OISEAUX.
LES TYRANS
(TYRANNUS. Cuv.) (i)
Planche 17, flg. 1-2.
A bec droit, long, très fort; l'arête supérieure droite, mousse ; la pointe
subitement crochue. Ce sont des oiseaux d'Amérique, de la taille de nos
pies-grièches, aussi braves qu'elles. Ils défendent leurs petits, même contre
les aigles j et savent éloigner de leur nid tous les oiseaux de proie. Les plus
grandes espèces prennent de petits oiseaux, et ne dédaignent pas toujours
les cadavres. (2)
(i) M. Vieillot a adopté ce genre et ce
nom. galer. i33.
(a) Le bentaveo ou tyran à bec en cuiller,
du Brésil, enl. 212 (Lanius pilangua,
Gm).
Le tyran à 'ventre jaune (Lan. sulfuraceus
Gm.), ènl. 296, le même que 1 egarlu,
ou geai à ventre jaune, de Cayenbe ( Corvus
fia vus, Gm.), enl. 249.
Le tyran voilé ( Musc, vêla ta, Spix,
a 2,).
Musc, polyglotta, ib., 24.
Musc, similis, id.. 2 5, dont son Musc,
rufina, ib., i3i , est le jeune.
Le tyran roux à tête cendrée (Musc, cinerea,
Spix, al , 2).
Le tyran à ventre blanc (Lan. tyrannus,
Gm.), en!. 53? et 676, Vieil., gai. i33.
Le tyran cendré (Muscic. cinerascens,
Spix, 22).
Le tyran à queue rousse (Muscic. audax,
Gm.), enl. 453, 2, Wils., Am., II xm, 1..
Le petit tyran (Muscic. ferox, Gm.), enl.
571,1, ou Muscic. furcata, Spix. 19.
Le tyran gris-noir (Muscic. vetula> Spix,
18).
Le tyran à queue fourchue de Cayenne
(Muscic. tyrannus, Gm.), enl. 471, 2.
Le tyran à q. f . du Mexique (Muscic.
forficata, Gm.),enl. 677.
Le tyran à queue fourchue du Brésil
(Muscic. longicauda, Spix i7) Zool., journ.,
II, pl. iv.
Le tyran à huppe verte (Muscic, crinita,
Gm.), enl. 569, Wils., Am., H, xin, 2 ?
PASSEREAUX. 77
LES MOUCHEROLLES
(MUSCIPETA. Cuv.)
Planche 17, fig. 3.
A bec long, très déprimé, deux fois plus large que haut, même à sa base ;
l'arête très obtuse, et cependant quelquefois vive ; les bords un peu en
courbe ovale ; la pointe et l'échancrure faibles ; de longues soies ou moustaches
à la base du bec.
Leur faiblesse ne leur permet de prendre que des insectes. Us sont tous
étrangers, et plusieurs sont ornés de longues plumes à la queue ou de
belles huppes sur la tête, ou au moins de couleurs vives à leur plumage.
Le plus grand nombre vient d'Afrique ou des Indes, (l)
(1) On doit distinguer d'abord le tnour
cherolle à huppe transverse, ou roi des
gobe-mouches, Buff. ( Todus regius, Gm. )>
enl. 289.
Viennent ensuite les espèces huppées et
à plumes allongées à la queue, telles que le
moucherolle de paradis (Muscic. paradisi
et Todus paradisiacus, Gm.) enl. 234.
N. B. Ces figures ne représentent que
des femelles ; la queue des mâles est beaucoup
plus longue.
Le petit moucherolle de paradis ou schet
de Madagascar (Muscic. mutata). Deux
oiseaux que Buffon décrit aussi ailleurs sous
le nom de vardiole ou pie de paradis.
Puis des èspèces sans huppe, màis à plumes
de la queue, en partie allongées ; le
moucher.yetapa (Muscic. psalura T. ), col.
2Î6 et 296, ou Muscic. risoria,Vieil]., i3r.
Le Moucher, à queue de coq; gallito
d'Azar., Muscic. aleçtor, pr. Max., col.
I&5, Vieill., x3a.
Plathyrh. filicauda, Spix, 14.
Quelques espèces se font remarquer par
un cercle membraneux autour de l'oeil :
Musc, melanoptera, Gmel. Enl. 567. 3.
M. telescophtalma: Less, et Garn. Voy.
de Duperrey, Zool., pl. xvin.
D'autres, par un bec long, plat et obtus,
presque semblable à celui des Todiers ; mais
avec une échancrure qui manque aux Todiers
véritables : dont les pieds sont d'ailleurs
autrement conformés. T. cinereus.Desmar.
ou T. melanocephalus. Spix, ix, 2. Le
jeune est T. cinereus, Spix, x. 1- et T. maculatus.
Desm.