OISEAUX •
l'autre, produisent un.claquement, presque le seul bruit que
ces oiseaux fassent entendre. Leur gésier est peu musculeux,
leurs caecum» si petits qu'on les aperçoit à peine; leur
larynx inférieur n'a point de muscle propre; leurs bronches
sont plus longues et composées d'anneaux plus entiers qu'a
l'ordinaire.
Nous en avons deux espèees-eir France.
La CGOGNS BLANCHE (Avd. cico„i„. t..), Enl. «au. Frisrli. joo. No» m
1™ i(t. 22. f. 31. '
ri. -s. n». i.
Blanche à pennes des ailes noires, !, becet pieds rouges, grand oiseau
pou,; lequel le peuple a un respect particulier, fondé sans doute sur ce
qu il détruitlës serpens et aulres bêles nuisibles. Elle l'ail son nid,,1e
préférence sur les lours, les sommets des clochers, et y msSrnl tous l< s
printemps, après avoir été f-assÈr l'hiver dans les diverses contrées de
l'Afrique, et y avoir niché une autre foisr
La CICOGKB KO,RE (Avd. uigra. L.i-Enl. so», « fc J « p , Friscl,. l07.
. Nauoe, 28. f. 32:)
Noirâtre, à reflets pourpres, à ventre blanc, fréquente les marécages
écartés, et niche dans les forêts, il}
Parmi li s espèces étrangères, on peut distinguer
¿ e s CIGOGNES A COU NE,
Dont le bec est encore plus gros qu'aux autres espèces, mais de substance
légère; et parmi elles,
Les ClGOGns A SACS (Ajd. d„Ma, Gin. Ard. alga/a. La!,)-
Qui ont sous le milieu du cou un appendice comAie un gros saucisson,
et dont les plumes du dessous J e l'aile donnent les panaches légers que
(?) A cc genre appartient encore
le Maguari ou Cigogne d'Amérique (A.
maguarî), Viëill., gai. a54 ; et Spix
i-xxxxx, sous le faux nom de Ciconia
jtibura, qui diffère peu de notre Cig.
blanche, si ce n'est par son bec cendré ;
La petite C. noire (¡¿ Nubie (Ciconia
Abdimii, Licbtenst.), Ruppel., 8 •
La C. violette (C. leucocephaïa, Gm.),
enJ. 906. •
ÉCHAàSIERS.
• l'on appelle Marabous• Ce sont les plus grands oiseaux dû-genre; leur
ventre est blanc, leur manteau noir bronzé. Il y en a deux espèces, l'une
du Sénégal, à manteau uni [Cic. marabou, Tem., col. 300), l'autre des
Indes, dont lés couvertures de l'aile sont bordées de blanc(C. argala,
Tem., col. 301). Leur large bec leur sert à prendre des oiseaux au vol. (i)
L E S JABIRUS,
( m y c t e r i a . L i n . )
1*1. i J J î É a, 3.
. Que Linnoeus a séparés des ardea, sont très voisins des cigognes,
beaucoup plus même que celles-ci des hérons proprement
dits; l'ouverture médiocre de leur bec, leurs narines,
l'enveloppe réticulée de leurs tarses, et leurs palmures considérables,
sont les mêmes qu'aux cigognes; aussi ont-ils le
même genre de vie.
Leur unique caractère est un bec légèrement recourbé vers
le haut'.
L'espèce la plus connue (Mycleria americana (a), Lin.) (2), enl. 817 est
très grande, blanche, à tête et cou sans plumes, revêtus d'une peau
noire, rouge vers le bas; l'occiput seulement a quelques plumes blanches
; le bec et les pieds noirs. Elle vit dans l'Amérique méridionale, au
bord des étangs et des marais, où elle poursuit les reptiles et les poissons.
(3) j
(1) Ajoutez la Clgognescheveluc [C, capillata,
T.), enl. 3x2.
(2) Touyouyou, à Cayenne; aïaîai, au
Paraguay,' collier rouge, etc. Barrer« l'a
confondu avec Y Autruche d'Amérique, ce
qui a fait transporter à cette Autruche le
nom de touyouyou o\x de touyou, par Brisson
et par Buffon.
Mycteria, nom dérivé, par Linnoeus, de
[AUXTTÎpj nez, trompe, à cause de son grand
bec.
(3) Ajoutez Mycteria seuegalcnsis (/>),
Lalli. ; Vieill., gaï. 255, doiit le Ciconia
cphippirhyncha, Ruppel., av. 3, ne paraît
différer que parce qu'il est dessiné sur le
fraix, et montre deux pendeloque^ à la
base du bec.
('<) 1 , 75v%. a. (!>) HI. r5, (¡g. 3