148 OISEAUX.
Quelques-uns rapprochent leurs nids en grande quantité, pour en
former une seule masse à plusieurs compartimens.
Tel est
Le RÉPUBLICAIN (Loxia soda. Lath.), Patersb. Voyage, pl. xix.
D'un brun olivâtre, jaunât r e en'dessous, à tête et pennes brunes ou
noirâtres.
Parmi ceux du nouveau continent, on peut remarquer
Le MANGEUR DE RIZ, PETIT CHOUCAS DE SURINAM, DE LA JAMAÏ-
QUE, CASSIQUE NOIR, etc. (Oriolus niger, Or. ortjzivorus, Corvus
surinamensis. Gm.), Enl. 534. Brown. Illustr. X. Wils. Am. III. xxi. 4.
Qui dévaste en troupes innombrables les champs de plusieurs des parties
chaudes de l'Amérique. Il est d'un noir changeant en magnifiques
reflets de toutes les teintes de l'acier bruni, (l)
(i) Les nomenclateurs n'ont pu encore
met Ire en ordre les oiseaux noirs d'Amérique
plus ou moins voisins des cassiques ,
parce que les descriptions que les voyageurs
en ont donnée, sont insuffisantes.
Nous croyons devoir indiquer ici les principaux,
avec pe qu'il y a de plus clair dans
leur synonymie.
j Le cassique noir à manlelet, indiqué
ci-dessous aux cassiques.
2° L'oiseau ci-dessus, bien dessiné, mais
peint sans reflets, enl. 534, et cité sous
Oriolus niger. L * Oriolus ludovicianus, enl.
646, n'en est qu'une variété albinc. C'est
évidemment le Corvus surinamensis, Brown,
III, pl. x. Le petit Choucas de la Jamaïque,
Sloane Jam. II, 399. pl. CCLVII, t. cité par
Pendant sous Gracula larila et sous Quiscaltest
encore cet oiseau. D'un autre côté,
il est impossible de douter que'Latham ne
l'ait eu sous les yeux, quand il à décrit son
Oriolus oryzivorùs.
3° Le vrai carouge noir, changeant en
violet, à bec un peu court, mais bien droit,
donné pour un tangara, enl. 710, et dont,
on a fait le Tanagra bonariensis, mais celte
figuré représente réellement le petit troupi
aie noir (Oriolus minor). On donne, malà
propos, à cette espèce, pour femelle ,
l'oiseau, enl. 606 fig. 2, qui est tout différent.
4° Un vrai troupiale d'un noir profond
PASSEREAUX.
LES MOINEAUX proprement dits
(PYRGITA. (1) Cuv.)
Pl. 33 , fig. 4.
Ont le bec un peu plus court que les précédens, conique, et seulement
un peu bombé vers la pointe.
Le M O IN E A U D OMESTIQUE {Fring. domestica), Eni. 0.1.
Naum. lis.
PI. 33, fig. 4.
Niche dans les trous des murs, infeste les lieux habités par son audace
et sa voracité. Brun tacheté de noirâtre dessus, gris dessous , une bande
blanchâtre sur l'aile, calotte du mâle rousse sur les côtés, sa gorge noire.
Il y en a en Italie une espèce ou variété, dont le mâle a la tête entièrement
marroh (Fr. cisalpina Tem. Fr. Ilalioe. Yieill. Gai. 03). Le noir de
là gorge s'étend quelquefois sur la poitrine, c'est alors Fr. hispaniolensis.
avec, des reflets violets, à bec aigu un peu
arqué, et qui creuse le dessus de sa queue
enbaleau. C'est le boat-tailed grokle de
Penn. et de Latham, que ces deux auteurs
regardent comme synonyme de Gra~
cula barita, et cependant c'est certainement
l'oiseau de Catesb., pl. 12, dont Linné a
fait son Gracula quiscala, mais Catesby en
a mal rendu le bec.
5° Un oiseau noir à reflets violets et
verts,' à queue un. peu étagée, à bec de
troupiale, mais plus arqué vers le bout, etc.
(1) Pyrgila, nom du grec du moineau domestique.