OISEAUX.
On a long- temps confondu avec ce puííin une espèce s e u l eme nt de la
taille de l à bécasse, noire en dessus, bl |nche en dessous, qui habité en
q u a n t i t é innombrable les côtes d u nor d de l'Ecosse et des îles voisines,
e t que les habi tans salent pour leurs provisions d'hiver tfirocellaria
Atlylorum, Tem.), Edw., 359.
Les navigateurs parlent quelquefois, sous le nom de pétrels, d'oiseaux
des me r s antarct iques, qui peuvent faire deux genres particuliers.
LES PÉLÉCANOIDES, Lacép.
(HALODROMA. Ilig.)
Qui, avec le bec et les formes des pétrels ou des pqffins, auraient la
gorge dilatable comme les cormorans, et manqueraient toui-S-Xait de
pouce córameles albatrosses (Proàellaria urinutrix, Gm.), et
LES PRIONS, Lacép.
(PACHYPTILA. Ilig.)
'•l-9t. «e-4-
Qui, semblables d'ailleurs aux pétrels, ont les nar ines séparées comme
les pufflns, l e bec élargi à sa base, et ses bords garnis intérieurement de
lames verticales, pointues, très fines, analogues à celles des canards. Les
Pétrels bleus (Procell. vitiata et eoerulea. Forst. faï)
LES ALBATROSSES
( d j o m e d e a (tj)., / L i n . © «
- W.-92, flg. r.
Sont les plus massifs de tous les oiseaux d'eau. Leur bec,
(r) Dtomedea, nom ancien de certains
oiseaux liabitans de l'île de Diomede, près
de Tardile, et que l'on disait accueillir les
Grecs, et se jeter sur les Barbares. Quant
an mot albatros, je vois que les premiers
navigateurs' portugais ont appelé tes Fous,
et d'autres oiseaux de mer, aleatros ou affairas.
Bampierre a appliqué ce nom au
géni e actuel; Grew l'a changé en Xlbitros,
et Edwards en Albatros.
PALMIPÈDES.
grand, fort et tranchant, a des sutures marquées, et se termine
par tm gros croc qui y semble articulé; leurs narines sont en
forme dé rouleaux courts, couchés sur les côtés du bec; leurs
pieds n'ont point de pouce, ni.même ce petit ongle qu'on
remarque dans les pétrels. Ils habitent tous les mers Australes,
vivent de frai de poisson, de mollusques, etc.
L'espèce la plus connue des navigateurs (Diomcdca exulam («)-, Lin.',
enl. 237, Vieill., gai . 293, est nommé e par eux mouton du Cap, h cause de
sa g randeur , de son plumage blanc à ailes noires, et parce qu'elle est
s u r t o u t abondante au-del à du t ropique d u Capricorne. Les Anglai s l'app
e l l e n t aussi Vaisseau de guerre, etc. C'est u n grand ennemi des poissons
volans. El l e fait u n nid de tf r r e élevé, et y pond des oeufs nombreux et
b o n s à manger. On dit sa voix aussi fort e que celle d e i'ilne.
On a observé divers albatrosses plus ou moins bruns ou noirâtres;
mais on n'a pu encore constater jusqu'à quel point ils forment des
Variétés où des èspèces distinctes. (1)
LES GOELANDS, MAUVES, MOUETTES
( l a r u s . L.) (2)
PI. .,2, fij». 2, /,.
Ont le bec comprimé, allongé, pointu, sa mandibule supérieure,
arquée vers le bout, l'inférieure formant en dessous un
angle saillant. Leurs narines, placées vers le milieu, sont longues,
étroites et percées à jour; leur queue est pleine, leurs
jambes assez élevées, leur pouce court. Ce sont des oiseaux
lâches et voraces, qui fourmillent sur les rivages de la mer se
(1) Tel est le Diom. spadicea.
Aj. D. brachyura, Temili., ènl. q03 ;
D. melanopbris, T. col., 45G :
D. clororbyncbos, Lalh., Y., pl. xciv
col. 463 ;
D. fuliginosa, col. 469.
(2) Larus, 110m grec de ce.« oiseaux; Çaiv'à
en latin, d'où- Gabion en -provençal ? ci»
français, 011 les nomme Mauves ou Mouettes,
de leur nom allemand Moeve; Goéland,
employé pour la première Ibis par Feuillée.
11'est qu'une corruption de leur 110111 anglais
Cuil. Gnllrcnt'.