
 
		OISEAUX.  
 nue  de  la.tète  et.du. cou.  Il vit  dans  les  dtux  Amériques,  arrivant  dans  
 chaque  pays à la  saison  des pluies,, et  fréquentant les eaux  vaseuses,  où  
 il  recherche  surtout  íes anguilles.  Sa  démarche  estílenle  et  son  naturel  
 stnpide.  
 Le  TANTALE  D'AFRIQUE ITantalus  ibis.  Lin.),  Enl.  389.  
 Blanc, légèrement  nuancé de pourpre sur les ailes, à bec jaune,  à peau  
 du  visage  nue  et  rouge,  n  été  !oug-1.enips  regardé  par  les  naturalistes  
 comme  l'oiseau  si révéré  des anciens Egyptiens  sous le nom  A'IHS  ¡  mais  
 des  recherches  récentes  ont  prouvé  que  l'ibis-est  une  espèce  beaucoup  
 plus  petite,  dont  nous  parlerons  plus  bas.  Ge  tantale  ne  se  trouve'  pas  
 même communément  en  Égypte ; c'est  du Sénégal  qu'on  nous  l'apporte.  
 t e  TANTALE DE cgTiM  ITantalusieueoeephalui), Encye.  raélli.  Omit.  
 '  l»k  66,  Vjçi|J./ga|. 247-.  
 l'U  (¡g. a.  .  
 Le plus  grand  de tous,  et  celui  qui  a  le  plus  gros: bec.  Ce  bec  et  la  
 peau  de  la  face sont jaunes,  le plumage  Blanc,  avec  une  ceinture  sur  la  
 poitrine  et les pennes  noires,  de  longues  plumes  roses  sur  le  croupion,  
 qu'il perd  pendant  ta  saison  des pluies.  (i?)i % ;  
 LES  SPATULES  ou  PALLETTES  
 •fl'LATA.LEA.  
 i'i. »s,  as ,  
 Se rapprochent  des cigognes  par  lotiteleur  structure;  mais  
 leur  bec,  dont  elles  ont  tiré  leur  nom,  est long,  plat,  large  
 partout,  et  «'élargissant  et  s'aplatissant,  surtout  au  bout,  en  
 u n  disque  arrondi  comme  celui  d'une  spatule;  deux  pillons  
 légers partent  de la-base,  s'étendent jusqu'au  bout,  sans  rester  
 (')'-Ajoutez le Tantale lactii{T. lacteits,  
 T.}, (îol.  35?.  
 ['*) Platalea  oii platea, noms latins,  pris  
 quelqitefois  comme  synonymes  'de  nejieamis. 
   
 ÉCllASSIERS.  
 exactement  parallèles  aux  bords.  Les  narines  sont  ovales,  et  
 percées  à peu  de  distance  de  l'origine  de  chaque  sillon;  leur  
 petite  langue,  leurs  jambes  réticulées,  leurs  palmures  assez  
 considérables,  leurs  deux  très  petits coecUms,  leur  gésier  peu  
 musculeux,: leur  larynx  inférieur  dépourvu  de  muscles  propres,. 
  sont  les mêmes  que  dans  les  cigognes,  mais  l'élargissement  
 de  leur  bec  lui  ôte  loule  sa  force,  et  ne la  rend  propre  
 qu'à  fouiller  dans  la  vase,, ou  a  pêcher  de  petits  poissons  ou  
 des  insectes  d'eau.  
 Vu SPATULE BLANCHE HUPPÉE  iPlatàlea leucorodia. Gm.),  Enl. 405.  
 Natim.  Suppl.  44.  f.  87.  
 t'I.  7S.  i.  
 Toute de  cette couleur,  avèc  une  huppe  à  l'occiput,  est  répandue  dans  
 tanf l'ancien  continent, y niche  sur  les arbres  élevés, (ta Spalule ljlanche  
 nnùknpfc.)  BuiF.,  Hist.  des  Ois.,  tome VII,  pl.  24,  n'est,  scion  M.  Bâillon, 
   que  le jeune âge  de la  précédente; Outre l'absence  dé  la  huppe,  elle  
 se distingue  pai' Un bord  noii: aux  pennes  des  ailes.  
 " t a  SPATULE ROSE[Plataleu aïaia),  Enl.  tes.  Vieill.,  gai.  248.  
 m.'.;?. %.  •  
 A le visage nu,  et  des teintes  rose-vif  de  diverses  nuances  sur  le  plumage, 
  qui  deviennent  plus  intenses  avec l'âge.  Elle  est  propre  à  l'Amérique  
 méridionale.  
 La  famille  
 D E S  LONG]ROSTRES  
 l'iancliefi  Si  83.  
 Se  compose  d'une  foule  d'oiseaux  de  rivage,  dont  le  
 plus  grand  nombre  formait  le  genre  scolopax  de  Linnoeus, 
   et  dont  les  autres  avaient  été  confondus  dans  
 son  genre  tringa,  en  parlie  contre  le  caractère  que  ce