OISEAUX.
n e sont revêtus que de duvet, et ¡1 a un collier noir. Le reste de son
plumage est plorrtbé et noirâtre, avec une tache blanche au fouet de
l ' a i le et une autre snr la base de quelques grandes pennes. Il y a une
p a l m u r e assez marquée ent r e ses doigts e i tcrnes. i l mange Surtout des
h e r b e s aquatiques, êt les Indiens de Carlhagène en élèvent quelques
i n d i v i d u s dans leurs t roupeaux d'oies et de poules, parce qu'on le dit
f o r t courageux et capable de repousser même le vautour . Un phénomène
singul ier, c'est q u e «a pean, même celle de ses jambes , est enflée,
p a r l'air interposé ent r e el l e et (a chai r , et craque sous le doigt.
C'est près des kamichis que nous croyons devoir placer, quoiqu'ils
n ' a i e n t presque pas d e n u h la j amb e 0)» ' / • V
LES MÉGAPODES.
(MEGAPODIUS.)
l'I. s:î, % i. •
C'est un genre nouvellement découvert à la Nouvelle-Guinée, à bec
voûté, u n peu comprimé, dont les narines membraneuses prennent près
d e moitié, h j amb e s fortes assez hautes, écuçsonnées, à pouces et doigts
longs, terminés pa r de grands ongles u n peu p lat s ; ils ont l a queue courte,
d u n u autour de l'oeil, et leur poignet offre u n petit tubercule, p remier et
léger vestige d e l'éperon des kamichis. Leur palmur e est très cour t e entre
les doigt s externes et un peu plus grande entre les internes. Ces oiseaux
p o n d e n t des oeuf s d'une g randeur disproportionnée à leur taille.
Il y e h a une espèce huppée presque comme le Chavaria (le Megttp.
Dnperrey (»), Less. et Garn. , Voy. d e Duper r . , Zool. , pl. 37) ; d e u x autres
• les M.deFreyeinetetdeLnpeyroitse, Qu o y e lGa im. , Yoy. de F reyc. , pl. 28
e t 27, et col. .220) n 'ont point de huppe (2). Une quatrième, plus petite
(l'Aleclelie de Durville. Voy. de Dup., pl. 38), parait n'avoir point de
queue.
Dans la tribu dont les ailes ne sont point armées,
(1) Le Bâte de Genêts n'a non plus
presque aucune partie de la jambe nue.
(2) Le Mégap. Dnperrey se nomme
iavon à Manille. Quoique égalant à peine
la perdrix, il pond un oeuf presque aussi
grand que celui d'une oie. Noua devons
cette observation à M. Dussumier. Aj. le
Mcgap. à pieds rouges, col. 411.
M Pt. 85, fig. 1.
1ÎGHASSIERS. 31 J
Ltnnoeits comprend, sous le getire fulica, ceux dont le
bec se prolongé en une sorte d'écusson qui recouvre le
front; et sous le genre rcillus, ceux qui n'ont point
cette particularité.
LES RALES,
(itALLOS. L. )
Pl. 85, fig. 2.
Qui d'ailleurs se ressemblent beaucoup entre eux, présentent
des becs à proportions très différentes.
Parmi les espèces qui l'ont le plus long (RALLUS, Bechst.) on compte
Le RALE D'EAU D'EUROPE {Rallus aquatic m. L.), Enl. 74». Naam.20. f. 41.
Brun-fauve, tacheté de noirâtre dessus, cendré-bleuûtie dessous, à
flancs rayés de noir et de blanc, commun sur nos ruisseaux et nos
étangs, où il nage assez bien, et court légèrement sur les feuilles de.j
h e r b e s aquat iques, se nour r i s sant de petites crevettes ; sa chair sent le
marais. (I)
D'autres espèces (CREX, Bechstêin) ont le bec plus cour t . On y range
* fe| Il y en a au Cap une espèce ou variété,
Rallus coerulescens, Guvv, qui a seulement
les raies blanches et noires de
l'abdomen plus étendues. Ajoutez en Raies
d'eau : Rallus virginianus, Edw., 729 ;
Wils., Lxn, r ;
Crépitons, ib. 2 ;
Longirostris, enl, 849 ;
Variegatus, enl. 775 ;
Philippensis, enl. 774;
Torquatus;
Striatus ;
Le Fulica cayemicnsis, qui est uii vrai
Raie, enl. 352, aussi bien que les Gallinula
gigas, Spix. xcix;
Sarracura, id., xcvïn ;
Mangia, id., xcvir;
Ruficcps, id., xcvr, et Coeria, id., xcv.
Le Rallus fuscus, enl. 778, ftsnysténw
à avoir un liée plus court.