108 OISEAUX.
LES SYiNDACTYLES,
1V45, 46, 47.
Divisés depuis long-temps en cinq genres que nous
conservons.
LES GUÊPIERS,
-(MERÔPS. L. )
in. 45, r.
A bec allongé, triangulaire'à sa base, légèrement arqué,
terminé en pointe aiguë. Leur sternum a en arrière de chaque
côté une double échancrure. Leurs ailes longues et pointues,
leurs pieds courts, leur donnent un vol assez semblable à celui
des hirondelles. Ils poursuivent en grandes troupes les insectes,
et surtout les abeilles, les guêpes, les frelons 5 et, ce qui
est remarquable, ils n'en sont pas piqués.
Il y en a une espèce commune dans le midi de l'Europe, mais assez
rare à notre latitude.
Le GUÊPIER COMMUN {Merops apiasler. L.j, Enl. 938. Naum. 143.
Vaill, Guep., 1 et a.
i>i. 45, fig. 1,
Bel oiseau à* dos fauve, le front el le ventre bleu d'aigue-iparine, la
gorge jaune entourée de noir ; qui niche dans des trous qu'il creuse le
long des berges, à quatre et cinq pieds de profondeur. Les jeunes y font
PASSEREAUX. 199
long-temps leur demeure avec leurs païens, ce qui a fait croire aux anciens
que le guêpier avait soin de son père et de sa mère dans leur
vieillesse.
Les deux pennes mitoyennes de sa queue sont un peu allongées, premier
indice d'un prolongement beaucoup plus grand dans la plupart
des espèces étrangères, (l)
Plusieurs espèces ont cependant la queue à-peu-près carrée (2) ou un
peu fourchue (3), mais cela dépend quelquefois de l'état où on les a
tuées.
On devra rapprocher des guêpiers quelques oiseaux à longue queue, à
plumage métallique, rangés jusqu'à présent parmi les promerops, mais
dont les deux doigts externes sont unis presque autant que dans les guêpiers.
(4)
(1) Tel? spnt : Mer. mrìdìs, enl. 740,
Vaili., 4 ;
Ornatus, Lath, j
Superbus, Nat. Misc., 78;
Senegalensis, enl. 3x4, et badius, 252,
Vaili., 12 et f | ;<
. Superciliosus, 259, Vaili., ig.
M. nubicus, Vaili., 5, enl., 649 j, 0®L
individu était privé de ses longues pennes.
M. Savign'à, Vaili., 6.
M. Cufieri, Vaili., 9, et Swains., ill.,
76, sous le noni de Savigny.
M. Lamarck, Vaili., 10.
- (2) Merops philippinus, enl. 57 5
M. cayennensis, 4^4 [N. B. qu'iln'est
pas de Cayenne).
M. nubicus, 649;
M. crrtropterùs^ 318 ;
M. malinbicus, Sh., ou b¿color, Daud.,
Ann. duMus., I, tóir, et Vaili., 5, Vieill.,
gài, 186 ; '
M. gularis, Nat. Misc.; 337 ;
M. amici us, T., col. 3 io.
M. Daudin, Vaili.- 14.
M. coromandus, Lath., Sonnerat, 2me
Vòy. 1 o5, ou G. Cytriii, Vaili., n,
M. quïntïlor, Vaill., i5 ;
M. minulus, Vaill., 17.
M. Lechenaud, Vaill,, 18,.
M. Bulock, Vaill., -20.
(3) M. Taiva, Vaill. , 8.
M. Urica, Swains., III. , Zool., 8.
N. B. "Le Merops, congener, Aldr., Tr
876, n'est pas bien authentique ;
Le cafer, Gm., est V Upupa promerops y
Le brasiliensis, Séfo., I, lxvi, i, est probablement
quelque troupiale ;
Les Mer. monachus, corniculàtus, cyanops
sont des goulins ;
Les Mer. phyrgius, cincinnatus, cucullatus,
cyanops,garulus,fasciculatus, caruncula
tus, de Lath., nous paraissent des rHii.É-
DONS, et nous nous en sommes même assurés
pourpresque tous ;
Le M. cireneus, Seb., XXXI, 10, est
un souï-manga à longue queue.
(4) Le Promerops moqueur, Vaill. prom.
1, 2, et 4 (Upupa eryth rorhynchos, Lath.).
Le jeune a le bec noir.
Le Prom. namaquo'is; Vaill., 5 et 6, ou
Falcin. cyanomelas, Vieill.