
 
		IV  DES  VERTÉBRÉS  OVIPARES  '  
 couverts  par  les  hémisphères,  mais  visibles  au-dessous  
 ou  aux  côtés  du cerveau ; leurs narines sont moins  compliquées; 
   leur  oreille  n'a  point  tant  d'osselets,  et  en  
 manque  entièrement  dans  plusieurs;  le  limaçon,  quand  
 il  existe,  ce  qui  n'a  lieu que dans  les- oiseaux,  est  beaucoup  
 plus  simple,  etc.  Leur  mâchoire  inférieure,  toujours  
 composée  de  pièces  assez  nombreuses,  s'attache  
 par  une  facette  concave  sur  une  portion  saillante  qui  
 appartient  à l'os temporal, mais est séparée du rocher («) ;  
 leurs  os  du  crâne  sont plus subdivisés,  quoiqu'ils  occupent  
 les mêmes places relatives  et  remplissent  les mêmes  
 fonctions;  ainsi  le  frontal  est  de  cinq  ou  de  six  pièces, 
   etc... Les  orbites  ne  sont  séparés  que  par  une  lame  
 osseuse  du  sphénoïde,  ou  par  une  membrane.  Quand  
 ces  animaux  ont  des  extrémités  antérieures,  outre  la  
 clavicule  qui  s'unit  souvent  à  celle  de  l'autre- côté  et  
 prend  alors  le  nom  de  fourchette,  l'omoplate  s'appuie  
 encore  sur  le  sternum  par  une apophyse  coracoïde  très'  
 prolongée  et  élargie (4 ).  Le  larynx  est  plus  simple  ët  
 manque  d'épiglotte ; les poumons  ne  sont pas  séparés  de  
 l'abdomen  par  un  diaphragme  complet,  etc. Mais,  pour  
 faire saisir tous ces rapports,  nous devrions entrer  dans  
 des'détails  anatomiques  qui  ne  peuvent  convenir  à  cette  
 première  partie  de  notre  ouvrage.  Qu'il  suffise  d'avoir  
 (a)  Voyez  Vert,  ovipares,  PL  2 ,  fig.  i,  2  et  3.  (¿)  Voyez  Oiseaux,  Pl.  i.,  fig.  r.  
 EN  GÉNÉRAL.?  V  
 fait  remarquer  ici  l'analogie  des  ovipares  entre  eux,  
 plus grande, quanjt ati plan  sur  lequel ils sont  construits,  
 que  celle  d'aucun  d'eux  avec  les mammifères.  
 La-génération  ovipare  consiste  essentiellement  en  ce  
 que  le. petit  ne se fixe point  par  un  placenta  aux  parois  
 de  l'utérus  ou  de  l'oviductus,  mais  qu'il  en reste  séparé  
 par la  plus  extérieure  de  ses  enveloppes.  Sa  nourriture  
 est préparée  d'avance  et renfermée dans  un  sac qui  tient  
 à  son  canal  intestinal,;  c'est ce  qu'on  nomme  le  vitellus  
 ou  le jaune  de  l'oeuf,  dont le petit  est  en  quelque  sorte  
 un  appendice  d'abord  imperceptible  qui  Se  nourrit  et  
 augmente  en absorbant la liqueur  du jaune. Les ovipares  
 qui  respirent  par  des  poumons  ont  de  plus  dans  l'oeuf  
 une membrane  très riche  en vaisseaux,  qui paraît  servir  
 g, la respiration  ;  elle tient  à la messie, et représente  l'allantoïde  
 des mammifères.  On  ne  la  trouve  pas dans  les  
 poissons«g ni  dans les batraciens,  qui,  dans leur  premier  
 âge;, 'respirent  comme les poissons,  par  des  branchies.  
 Beaucoup  d'ovipares  à  sang froid ne mettent  leurs  petits  
 au joûr  qu'après  qu'ils  se  sont  développés  et  débarrasses  
 de  leur  coquille ou  des autres  membranes  qui  les  
 séparaient  de leur mère;  c'est ce  qu'on nomme  de  faux  
 'vivipares.