OISEAUX.
On appelle LORIS les espèces dont le fond du plumage est rouge, et la
queue un peu en coin, et qui se rapprochent beaucoup de certaines perruches.
Il ne s'en est trouvé qu'aux Indes-Orientales. M
Pl. 56, fig, i.
Certaines petites espèces à queue très courte, les psittacdi.es, Kuhl.,
portent aussi le nom de perruches, mais abusivement. (2)
1*1. 56t tfig. a.
Toutes ces différences de couleur et de grandeur peuvent à peine autoriser
des distinctions génériques.
Ps. leucocephalus, L., enl. 335, 548
^549; Vaili., 107, 108, 108 bis, 109;
Ps. albifròns, Mus., Caris., 5a ;
Ps. pulverulentus, enl., 861; Vaili. , 92;
Ps. festivus, enl. 840 ; Vaili*, 129 ;
Ps. accipitrinufi enl. 526, et Spix,-.
xxxii, a ; ™ I
Ps. senegallus, enl. 288 ; Váiji*, 116,
•1x8.;
Ps. Levaillantii, Lalli., ou infuscatiis,
Sii.; Vaili,, i3o, i3x ;
Ps. gramineus, enl. 862 ; Vaili., 121 ;
Ps. sinensis, Edw., 2 31, enl. 5 x 4 ; Vaili,,
t3'à ; '
Ps. Geoffroii, Vaili., 1x2, ix3, ou Ps.
personatus, Sh.;
Ps. xanthops, Spix, xxvi •
Ps' mìtratus, pr. Max.; eoi. 207, ou
màitaca, Sp. xxix et xxx ;
Ps. diadema, Spix, xxxxx.
• (1) Ps. unicolor, Vaili., ra 5 ;
Ps. domicella, enl. 119 ; Vaili., 94, g j ;
Ps. lori{a), enl. 168; Vaili., xa3, 124;
Ps. garrulus, enl. 216 ; Vaili., 96 ;
Ps. cyanurus, Sh., Vaili., 97.
(•2) Ps. passerinus {b\, enl. 455, 1;
Shaw., Mise. 893, et Spix, xxxrn ;
Ps. tui, enl. 456, 1; Vaili.., "70 ;
Ps. menalopterus, enl, 791., x.; Vaiìl,,
69 ; Sh., 132;'
Ps. pilateus, enl. 744 ; Vaili. i35 •
Ps. liqrrabandi, Vaili.,, 134 ;
Ps. canus, etìl. 791, 2; sh., 425.;
Ps. swindemianus, Kuhl., pi. 11;
Ps. gàlgulus, eiil. 791, 2; Sh., 425;
Ps. philippensis, enl, 5ao ;
Ps. vernalis, Mus., Carls., 29 ;
Ps. indicUs, Edw., 6 ;
Ps. torquatiis Sonner., Nouv.-Guin.
3g3 ;
Ps. simplex, Kuhl., Sonner., ih., 38, 1
Ps. pullarius, enl. 60 ;
Ps. micivpterus, Sonner., 41 :
Ps. taitianus, Gm., enl. 455, 2; Vaili.
65, ou Ps. porphyrus, Sh., Mise., 7;
Ps. Sparmanni, Mus., Carls., 27; Vaili.
66:
Ps. fringillaceus, Vaili., 71, ou porphy
racèphalus, Sh., Mise. 1 ;
Ps. phygi, Vaili,, 64;
Ps. xanthopterigius, Spix, xxxiv, 12 •
Ps. gregaritis, Spix, xxxxv, 3, 4.
(«) PI-56, fig. I l l'I. 56, fig. 2.
GRIMPEURS.
11 n'y a guère que les
PERROQUETS A TROMPE,Vaill.
I l 56, | | 3.
Qui offrent de bons caractères pour être détachés des autres.
Leur queue courte et carrée, leur huppe, composée de plumes longues
et étroites, les font ressembler aux cacatoès. Ils ont les joues nues
comme les aras ; mais leur bec supérieur énorme, l'inférieur très court, ne
pouvant se fermer entièrement, leur langue cylindrique, terminée par un
petit gland corné, fendu au bout, et susceptible d'être fort prolongée hors
de la bouche, leurs jambes nues un peu au-dessus du talon, enfin leurs
tarses courts et plats, sur lesquels ils s'appuient souvent en marchant, les'
distinguent de tous les perroquets. On n'en connaît que deux, originaires
des Indes-Orientales, (lj •
Peut être pourrait-on faire aussi un sous genre des
PERRUCHES INGAMBES, Vaill.
(PEZOPORTJS. Ilig.),
Pl . 56, fig. 4,5.
Dont le bec est plus faible, les tarses plus élevés et les ongles plus droits
(1) Psittacus aterrimus (a), Gm., ou Ps.
gigas, Lath. Edw., 3i6 ;
Ps. goliatli, Kuhl., ou l'Ara noir à
trompe, Vaill., per. I, pl. xxi et xxx ;
UAra gris à trompé, id., il)., pl. 11,
peut n'être qu'une variété.
Au reste, ce nom de trompe est peu
exact. Cette langue n'est pas creuse, et
même il n'y a proprement de langue que la
petite pièce cornée qui revêt l'extrémité de
ce cylindre. Voyez Geoff. Saint-Hil., ap.
VI, gai. 4.
C'est de cette division que M Vieillot fait
son genre microgi.osse, gai., pl. 1..
(a) Pl. 56, fig. 3.