
 
		OISEAUX.  
 LES  CASSE-NOIX  
 ÇCARYOCATACTES,  Cuv.)  (ï)  
 Pl.  38,  fig.  4.  
 Ont  les deux  mandibules  également  pointues,  droites  el  sans  courbures,  
 il  n'y  en  a  qu'un  de  connu.  ,  
 Le  CASSE-NOIX  ORDINAIRE  (Corvus  ca'ryocatactes.  Lin.),  Enl.  50.  
 Naum.  58.  2.  Vieillot.  Gai,  105.  
 ,  Pl.  38,  fig.  /,.  
 Brun,  tachet é  d e  b lanc  sur  tout  le  corps.  Il niche  dans  des  trous  d'arb 
 r e s ,  dans  les  bois  épais  des  montagnes,  grimpe  aux  arbres ,  e n  perce  
 l'écorce  comme  les  pics,  dévore  toutes^  sortes  de  fruits,  d'insectes  et  de  
 petits  oiseaux,  el  vient  quelquefoi s  en  troupes  dans  les p laines, mai s  sans  
 régularité.  On  l'a  r enommé  pour  son  peu  de  défiance.  (2,  
 (x)  M. Vieillot  a  changé  ce  nom  en  nu- 
 (2) N.B.  Le Corvus hotlenlottns, enl. 226,  
 nous  parait  voisin  des  tyrans ;  
 Corv.  balicassius,  enl.  6o3 ,  est  1111  
 Drongo ;  
 C.  calrns,  enl. 521,  un  Gymnocéphale;  
 C. Novce-Guineoe,  enl.  629;  
 C.  papuensis,  enl.  63o,  des  Choucaris;  
 C. speciosus de  Sii., est  le  Rollier  de la  
 Chine,  enl.  620,  et  appartient  aux  deniirostres. 
   M.  Temminck  en  fait  un  Pyrol,  
 col.  cul.  401;  
 C.flavivenlris,  eid.  249,  est  un  Tyran;  
 .  C.  mexicanus  est  probablement  un  Classique  
 ou  uni  Tisserin,  et  C.  argirophlhalmus} 
   Krown.  III.,  10,  en  est  certainement  
 un;'  
 C. rufipennis,  enl.  199, est  un  Merle,  le  
 même  que  Turd.  morio;  
 C. cjanurus,  enl. "35 5 ;  "  
 C. brachyurus,  enl.  2187 61 258;  
 C.  grallarius,  de  Shaw,  enl.  702,  sont  
 des  Brèves  et  des Fourmiliers  :  
 C.  carunculatus,  Dnud.,  1111 Phih'dôn.  
 Nous  avons  rapproché  des  Merles  le  C.  
 PASSEREAUX.  1T3  
 LES  TEMÏA,  Vail.( 0  .  
 Pl.  38;  fig.  5.  
 Ont,  avec  le  por t  et  la  queue  des  pies,  un  bec  élevé  ,  à  mandibul e  supér 
 i e u r e  bombée,  dont  11  base  est  garnie  de  plumes  veloutées  presque  
 comme  dans  les oiseaux  de  paradis.  
 •Le  plus  anciennement  connu  (Corvus  varions,  Lalli.),  Vaill.,  Afr.  66;  
 Vieillot,  galer.  106,  est  d 'un  vertbronzi';.  On  le  trouve  aux  Indes  et  en  
 Afrique.  (2)  
 Pl.  38>  fig.  5.  
 LES  GLAUCOPIS,  Forster,*«3>  
 Pl.  38,  fig.  6.  
 Ont  le même  bec,  le  môme  port ,  mais  sous  la  base  de  leur  bec  pendent  
 deux  caroncules  charnues.  
 L'espèce  connue  (Glaucopis, cùterea),  Lath.,  Syn.  I ,  pl.  xiv),  est  delà  
 la  Nouvelle-Hollande,  grande  comme  une  pie,  noirâtre  et  à  queue  
 étagée;  elle  vit  d'insectes  et  de  baies:  se p e r che  peu.  Sa  chai r  passe  pour  
 excellente.  
 pytrkoeorax,  enl. 531, et  des huppes le  C.  
 graculusf  enl.  255.  Nous^ pensons  que  le  
 C. enemita n'existe  point.  Le  C.  cariboeus,  
 Aldi'ov.  I,  788-,  est  un  guêpier,  dont  la  
 description  a  été  pitlce  par  Dutertre,  pour  
 rendre  lin  objet  dont  il  se  souvenait  mal  :  
 enfin  la  Pie chauve (C. gymuoeephatus  T.),  
 col.  327,  nous  parait  devoir  appartenir  à  
 la  famille  des  dentiroslres.  
 ( t )  M .  Vieillot  a. changé  ce  nom  en  celui  
 de CRYPsiRiNA.,  gai.  106;  M.  Horsfield'  
 en  celui  de piireeotjux, M. Temminck  réu*  
 nit  les  Temia aux,Glaucopis.  
 (2)  Ajoutez  Glaucopis  lencoptcra}  T.,  
 cul.  285  ;  
 Gl.  temmira,  iJ.,  col.  337«  
 (3)-  Hechsteiu  substitue  à  Glaucopis  le  
 nom  de Callceas.