
 
		OISEAUX.  
 LES  TORCOLS  
 (YUNX.  L in. )  ( T )  '  
 Pl.  49,  «g-a "  
 Ont la  langue  allongeable  comme  les pics,  et  par  le même  
 mécanisme,  mais  sans  épines ;  d'ailleurs  leur  bec  droit  et  
 pointu  est à-peu-près  rond  et sans angle;  leur  queue  n'a  que  
 des  pennes  de  forme  ordinaire.  Ils  vivent  à-peu-près  comme  
 les pics,  excepté qu'ils grimpent  peu.  
 Nous en  avons  un  en  Europe.  
 [YUNX  TORQUILLA,  Lin.) EnT. 698. Naiîm. 138.  
 Pl. 49» «g. a.  
 De la  taille  d'une  alouette,  brun  en  dessus,  et  joliment  vermiculé  de  
 petites  ondes  noirâtres  et  de  mèches  longitudinales  fauves  cl  noires;  
 blanchâtre,  rayé en  travers  de noirâlre  en  dessous.  
 Son  nom  vient de la  singulière  habitude qu'il a,  quand  on  le su rprend,  
 de  tordre  son  cou  et  sa  tête  en  différens  sens.  
 Les PICTJMNES, Temm.,  ne  diffèrent guère des  Torcols  que  par  une  queue  
 très courte. Ce sont de petits oiseaux  (2). 11 y  en  a  qui  n'ont  que  trois  doigts  
 comme  les  picoïdes.  (3)  
 PI. .49, fig. 3.  ,  
 (1) Ycrrx. est lé nom grec  de cel oiseau ;  
 Torquilla, son nom latin.  
 (2)  P.  minuit',  T.  [Yunx  ininutissima),  
 Gm.,  enl.  786,  1  (  
 P.  à  toupet  (Picumnus  eirrhatus,  T.),  
 col.  371,  t ; Vieill.,  gai. 28 ;  
 P.  mignon  [P.  exilis,  T.)  ,  còl.  571,  2.  
 (3)  Picumneabnoimc  [P.  abno'rmis,  T.),  
 col.  371,  3.  
 GRIMPEURS.  '215  
 LES  COUCOUS  
 i\ )'(fiL'C(:i.us. Lin.)  {t-) •  
 Ont le bec médiocre,  assez fendu, comprimé,  et légèrement  
 arqué;  la  queue  longue.  Ils  vivent  d'insectes,  et  sont  voyageurs. 
  Nous  subdivisons  ce nombreux  genre comme  il  suit"  
 Les  vrais  COUCOUS  
 a .  4- 
 Ont  le  bec  de.force médiocre,  les  tarses courts,  la  queue  de dix  pennes.  
 Ils  sont  célèbres  parla  singulière  habitude  de pondre  leurs oeufs  dans  les  
 nids d'autres oiseaux  insectivores ;  ce  qui  n'est  pas  moins  extraordinaire,  
 les  parens  étrangers,  souvent  d'espèces  beaucoup  plus  peines,  prennent  
 soin  du  jeune  coucou  comme  de  leurs  propres  petits,  même  lorsque  son  
 introduction  a été  précédée,  comme il arrive  souvent,  de  la  destruction  de  
 leurs  oeufs. La cause de ce phénomène,  unique  dans  l'histoire  des  oiseaux,  
 est  encore  inconnue. Hérissant  l'a  attribué  h  la  position  du  gésier,  qui  est  
 en  effet plus  en  arrière  dans  l'abdomen,  et moins  garanti  par  le  slernum  
 que dans  les  autres  oiseaux. Les  coecums  de  ces  coucous  sont  assez  longs,  
 et  leur  larynx inférieur n'a  qu'un  muscle  propre.  
 Nous  avons  en  Europe  un  coucou  généralement  répandu.  
 ( 1)  ; Cilctrbts,  Coucou, iixpniuc le cri do l'cs|Vèco d'Europe