  le  bas  du  dos  et  
 le  croupion  blancs,  et  la  calotte  du  mâle,  rouge.  Il  Tient  quelquefois  
 jusqu'en  Allemagne  j  c'est  le  Pions  leiiconolos,  Bechst  (Naum.  135).  
 Les  pics étrangers  sont  fort  nombreux,  et  se  ressemblent  beaucoup  
 entre  eux, même  pour  certaines  distributions  de  couleurs,  par  exemple  
 , pour  le rouge  de  la  tête,  (i)  
 '•  (x)  Espèces  analogues  au pic noir :  
 P .  pìleatus,  L.,  eril.  7x8  ;  
 P.  lineatus,  L.,  enl.  7x7  ;  
 P.  principalis,  L.,  enl.  690  ;  
 P.  galealus,  Natter.,  eòi.  171,  quatre  
 espèces  très  voisines,  à l'une desquelles  appartient  
 probablement le  P.  melanoleucos,  
 Gm.;  Lath.,  Syn.  I,  2,  t.  XXV;  
 P.  rubricollis,  Gm.,  enl.  612.3  
 P.  robust us,  Spix,  44";  •  
 P.  albirOstris,  id.  4  
 P.  <validus,  T. ,  col.  378,ellafëm.,4027  
 P.  erjrllirocephalus,  L.,  enl.  117  ;  
 P.  pulverulentus,  T.,  col.  389  ;  
 P.  concretas,  Reinw.,  col.  90  ;  
 P.  chiiensis,  Voy.  de  la  Coq.,  32  
 P.  torquatus,  Wils.,  Am.  Ill,  xx,  3}  
 P.  dominicanus,  Spix,  5o.  
 Espèces analogues  au  Pic-vert :  
 P.  pemissus,  T.,  col.  390,  et  .424,  la  
 fem.  •  
 P.benghalcnsis,  L.,  enl.  695,  dont  P.  
 aurantius,  Gm.,  Briss.  IV,  pl.  vx,  f.  1,  
 n'est  probablement  qu'une variété ;  
 P.  goensis,  Gm.,  enl.  696  ; ' • ~  
 P .  aurulentus,  Ilig.,  col.  59,  fig.  1  ou  
 macrocephalus.  Spix,  53,.2;  
 P. punìceus,  Horfs.,  col.  4%3 ;  
 P.  mentatìs,  T.,  col.  384;  
 P.  ceylonus,  N.,  Nat.  Forscli.  14,  pi.  1 ;  
 P.  goertan,  Gm.,  enl.  320  ;  
 P.  manillensis,  Gm.,  Sonn.,  pi.  xxxvi  ;  
 P.  senegalensis,  Gm.,  enl.  345,  f.  2  ;  
 P.  passerinus,  Gm.;  Briss.,  IV,  t.  IV,  
 Ì.2>  
 .  P.  luzonicus,  Nob.;  Sotm.,  pi.  xxxvxx  ;  
 P.  miniatus,  Già.,  Ind.  zoo!.,  t.  VI  ;  
 P .  chlortìcephalùs,  Gm.,  énl.  784.  ;  
 P.  exalbidus,  Gm.,  énl.  50g  ;  - 
 P.  cinamomeus,  Gm.,  enl.  524  ;  
 P.  palalaca,  Nob.,  enl.  691;  
 P . 'j umana,  'Spix,' 475  •  
 P.  pochraceus  et  
 P.  flavicans,  id:-  5t.  
 Espècés  analogues  aux Épeiches  :  
 P .  rubriventrìs,  Vieill.,  gal.  27  ;  
 P.  hirundinaceus,  L.'enl.  G94  ;  
 P.  1larìusy  Gm.,  enl.  785  ;  
 P.  canaderisis;  Gm.,  enl.,  345,  f.  x 5  
 P .  villosus,  Gm.,  enl.  7S4  ;  Wils.,  I,  
 ix,  3 ;  
 P.  undosus,  N.'j  enl.- 553  ;  
 P.  pubescens,  Gm!;  Catesb.,  3x,  11  ;  
 Wils.,  I,  ix,  4.  
 GRIMPEURS.  
 M.  de  Lacépède  a  nommé  PICOÏDES des  espèces  de pics qui  manquent  du  
 doigt externe,  et  n'en  ont en  conséquence  que deux  devant  et  un  derrière;  
 d'ailleurs  semblables  en  tout  aux  pics  ordinaires.  
 Pl.  48, fig. 6.  
 Nous en  avons un  dans  le nord  et  l'orient de  l'Europe.  
 (PICUS  TRIDACTYLUS,  Edw.  114.  Naum.  137.  
 Pl.  48,  fig.6; pl. 49. fig. 1.  
 Intermédiaire  pour  la  taille  enlre  le  grand  et  le  petit  épeiche,  noir  
 tacheté  de  blanc  dessus,  blanc  dessous;  la  calotte  du  mâle  orangée}  
 celle  de  la  femelle  blanche.  
 On  pourrait  également  faire  un  sous-genre  des  espèces  que  leur  bec,  
 légèrement  arqué,  commence  à  rapprocher  des  coucous.  (1)  
 M.  Swainson  a  fait  du  Picus  auratus  son  genre  COLAPTES.  
 L'une  d'elles  ne  cherche  nourriture  qu'en  marchant  à  terre,  quoiqu'elle  
 ait la même  queue  que  les  autres.  (2)  
 Espèces  à dos  rayés en travers  :  
 P.  muUuccensis,  Gm.,  enl.  748,  f.  2  ;  
 P.  bicolor,  ibid.,  f.  1 ;  
 P.  rufus,  Gm.,  enl.  694,  f.  1,  très  voisin  
 de P.  undatus,  Gm.; Edw. ,  33a  ;  
 P.  carolimts,  Gm.,  enl.  597  et  .692  ;  
 P.  cajennensis,  Gm.,  enl.  6i 3  ;  
 P.  melanochloris,  pm.,  enl.  719  ;  
 P.  striatus,  Gm.,  enl.  281  et  614  ;  
 P.  supercîliaris,  T.,  col.  433  ;  
 P.  fiavescens,  Gm.;  Brown.,  II.  pl.  xu,  
 et  Spix,  49  ;  
 P .  querulus,  Wils.,  Am.  II,  xv,  1 ;  
 P.  campestris,  Spix,  46 ;  
 P.  Macei,  T.  col.  5g,  aj  
 On  doit  remarquer,  au  reste,  que  ces  
 p i  Pl.  49,  3.  
 distinctions  d'analogie,  prises  surtout  des  
 couleurs,  sont de peu  d'importance,  et  qu'il  
 se  pourrait'  que  plusieurs  de  ces  espèces  
 rentrassent  les unes dans les  autres.  
 (t)  Telles  que  le  Picus  auratus  [Cuculus  
 auratus,  delà  ioe  ¿dit.),  enl.  6g5,  et  
 Wils.,  Am.  I,  ni;  
 Le Picuscafer,  La th. ou promépic,  Vaill.,  
 prom.  32  ;  
 Le P.poicilophos,  Temm.  col.  197,  f.  1.  
 (2)  Le  Pic  laboureur  ( Picus  arator,  
 Nob.):,  Vaill.,  Air.,  pl.  CCLV et CCLVI.  
 Nous n é  retranchons  d'ailleurs  du  genre  
 des Pics que  le  Picus  minitus,  Lalh.  (  Yunx  
 minutissimus{a\,  Gm.,  enl.  786, 1 ;  Vieill.,  
 gai.  28),  qui est  en  effet  un  torcol.