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 LES  LANGRAYENS  ou  PEES-GRIÈCHESHIRONDELLES  
 (OCYPTERCS(i).  Cuv.  )"  
 Planche  14, iig.  6.  
 Ont le  Bec  conique, arrondi  de  toutes parts,  sans arête,  à peine  un peu  
 arqué  vers le  bout,  à  pointe très  fine,  légèrement  échancrée  de  chaque  
 côté,  les pieds  un  peu courts,  et  les  ailes  autant  et  plus  longues  que la  
 queue ;  ce  qui leur  donne  le  même  vol  qu'à nos  hirondelles  : mais  ils y  
 joignent  le courage  des pies-grièches, et ne craignent pas même  d'attaquer  
 le corbeau. (2)  
 Les espèces  en sont assez nombreuses  sur les  c6te  et  dans les lies  de  
 la  mer  des  Indes, où  elles  volent continuellement  et  rapidement  à  la  
 poursuite des insectes.  (3)  
 LES  CASSIGANS  (Buff.)  
 (BARITA.  Cuv.)  (4)  
 Planches  14,  fig.  7.  
 Ont un grand  bec conique,  droit,  rond  à sa  base,  entamant  les  plumes  
 (i)Ocypterus,  ou  Oxypterus  (ailes  rapides, 
   ailes  pointues),  nom  grec  d'un  oiseau  
 inconnu,  très applicable à  ceux-ci.  
 .  C'est de mes  langrayens  que M.  Vieillot  
 a  fait  son genre  artamds.  
 (a) Sonnera t.  I e r Voy.,  p.  56.  
 (3)  Ici  viennent  Lan,  leucorhynchos  (a),  
 Gm.,  Eni. 9-,  I, le même que  Lan.  dominicanus, 
   Sonnerat,  I,  "Voy., pl,  xxv.  
 Lanius  viridis,  Eni  3a.  I,  
 Ocyp.  cinereus.  Val,.  
 Ocyp.  fuscatus.  
 Ocyp.  rufivertter.  
 Consultez,  sur  ce  genre,  la  monographie  
 que  M.  Valenciennes  en  a  publiée  
 dans les Mém.  du Mus.,  tome TI,  pag,  20,  
 pl.  7,  8  et  9.  
 (4)  Barila,  nom  grec  d'un  oiseau  inconnu. 
  M. "Vieillot  a donné à mes barita  le  
 n o m  de  CRACTICOS.  
 (a)  "Planche  ii.fi g. 6.  
 PASSEREAUX.  71  
 du  front par  une  échancrure  circulaire y arrondi au  dos,  comprimé  par  
 les côtés, à pointe crochue  et échancrée  latéralement.  Ses narines, petites  
 et linéaires, ne  sont point entourés  d'un  espace membraneux.  
 Ce sont de gros oiseaux  de la nouvelle-Hollande  et  des  îles  environnantes  
 que  les naturalistes  ont dispersés  arbitrairement dans plusieurs  
 genres. On leur attribue  des habitudes très bruyantes,  une voix  criarde.  
 Ils poursuivent  les petits oiseaux. (1)  
 LES  CALYBÉS  
 (CHALYBJEUS.  Cuv.)  
 Planche l5, fig- x- 
 Ont le bec de  même  forme, mais  un  peu  moins  gros  à  sa  base que les  
 cassicans, et les  narines  percées  dans  un  large espace membraneux.  Ceux  
 que l'on  connaît viennent de la Nouvelle-Guinée et sont  remarquables par  
 de belles teintes d'acier  bruni.  
 Le CALYBÉ DE  PARADIS  (C.paradùoeus.  Cuv.).  Paradisoea  viridis.  
 Gmel.  Enl.  634.  
 Planche  i5,  fig.  i  et  i.  a.  b.  
 A  ses  plumes  de  la  tête  et  du  cou  comme  du  velours  frisé,  ce  qui,  
 (1)  Nous  rapportons  ici  le  cassican,  
 Buff., (Coracias varia.  Gm.,  Gracula-varia,  
 Sh.) Eni.  628.  
 Le  flûteur  ( Coracias  tibicen,  Lath.,  
 deuxième  Supplément»,  Gracida  tibicen,  
 Sb,,)"Voy.  deFreycinet,  pl.xx.  
 Le  réveilleur  {Corvus graculinus  (/?),  J.  
 White; Goracias  streperà,  Lalh  ; ind.  Ora.;  
 Gracula  streperà,  Sbaw. ; Réveilleur  de  l'ile  
 Norfolk,  Daud. ; Gr.  calybè,  Vaili., Ois.  de  
 Par.,  67  ;."Vieill., galer.  109,  et une espècè  
 à queue  étagée {Bar.  anaphoresis,  Temm.).  
 («) Planche  14, fig.