
 
		OISEAUX.  
 côtes  de  la  Méditerranée.  Sa  beauté  pourrait  taire  l'ornement  de  nos  
 parcs.  (-J),  
 Enfui,  
 LES  FOULQUES  proprement  dites,  ou  Morelles  ,  
 (FOL1CA. Briss.)  
 M. 86. %. 3.  
 Joignent  à un  bec  court  et  fr^une  plaque  frontale considérable des  doigts  
 fort  élargis  par  Une  bordure  festonnée,  qui  en  font  d'excellens  nageurs •  
 aussi passent-elles  toute leur  vie  sur  les  marais  el les étangs.  Leur  plumage  
 lustré  ne  s'accommode  pas  moins  que  leur  conformation  à  ce  genre  de  
 demeure,  et  ces  oiseaux  établissent  une  liaison  marquée  entre  l'ordre  des  
 oiseaux  de  rivage  et  celui  des  palmipèdes.  
 Nous  n'en  avons  qu'un  ,  
 La  FOULQUE  ou  MORELLE  D'EUROPE  (Fulica  atra,  F.  aterrima,  et  F.  
 oethiops.  Gin.),  Enl.  197.  Frisch.  208. Naum. 30. f. 49.  
 Pl. 86, fig. 3.  
 De  couleur  foncée  d'ardoise  à  plaque  du  front,  et  bord  des  ailes  de  
 couleur  blanche ; la  plaque devient rouge  au temps  de l'amour  :  commun  
 partout  où  il  y  a  des  étangs.  (2)  
 Nous  terminerons  ce  tableau  des  échassiers  par  trois  
 genres  qu'il  est  difficile d'associer  à  d'autres,  et que  l'on  
 peut  considérer  comme  formant  séparément  de  petites  
 familles.  
 (1) Les Fulica maculata,flavipes GÌ fis tu,  
 lans, ne reposent originairement  que sur de  
 mauvaises figures données par Gesner,  d'auprès  
 les dessins qui lui avaient été envoyés.  
 Mais les Fulica martinica et  flavirostris  
 sont  de  vraies  Talèves.  Le  Martinica  est  
 dans Vieill.,  gai.  267.  
 Ajoutez la Talève à manteau vert [Porph.  
 smaragnotus, T.),  enl. 910 ;  
 La  T.  à manteau noir  [Porph. melanotos, 
  T.) *v-  '- 
 La  T.  meunier  [Porph. pulverulent us,  
 T.)-,  col.  4o5 ;  
 La  T.  émeraudine [Porph.  smara^dinus, 
  T.) ,  col. 421;  
 La  T.  blanche [Porph. albus,  L>), Philip., 
  Voy.  à Bot.-Bay,  p.  273 ; J.  White,  
 p.  238.  
 (2) Ajoutez la Foulque  de  Madagascar  
 [Fui. cristata;  Gm.),  enl.  797 ;  Vieill.  
 gai.  269.  
 ËCHASSIEKS.  
 LES  VAGINALES.  
 ( c h i o n i s .  Forster.  vagjnalis.  Lath.)  
 FM.  8(5 ,  fig,  /,.  
 Leurs  jambes  sont  courtes,  presque  comme  dans  les  gallinacés, 
   leurs  tarses  écussonnés,  leur  bec  gros  et  conique,  et  
 sur  la  base  est  une  enyeloppe  de  substance  dure,  qui  paraît  
 pouvoir  se soulever et se  rabaisser.  
 On  n'en  connaît  qu'une  espèce  de  la Nouvelle-Hollande  [Voy.  Chionis  
 [a),  Lath.  III,  pl.  89,  Chionis  necrophagn,  Vieill.,  gai.  258),  de  la  
 taille  d'une  perdrix,  à  plumage  entièrement  blanc.  Elle  se  tient  sur  les  
 bords  de  la  mer,  où  elle  vit des  animaux  morts  que  les  îlots  rejettent  sur  
 le  rivage.  
 LES  GIAROLËS  ou  PERDRIX  DE  MER.  
 (OX.ARKOI.A.  Gm.)s  
 SliS.7, %•  *  
 Leur bec est court,  conique,  arqué  tout entier,  assez  fendu,  
 et  ressemblant  à  celui  d'un  gallinacé.  Leurs  ailes  excessivement  
 longues et pointues,  leur  queue  souvent  fourchue,  rappellent  
 le  vol  de l'hirondelle (i)  ou  des  palmipèdes  de  haute  
 mer;  leurs  jambes  sont  de  hauteur  médiocre,  leurs  tarses  
 écussonnés,  leurs doigts externes un peu  palmés,  et leur pouce  
 touche  la  terre. Elles volent en  troupes  et en  criant aux  bords  
 des  eaux.  Les  vers  et  les  insectes  aquatiques  font.leur  nourriture. 
   
 (r) Linnaais  (Edit.  XII )  avait  même  
 rangé  l'espèce  commune  dans  le  genre  
 Hiruado,  sous  le  noni  d'Bïnmdoa pratincole.