21.8 OISEAUX.
Oft doit distinguer également, avec ce naturaliste,
LES COUROLS ( i ) ou VOUROUDRIOUS
de Madagascar,
PI. 5o, fig. 2.
Dont le bec gros, pointu, droit, comprimé, à peine un peu arqué au
bout de sa mandibule supérieure, a ses narines percées obliquement au
milieu de chaque côté. Leur queue a douze pennes- Ils nichent comme
les précédens, se tiennent dans les bois. On les dit principalement frugivores.
(2)
LES INDICATEURS, Vaill.
4 Pl. 5o, iig. 3 . "
Sont deux autres espèces d'Afrique, célèbres parce que, se nourrissant
de miel, elles servent de guides aux habitans pour découvrir les nids d'abeilles
sauvages, qu'elles cherchent elles-mêmes en criant. Leur bec est
court, haut, presque conique comme celui du moineau. Leur queue a
douze pennes, et est à-la-fois un peu étagée et un peu fourchue. Leur
peau, singulièrement dure, les garantit des coups d'aiguillons ; mais les
abeilles, qu'ils tourmentent sans cesse, les attaquent aux yeux, et en tuent
quelquefois. Î3)
(i) Courol, de cocou et de rollier. M.
Vieillot a fait de cette division son genre
LEPTOSOMGS, gâl. 2g.
•pi Cuculus afér [a), enl. 387, le mâle,
dont le bec est mal rendu, et 558 la femelle,
où il est mieux, Vaill:, 226, 227.
(3) Cuculus indicator (b), Vaili., Afr.,
241 ;
Minor, Nòb., id.t 24 ;
Albirostris, T., col. 367. M. Viwllòt a
adopté'ce genre et ce nom, gal. 45.
H PI. 5o, fi*, i. (V) Pi. 5ó, fig. 3.
GllIMPEtlKS.
LES BARBACOUS, Vaill. i?ï| .
Pl. 56; fig. 4,
Ont le bec conique, allongé, peu comprimé, légèrement arqué au bout,
et garni à sa base de plumes effilées ou poils raides, qui leur donnent un
rapport avec les barbus. (2)
LES MALCOHÀS, Vaillf
Pl. S i , fig. 1, 2.
Ont un bec très gros, rond à sa base, arqué vers le bout et
un large espace nu autour des yeux. Les uns ont des narines
rondes vers la base du bec (4) ; les autres les ont étroites près
du bord (5). Ces oiseaux, naturels de Geylan, vivent, dit-on,
principalement de fruits.
Il faudra probablement distinguer encore les espèces à bec
,-(i) Barbacou, composé de barbu et de
coucou. M. Vieillot en a fait son genre monâsa,
gai. 36.
(2) Cuculus tranquillus (a), enl. 512 ;
Spix. 41 > 2 ;
Cuculus tenebrosus enl. 5o5 et col.
3 2 3 , 2 ;
C. rufalbinus, T., col. SaS ;
Monasa personata, Vieill., gai. 36, ou
Bucco albifrons, Spix, 41.
N. B. Il faut encore observer que le
Cuc. paradisoeus, Briss. IV, pl. xiv, A, 1,
n'est que le Drongo de paradis• (Lanius
malabaricus), et que le Cuc. sinensis, id.,
i b ., A., 2, n'est que'la Pie bleue (Cohns
erythrorynchos). Ces deux remarques sont
de M; Levaillant, le naturaliste qui a le
mieux éclairci l'histoire des Coucous.
(3) M. Vieillot appelle les Malcohas,
PHQENICOPHJEUS,' gai . 3™.
(4) Le JUalcoha rouverdin (ç), Vaill.,
Afr.,* 223.
(5) Le Malcolm, id. 224 j ou Cuc. pyr•
rocephalus, Forster, 3, Vieill., gai. 37.
( s î Pl. S», fig. (i) Pl. 5o, fig. 5. H I"'- 5.(«g.