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 estomac  rempli.  Leurs  très  petits  pieds,  leur  large  queue,  
 leurs  ailes  excessivement  longues  et  étroites,  à  cause  du  raccourcissement  
 rapide de  leurs pennes;  leurs  humérus  courts,  
 leur  sternum  très  grand  et  sans  échancrure,  constituent  1111  
 système  de vol fort  semblable  à  celui  des martinets ;  aussi  les  
 colibris  se  balancent-ils  en  l'air  presque  aussi  aisément  que  
 certaines mouches.  C'est  ainsi  qu'ils  bourdonnent  autour  des  
 plantes  ou  des  arbustes  en  fleurs,  et  ils  volent  plus  rapidement  
 à  proportion  qu'aucun  autre  oiseau.  Leur gésier  est  fort  
 petit;  et  ils  manquent  de  coecum,  ce  qui  leur  donne  un  rapport  
 de  plus  avec  les  pics.  Ils  vivent  isolés,  défendent  leurs  
 nids avec  courage ,  et  se battent  entre  eux  avec  acharnement.  
 On  réserve  le  nom  de  COLIBRIS  ;TROCHILUS.  Lac.)  à  ceux  qui  ont  le  bec  
 a r q u é ;  quelques-uns  s e  distinguent  parl e  prolongement  des  pennes  intermédiaires  
 de  leur  queue.  
 Pl. 43,  %._!.  
 Nous  n'en  citerons  qu'un  des  plus  grands  el  des  plus  beaux.  
 Le  COLIBRI  TOPAZE  (7'roc/i.  petla),  Enl.  599.  
 Pl.  43, fig, 1.  
 M a r r o n - p o u r p r é ;  tête  noire,  gorgedu  jaune  le  plus  brillant  de  topaze  
 changeant  en  vert,  encadrée  de  noir.  (V)  
 D'autres  ont  les  pennes  latérales  de  leur  queue  très  allongées(2);  plu- 
 (1) Ajoutez  Tr.  superciliosus,  enl.  600  
 3 ; Vieill.,  17,  18,  19;  
 Tr.  lèucurus,  enl. 600,  3 ;  
 Tr.  squalidus,  Nattercr,  col.  120,  f.  1;  
 Tr.  brasiliensis,  La th.,  col.  120,  f.  2.  
 (2). Tr. forficatus,  Edw., 33 ; Vieill., 3 o :  
 Politjimus,  Edw.,  34,  Vieill.,  67;  
 Et  surtout  la magnifique espèce du  Pérou, 
   à  ([ueue éclatante  d'oi\ ( Tr.  cluysu- 
 '  PASSEREAUX.  101  
 sieurs  onL  la  queue  médiocrement  fourchue  (1).  Lè  plus  g rand  nombre  l'a  
 ronde  ou  car r é e .  (2)  
 On  donne  l e  nom  
 D'OISEAUX  MOUCHES  
 (ORTHORHYNCHUS.  Lacép.)  
 Pl. 43, fig. 2,  5.  
 A  ceux  dont  le  bec  est  droi t ;  parmi  ceux-là  il  en  est  à  tête  huppée.  (3)  
 D'autres  ont  même  des  huppes  ou  plumes  prolongées  aux  côtés  de  la  
 U^Tr.  elegans,  Vieill,,  14.  
 .  (a)  Tr.  mago,  I.,  enl.  680,  2  et  3j  
 Vieill., 7 ;  
 Tr.  noeviiis, Dumont.,  col.  iao,  f. 3 ;  
 Tr.  gutturalis,  enl.  671  ;  
 Tr.  taumentias,  enl.  600,  1  ;  
 Tr.  violaceus,  enl. 600,  a.;  
 Tr.  cinereus, Vieill.,  5  
 Tr.  melanogaster,  Vieil.,  70 ;  
 Ti',  jugularis,  Sh.,  Edw.,  266,  1  ;  
 Vïeill,,  4 ;  .  
 Tr.  holo-sericeus,  Sh.,  Vieill.,  6 et 65 ;  
 Tr.  punctatus,.  Sh., Vieill.,  S ;  
 Tr.  pectoralis,  Sh.,  Vieill.,  9 et  70;  
 Tr.  aurulèntus,  Sh.,  Vieill.,  1a;  
 Tr.  aureorwiridis, Sh.,  Vieill.,  i5;  
 Tr.  hirsutus,  Gm,,  ou  brasiliensis,  Sh.,  
 Vieill.,  ao ;  
 Tr.  albus,  Vieill.,  11 ;  
 Tr.  viridis,  Vieil!,,  i5 ;  
 Tr.  margaritaceus,  enl.  680,  1  Vieill.,  
 16 ;  
 Tr:  multicolor,  Gin.,  ou  harlequin  liumingbird., 
   Lath.,  Suppl., pl.  cxi;  Vieill.,  
 79 J  •  
 Trocli.  lazulus,  Vieill.,  gai.  179.  
 (3)  Tr.  cristatiis,  Edw.,  87,  enl.  337;  
 r ; Vieill;,  47, 48;  .  
 Tr.  pileatus  (jmniccus  ,  Gm.)  ,  Vieil!.,  
 6 3 ;  
 Tr.  Lalandii,  Vieill.,  18,  f.  1  et  a.  
 Ortlior  slephanioides,  Xess.  et  Garn.  
 Voy.  de la Coquille,  pl.  xxxx, n°  a.  
 Nos  coUbris à pennes mitoyennes  de la  
 queue  allongées  ont  été  nommés  fh.etornis  
 ,  par Swainson ;  nos  colibris  à queue  
 ronde ou carrée,  lAsiroRNis ;  nos oiseauxmouches  
 ,  dont  les  pennes  de  l'aile sont  
 renflées ,  campyloiterus  ;  ceux  à  queue  
 fourchue,  cynamthus.