
 
		OISEAUX.  
 saler.,  pl.  249,  csl  grande  côl»lm.i une  poule,  bla.ïcMli-e,  à  dos  gris  ou  
 brun,  à  ventre  roux,  ù  front  blanc,  suiiî  d'une  calolle  noire  qui  se  
 change  on  une  longue  huppe  dans  le  mi l e  adulte;  elle  habile  les  parties  
 chaudes  et  humides  de  l'Amérique  méridionale.  
 V i e n n e n t  ensuite  
 LES  HÉRONS  
 (A KDE A.  CllV.)  
 l'Ianchcs  7 3 ,  74.  
 Qui  ont  le  bec  fendu  j u s q u e  sous  les  y e u x ;  une  petite  Fosse  
 n a s a l e  prolongée  en  un  sillon  jusque  très  près  de  la  pointe  ;  
 i l s  se  font  remarquer  de  plus  par  un  tranchant  dentelé  au  
 b o r d  interne  de  l 'ongl e  du  doigt  du  mi l ieu.  Leurs  j amb e s  sont  
 é c H s s o n n é e s ;  leurs  doigts  et  leur  police  assez  longs,  leur  palm 
 u r e  externe  notable,  et  leurs  y eux  placés  dans  une  peau  nue  
 q u i  s'étend  jusqu'au  bec.  Leur  estomac  est  un  très  grand  sac  
 p e u  musctileux,  et  ils  n 'ont  qu'un  coecum  très  petit.  Ce  sont  
 d e s  oiseaux  tristes,  qui  nichent  et  se  perchent  aux  bords  des'  
 r i v i è r e s  où  ils  détruisent  beaucoup  de  poissons.  Leur  f¡enle  
 b r û l e  les  a rbres .  Il  y  en  a  dans  les  d eu x  continens  des  espèces  
 t r è s  nombreuses,  qui  ne  peuvent  guère  se\subdiviser  que  par  
 q u e l q u e s  détails  de  plumage.  
 Les  hérons  vrais  ont  le  cou  ires  g.éle,  garni  vers  U  bas  de  longues  
 plumés  pendantes.  
 Le  HÉRON  COMMUN  [Ardva  major  et  Ard,  einerca.  L.),  Enl  7.V0  cl  10.  
 Friscii.  198-199.  Nanin.  i, c  cd.  25.  f.  33-34.  
 pi.  73,  fig.  2.  
 Cendré-bleu/Hre,  une  huppe  noire  à  l'occiput  ;  le devant  d.i  cou  blanc,  
 parsemé  de  larmes  noires;  grand  oiseau  1res  nuisible  à  nos  1 wières;'  
 célèbre  autrefois  par  le  plaisir  que .prenaient  Jes  gr.mds  à  le  faire  chasser  
 par  le  faucon.  
 ÉÇIIASSIEKS.  «237  
 Nous  a\ons  aussi  un  héron  gris  et.  roux  ou  pourpré  {Ard.  purpurea,  
 enl.  788, Naum.,  l "  éd  ,  Sup.,  45,  f. 89-9.0,  (1)  
 On  a  donné  aux  plus  petits  hérons  à  pieds  plus  courts  le  nom  de  
 Crnbiers.  
 Le  plus  commun  en  France,  dans  les  contrées  montagneuses,  est  
 Le BLONGIOS  (Ard.  minuta  et  damibialis.  Gm.),  Enl.  323.  Fiiscli.  207.  
 Naum.  l ' 0  éd.  2S.  f.  37.  
 Fau%e,  à  calotte,  dos  et pennes  noires;  il  n'est  guère  pliis grand  qu'un  
 rûle,  et  se  tient près  des  étangs.  
 Les  ON ORÉS joignent  à la  tournure  des  Crabiers  une  taille  de  wai  héron  
 et  la  couleur  des  butors.  (2)  
 Les  AIGRETTES  sont  des  hérons  dont  les  plumes  du  bas  du  dos  sont  h  
 nue  Certaine  époque  longues  eteiïilées.  
 Les  plus  belles  espèces,  dont  les  plumes  s'emploient  pour  l'usage  qu'indique  
 le  nom  donné  à  ces  oiseaux,  sont  :  
 La  PETITE  AIGRETTE  (Ard.  garzef/a),  Enl.  901.  
 Moiti j  moindre  que  le  héron,  toute  blanche,  et  dont  les  plumes  effilées  
 ne  dépassent  pas  la  queue.  
 El  la  GRANDE  AIGRETTE  [Ai  d.  alba),  Enl.  888.  
 • 1*1.  73,%.  ï.  
 Toute  blanche  aussi,  mais  plus  grande.  
 On  trouve  ces  d-'ux  espèces  en  Europe.  (3)  
 Il  y  en  a  une  Iroisiëme  à  tarses  plus  courts,  dont  les  plumes  effilées  
 dépassent  la  queue  de  beaucoup  eyrclht),  en!.,  9 25.  
 •  (i^Selon  S i .  Mover,  les  Ard.  purpurca,  
 /iurpurata,  rtifa,  Gm.;  Africana,  Lall».,  
 Sie sollt  que  dos  \ arietes  du  lieron  pourrtirö.. 
   1  
 Ajoulcz  A.  herodias,  Gm.  ;  Wils. ,  VI I I ,  
 i.xv,  2 ,  dont  le  jeune  est  peut-i'lre  cnl.  
 05']  ;  
 .  A.  fotü/V  Latli-  Spix,  xc.  sous  le  faux  
 liom  HC Avdea  maquari;  
 A.  sibilali'ijc,  Temiil.,  eol.  271  ;  
 A.  ludoviciana.  Gm.,  cnl.  yoy,  dont  -•/.  
 rirescçns,  cul.  qoH  cl  912,  ne  diffère  point  
 par  l'espèce  ;  
 si.  Nortc-Ctihicc,  Lj.th.,  ci il.  926,  approche. 
   nupou  dû  courlan  parson  bec.  
 {_•?.)  A.  linçata,  Gm.,  cnl.  S(îp ;  
 A.  tij>rinà,  id.,  enl.  790,  qui  paraît  ¿Ire  
 le jeune  d'A. Jiava,  Gm.  
 (3) M.  Tcniminok  pense  quo  \'4.  alba  est  
 le jeune  i\'A.  cgreltr,  et  que la pl.  enl.  901  
 ne .représente  pas  la  petite  aigrette  d'Europe, 
   111:1 is  celle  d'Amérique.