OISEAUX.
IìG.MOTTEUX ou CUL-BLANC (MOT. oenanlke.). Eni. 554.
Naum. 80. l . 2.
Pl. 28, fig. a.
Le croupion a la moitié des plumes latérales de la queue blancs,,
Le mâle a le dessus cendré, le dessous blanc-roussàtre, l'aile et un»!
bande sur l'oeil noires. Dans la femelle , tout le dessus est brunâtre et
le dessous roussâtre. Cet oiseau se tient dans les champs qu'on laboure,
pour prendre les vers que le sillon met à nu.
On doit en distinguer
Le MOTTEVX A GORGE NOIRE ou M. ROUXfJinff. Saxicola
sirapasina. T.)..'Naum. 90. î. a.
Espèce du midi de l'Europe, qui nous visite aussi quelquefois.
On doit rapprocher des molteux, un oiseau du midi de la France,
n o i r , à croupion et les deux tiers supérieurs de la queue blancs, qu'on
a rangé parmi les merles. C'est le Tardus leucurus ; Lath., Synops. II,
pl. 38(1), Saxicola cachinnans, Te m.).
(i) Ajoutez aux traquets, Mot. caprata,
enl. 235 ;
Mot. fulicata, enl. i85, i ;
Mot, pliilippensis, ib.t 2 ;
Le pâtre, Vaill., Afr., p. 180.
Et au cul blanc-Mot. leucolboa, enl.5 83,2;
12Imitateur, Yaill, Afr. 181, id. f
Le Familiery id. 183 ;
Le Montagnard, id. 184 ;
Le Fourmiliery 186;
Mot. leucomela, Falc. Yoy. IIF, xxx, et
col. 257, 3.
Aj. Saxic. aurita, L col. 257, 1;
S. monacka , col, 359, 1 >
S. dtserti, il). 2.
Le Mot. cyanea, Gni., Lath., Syn. Ii,
pl. LUI, a le bec des traquets, et n'en diffère
que par sa queue un peu plus longue.
M. "Vieillot, gai. 163, l'a placé dans son
genre Mérion ou Malnrus, dont on a fait
ensuite un réceptacle de toute sorte.d'oiseaux
à queue allongée et cunéiforme, tels
que le Mérion bride, Tem., col. 385, qui
est un merle : le M. natté et le M. leucoptère,
Quoy et Gaim., Voy. de Freycinet,
pl. 23 , qui approchent des colious • le
Flûteur de Yaill. ( Mot. af\ricana), Afr..
1 1 a , gui tient de près aux synallaxcsy e\c.
PASSEREAUX. I l i
LES RUBIETTES (1)
(SYLYI/V. Wolf, et Meyer. FICEDULA. Bechst.)
Pl. 28, fig. 3,
Ont le bec seulement un peu plus étroit à la base que les précédens.
Ce sont des oiseaux solitaires, qui nichent généralement dans des trous,
et vivent d'insectes, de vers et de baies.
Nous en avons ici quatre espèces :
Le ROUGE-GORGE [Mot. rubecula. L.), Enl . 361, 1. Naum. 75. l . 2.
Pl. 28, fig. 3, 3 a.
Gris-brun dessus, gorge et poitrine rousses, ventre blanc; niche
près de terre dans les bois, est curieux et familier. Il en reste quelquesuns
en hiver, qui, pendant les grands froids, se réfugient dans les
habitations, et s'y apprivoisent très vite.
La GORGE-BLEUE {Mot. suecica. L.\ Eni. 361, 2. Naum. 75. 3. 4. 5.
Brun dessus, gorge bleue, poitrine rousse, ventre blanc, plus rare
que le précédent, niche au bord des bois , des marais.
(1) Rubiette, nom du rouge-gorge dans quelques-unes de nos provinces.
Of.SEAUX. , g