OISEAUX.
LES COURE-VITE,
(cuiisoiims. Lac. TACHVIIROMUS. Ilig)
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Dont le bec, plusgr%; estégalement conique, arqué, sans
sillon et médiocrement fendu; leurs ailes sont plus courtes,
et leurs jambes, plus hautes, se terminent par trois doigts sans
palmnre et sans pouce.
On en a vu, mais li és rarement, en France et éft Angleterre, une espèce
originaire du nord de l'Afrique, fauve clair, h ventre blanchâtre ichnradrius
Gallicus(ai, Gm. Cvrsorim isabeUinvs, Meyer.) Ënl. 595, i t ou
en a rapporté une des Indes, gris-brun, à poitrine rousse iQh. ç„r
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mandelicus, Cvrs. asiaticus, Lalh.), Vieillot, Gai., 232, eill. 892. L'une et
l'autre a derrière l'oeil un trait blanc et un trait noir, leur'nom vient
de la rapidité de leur course. On ne connaît d'ailleurs rien de leurs
moeurs.
Autant que l'on en peut juger par l'extérieur, c'est encore
ici que l'on peut le mieux placer
LES CARIAMA, Briss.
(MÎCIIODACTYLUS. Gcoi f . JDIÇHOLOPHGS. Iïis
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IM.-yr, iig. P
Qui ont le bec plus long, plus crochu et fendu jusque sous
l'oeil, ce qui leur donne quelque chose detaphysionomieet du
. (i) AjouTez le Courre-rite à ailes violettes
[Curs. chalçoptems, T.), col. 298;
Le C. à double collier [C. bkinctus, T.),
Mail, orn. ;
Cnrs. Temmiclit, Swains., Zôol. 11.! i o(>.
I f i Mïcrodactylus, doigts courts. Dicholophus,
crête sur deux rangs. ITuimalopus,
pieds couleur de sang. M. "Vieillot a préféré
le nom barbare de cariama, qu'il faut
prononcer cariama.
M ri.: 5* , §É§
ÉCHASSIERS. 281
naturel desoiseaux de proie, et les rapproche un peu des hérons.
Leurs jambes, écussonnées et très hautes, se terminent par des
doigts extrêmement courts, un peu palmés à leur base, et par
un pouce qui ne peut atteindre la terre.
On n'en connaît qu'une seule espèce de l'Amérique méridionale
{Microd- cristatus, Geoff. ; Palamedci eristata (a), Gm. ; Saria, d'Az.)
Ann. du Mus. d'Ilist. nat. XIII, pl. 26, col. 237, et Vieillot, Gai., 259,
qui surpasse le héron pour la taille, et se nourrit de lézards et d'insecles
qu'elle poursuit dans les lieux élevés et sur les lisières des forêts. Son
plumage est gris-tauve, ondé de brun ; des plumes effilées placées sur la
base du bec, y forment une huppe légère qui revient en avant. Elle vole
mal et rarement; sa voix forte ressemble à celle d'un jeune dindon.
Comme sa chair est estimée, on l'a rendue domestique en divers
endroits.
La famille
DES CULTRIROSTRES
Pl. 71 à ;8.
Se reconnaît à son bec gros, long et fort, le plus souvent
même tranchant et pointu, et se compose presque
en entier d'oiseaux réunis par Linnaeus sous son genre
ARDEA. Un grand nombre de ses espèces a la trachée
diversement repliée dans le sexe mâle ; leurs coectnns
sont courts, et même les hérons proprement dits n'en
ont qu'un.
Nous la subdivisons en trois tribus, celles des grues,
des hérons propres et des cigognes.
La première tribu ne forme qu'un grand genre.
la) Pl. n , fiB. i.