70 OISEAUX.
LES LANGRAYENS ou PEES-GRIÈCHESHIRONDELLES
(OCYPTERCS(i). Cuv. )"
Planche 14, iig. 6.
Ont le Bec conique, arrondi de toutes parts, sans arête, à peine un peu
arqué vers le bout, à pointe très fine, légèrement échancrée de chaque
côté, les pieds un peu courts, et les ailes autant et plus longues que la
queue ; ce qui leur donne le même vol qu'à nos hirondelles : mais ils y
joignent le courage des pies-grièches, et ne craignent pas même d'attaquer
le corbeau. (2)
Les espèces en sont assez nombreuses sur les c6te et dans les lies de
la mer des Indes, où elles volent continuellement et rapidement à la
poursuite des insectes. (3)
LES CASSIGANS (Buff.)
(BARITA. Cuv.) (4)
Planches 14, fig. 7.
Ont un grand bec conique, droit, rond à sa base, entamant les plumes
(i)Ocypterus, ou Oxypterus (ailes rapides,
ailes pointues), nom grec d'un oiseau
inconnu, très applicable à ceux-ci.
. C'est de mes langrayens que M. Vieillot
a fait son genre artamds.
(a) Sonnera t. I e r Voy., p. 56.
(3) Ici viennent Lan, leucorhynchos (a),
Gm., Eni. 9-, I, le même que Lan. dominicanus,
Sonnerat, I, "Voy., pl, xxv.
Lanius viridis, Eni 3a. I,
Ocyp. cinereus. Val,.
Ocyp. fuscatus.
Ocyp. rufivertter.
Consultez, sur ce genre, la monographie
que M. Valenciennes en a publiée
dans les Mém. du Mus., tome TI, pag, 20,
pl. 7, 8 et 9.
(4) Barila, nom grec d'un oiseau inconnu.
M. "Vieillot a donné à mes barita le
n o m de CRACTICOS.
(a) "Planche ii.fi g. 6.
PASSEREAUX. 71
du front par une échancrure circulaire y arrondi au dos, comprimé par
les côtés, à pointe crochue et échancrée latéralement. Ses narines, petites
et linéaires, ne sont point entourés d'un espace membraneux.
Ce sont de gros oiseaux de la nouvelle-Hollande et des îles environnantes
que les naturalistes ont dispersés arbitrairement dans plusieurs
genres. On leur attribue des habitudes très bruyantes, une voix criarde.
Ils poursuivent les petits oiseaux. (1)
LES CALYBÉS
(CHALYBJEUS. Cuv.)
Planche l5, fig- x-
Ont le bec de même forme, mais un peu moins gros à sa base que les
cassicans, et les narines percées dans un large espace membraneux. Ceux
que l'on connaît viennent de la Nouvelle-Guinée et sont remarquables par
de belles teintes d'acier bruni.
Le CALYBÉ DE PARADIS (C.paradùoeus. Cuv.). Paradisoea viridis.
Gmel. Enl. 634.
Planche i5, fig. i et i. a. b.
A ses plumes de la tête et du cou comme du velours frisé, ce qui,
(1) Nous rapportons ici le cassican,
Buff., (Coracias varia. Gm., Gracula-varia,
Sh.) Eni. 628.
Le flûteur ( Coracias tibicen, Lath.,
deuxième Supplément», Gracida tibicen,
Sb,,)"Voy. deFreycinet, pl.xx.
Le réveilleur {Corvus graculinus (/?), J.
White; Goracias streperà, Lalh ; ind. Ora.;
Gracula streperà, Sbaw. ; Réveilleur de l'ile
Norfolk, Daud. ; Gr. calybè, Vaili., Ois. de
Par., 67 ;."Vieill., galer. 109, et une espècè
à queue étagée {Bar. anaphoresis, Temm.).
(«) Planche 14, fig.