LES DIURNES.
Les DIURNES ont les yeux dirigés sur les côtés; une
membrane appelée cirePÇ couvrant la base du bec, dans
laquelle sont percées les narines; trois doigts devant, un
derrière sans plumes(i), les deux externes presque toujours
réunis à leur base par une courte membrane ; le
plumage serré, les pennes fortes, le vol puissant. Leur
estomac est presque entièrement membraneux leurs
intestins peu étendus, leurs coecums très courts, leur
sternum large et complètement ossifié pour donner aux
muscles de l'aile des attaches plus étendues, et leur fourchette
demi circulaire et très écartée pour mieux résister
dans les-abaissemens violens de l'humérus qu'un vol rapide
exige.
Linnseus n'en faisait que deux genres, qui sont deux
divisions naturelles : lés Vautours et les Faucons.
M W- 7. Bg. .. (t) Pl. r, fig. 2. (.) pi. 7, fig. s.
t
OISEAUX DE PROIE.
LES VAUTOURS
(VULTUR. Lin.)
Pl. 7. %. 4. et Pl. 8. fig. 1-4.
Ont les yeux à fleur de tête, les tarses réticulés, c'est-àdire
couverts de petites écailles; le'bec allongé, recourbé
seulement au bout, et une partie plus ou moins considérable
de la tête , ou même du cou, dénuée de plumes. La force de
leurs serres ne répond pas à leur grandeur, et ils se servent
plutôt de leur bec que de leurs griffes. Leurs ailes sont si
longues, qu'en marchant ils les tiennent à demi étendues. Ce
sont des oiseaux lâches, qui se nourrissent de charognes
plus souvent que de prpie vivante; quand ils ont mangé, leur
jabot forme une grosse saillie au-dessus de leur fourchette,
il coule de leurs narines une humeur fétide, et ils sont presque
réduits à une sorte de stupidité.
LES VAUTOURS PROPREMENT DITS
(VULTUR. Cuv.)
PI. 7. fig. 4.
Ont le bec gros et fort, les narines en travers sur sa base, la tète et le
cou sans plumes et sans caroncules, et un collier de longues plumes ou
de duvet au bas du cou. On n'en a encore vu que dans l'ancien continent!
OISEAUX. 4