258 OISEAUX.
LES CAILLES
(COTCRNIXè)
Pi'. 64, fig. 5.
Sont plus petiles que les perdrix, à bec plus menu> à queue plus courte,
sans souVeil rouge, sans éperon.
Tout le monde connaît
La CAILLE COMMUNE (Tetrao columioe, L.),. Enl. 170. Fi isch. 117..
Naum. 4. f. 4.
PI. 64, fig. 5.
A dos brun ondé de noir, une raie pointue blanche sur chaque
plume ; à gorge brune ; à sourcil blanchâtre ; de nos champs ; célèbre
par ses migrations; cet oiseau si lourd trouve alors moyen de traverser
la Méditerranée, (l)
LES COLINS, ou Perdrix et Cailles d'Amérique,
Pl. 64, fig. 6.
Ont le bec plus gros, plus court, plus bombé; la queue un peu plus
développée (2). Ils se perchent sur les buissons, et même, quand on les
poursuit, sur les arbres. Plusieurs voyagent comme nos cailles.
(1) Ajoutez la petite Caille de la Chine
(Tetr. Ckinensis, L.), enl. 126, F . 2, dont
le Tetr. manillensis, Gm. , Sonner., Ie r
Voy., pl. xxiv, est la femelle ;
La Caille australe (Perd, australis, T.),_
Vieill., galer. 2x5;
La Caille nattée [Perd, textilis, Temm.),
col. 35 |
Le Tetr. çoromandelicus, Sonner., Ii,
172 !
T. striai us, Sonner., II, pl. xcxvitx, et
Temm.", col, 82, fort différent de celui de
Latli., Syn., II, pl. lxvi:
La Perdrix de gingi [Tetr. gingieus),
Sonner., II, p. 167, me paraît aussi appartenir
à ce sous-genre.
(2) Parmi les. espèces de la taille de la
perdrix, on peut remarquer le Tocro ou
Perdrix de là Guiane, Bulï. [Tetr. guyanensis,
Gm.), ou Perd, dentata, Temm.,
où Odontophorusrufus, Vieill., galer., pl.
cexx, qui n'est point un tinampu, comme
le dit Gmelin.
Parmi celles de la grandeur de la caille .
Tetrao mexicanus, enl. 149, Frisch., 11,
le même que Mary fond us, Albin, 1, xxvrn,
et que Virginianus Ou Pcrdix bïTrculis,
Vieill., galer. 214 ;
GALLINACÉS.
L'on ne peut s'empêcher de séparer de tout le genre tétras,-
LES TRIDACTYLES, Lacép.
(HRMIPODIUS. T e m*)
! Planche 65.
Qui manquent de pouce, et; dont le bec comprimé forme
une petite saillie sous la mandibul e inférieure^ On ne pourra
les bien classer que lorsqu'on connaîtra leur anatomie. Ils
vivent en polygamie dans les contrées sablonneuses.
Les uns,
LES TURNIX Bonnat.
• (ORTYG1S. Illiger.)
Pl. 65, fig. 1.
Ont encore tout le port des cailles ; leurs doigts sont bien séparés jus-4
qu'à leur base et sans petites membranes.
Il y en aune espèce que l'on faitbattreà Java, par amusement, comme
les coqs en Angleterre (Hemiprpugnax, T. col. 002. (1)
Tetrao falclaiidïcus, enl. 222 ;
Tetrao cristatus ; enl. 126, f., 1 ;
Le Colin Sonnini [Perd. Sonnini, Tem.),
col. 75, etJourn. dephys.,11,217, etpl.2.
"Le Colin à aigrette de Californie, Tetr.
cdlifomiusH|, Sh., Nat. mise. IX, pl.
345, et Atlas.du voy. de La Peyrouse, pl.
xxxvi ;
La Perdr. rousse - gorge [Perdr. cambayens'is,
Tem.), col. 447 >
Perd, australis, Vieill., gai., 2x5.
(t) Ajoutez Tetrao nigricollis (f>) , enl.
Tetr. andalusicus, Lath. , Syn. II, part.
2, fig. du titré ;
. (a) Pl. 64, fig. f». . (¿) Pl.
OISEAUX.
Tetr. luzohiensis, Sonn., Ie r Voy., pl.
xxiii ;
Hemipodius nigrifrons fc), Temm., III,
610, et Viéill., gai. 218 ;
Hemip. thoracicus, Temm., III, 622,
ou Turnixmaculatus, Vieill., gai.,pl. 217J
Hemip. Meiffreniii T., col. 60,• f ,- dont
Vieill., gai. 3oo, fait son genre torticeiae,
qu'il met dans les Echassiers , attendu que
le bas du tibia est sans plumes ;
VHemip. nivosus, Swains., Zool. ill.,,
i63, y appartiendrait également ;
Le Tetr. suscitator, ou Réveil-matin de
Java, est aussi un Turnix. Voyez Bontius,
Méd. ind., p. 65.
05, «g. 2. ' (f) Pl. 65, fig. i,
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