
 
		OISEAUX.  
 C'est un  oiseau  défiant,  qui  cependant  s'apprivoise  aisément,  et  apprend  
 à  bien chanter et même à parler.  Il reste chez nous toute  l'année.  
 Une espèce voisine, mais qui n'est  que de passage,  et qui suit de préférence  
 les montagnes,  est  
 l e  MERLE A PLASTRON BLANC (Turdw  torquatm.  L.), Eni.,  i«s  et  182.  
 Nauin. 70.  
 Dont  les plumes  noires sont  en partie bordées  de blanchâtre  et la  poitrine  
 marquée  d'un  plastron  de même  couleur.  
 Les  hautes montagnes du midi  de l'Europe nourrissent  deux  espèces :  
 Le  Merle de roche (T.  saxatilù,  L.) Eni., 662, Naum.  73,  
 Et  le  Merle  lieu  (T.  cyarums , L. ) Eni.,  260,  Naum.  72,'dont le Merle  
 solitaire  IT.  soUlarius,  L.)  ne  diffère point (1). Le  premier,  qui  vient  
 plus  souvent  dans le  nord,  est le mieux  connu;  il  niche  dans  les  rochers  
 escarpés,  les vieilles  ruines,  chante bien. Le mâle  a  la tête  et  le  
 cou  centré-bleu,  le  dos  brun,  le  cronpion blanc,  le dessous  et la  queue  
 orange.  (2)  
 On  donne  le nom de GRIVES aux  espèces  à  plumage grivelé;  c'est-à-dire  
 marqué  de petites  taches noires  ou  brunes. Nous  en  avons  quatre en  Europe, 
   toutes  brunes  sur  le  dos et tachetées  sur la poitrine;  oiseaux  chanteurs, 
  vivant d'insectes et de  baies,  voyageant en grandes  troupes, et dont  
 la  chair  est un  manger  agréable.  
 (1)  Observation  de  M.  Bonnelli.  
 (2)  On  pourrait  croire,  avec M.  Shaw,  
 que  c'est  pour l'avoir  confondu avec  le geai  
 de  Sibérie,  que  Linnseus  lui a  attribué  des  
 habitudes  de  harpie,  et  l'a  nommé  tantôt  
 Corpus., tantôt Lanius. infaustus.  
 On  peut  rapprocher  du  merle  de  roche,  
 le  rocar,  Vaillant,  Af r . ,  101  et  102;  
 Vcspionneur, id.,  io3.  
 Les  espèces  étrangères,  voisines de  nos  
 merles  solitaires  par  leur  plumage  maillé,  
 sont  Turd.  manillensis,  enl.  636  ;  probablement  
 le même  que  Turdus  violaeeus,  
 Sonnerat,  deuxième  Voyage,  pl.  eviu - 
 Turd. eremita,  enl. 3 3 9.;  
 Turd. narius, Horsf. ; "  
 Myiothera Andromèdes, Tem.,col. 392.- 
 La DRENNE  (Turdus  viscivorus.  L.),  Enl.  489. Frisch.,  xxv.  
 Naum.  66.  1.  
 Est  la plus grande; le  dessous  de ses  ailes  est blanc;  elle  aime  beaucoup  
 le  fruit du  gui,  et contribue  à  ressemer  cette plante  parasite.  
 La LITORNE  {Turduspilaris.  L.), Enl.  490. Frisch.,  xxvi.  Naum. 67. 2.  
 Qui se distingue  de la drenne,  surtout  par  le  cendré, du  dessus  de  sa  
 téte et  de  son  cou.  
 La  GRIVE  PROPREMENT  DITE  (Turdus  musicus.  L.), Enl.  406.  
 Frisch., xxvii.  Naam.  66.2.  
 Où  le  dessous des  ailes  est  jaune;  c'est celle  qui  chante le mieux  et  
 dont  on mange le  plus.  
 Et  le  MAUVIS  (Turdus iliacus.  L.),  Enl. 61.  Frisch,  xxvin.  
 Naum.  67.1.  
 La plus petite,  et  dont  le  dessous des  ailes et les  flancs  sont  roux. (1)  
 -  (1) On  en  a  pris, mais  très rarement,  en  
 Allemagne,  encore  deux  espèces,  lagriyeà  
 dos et flancs tachetés  de  roux  (7*.  Naîtntantii), 
   Naum.  6S ,  et  .  
 La grive à gorge et poitrine noires  (T.  
 Beciisteinii),  Naum.  69.  .