
 
		OISEAUX.  
 La FAUVETTE  DE  ROSEAUX  {Mot. saliearia.  Gm.),  Eni. 681. 2.  
 Encore plus petite que l'effarvate, à bec plus court à proportion,  grisolivâtre  
 dessus, jaune  très pâle dessous, un trait  jaunâtre  entre l'oeil  et  
 le bec.  
 Il  y  a  encore  dans  les  lieux  aquatiques  plusieurs  petites  fauvettes  à  
 plumage tacheté, long-temps  confondues sous le  nom de fauvette tachetée  
 [Mot. noevia  Gm.), et  sur la distinction  desquelles on n'est pas  encore  
 d'accord. (1)  
 Nous ferons remarquer seulement dans le nombre la F. cysticolelF. cysticola  
 Tem.) col. e,  s,  à dos fauve tacheté de noir, â dessous teint de fauve  
 clair, à queue étagée,  dont chaque penne  a en  dessons une tache noire :  
 c'est une  espèce du  midi de  l'Europe,  qui  fait son nid, en  rapprochant  
 les feuilles d'une touffe de  gramen  ou  de  carex,  et  en  les  cousant  ensemble  
 au  moyen  des filamens de diverses  graines, (a)  
 Parmi  les  espèces  plus  attachées  anx  terrains  secs  ,  on  distingue  
 d'abord :  
 La FAUVETTE A  TÊTB NOIRE  (Mot.  atricapilla.  Lin.), Eni. 680, 1 et 2.  
 Nanm. 77. 2. 3. Roux. 206. bis.  
 Brune dessus,  blanchâtre  dessous,  une  calotte  noire  dans le  mâle,  
 rousse dans la femelle.  
 (l)  Voyez  les  S.  phragmitis, Nanni,,  
 8 » , H  "  
 S.  cariceli,  id., 2, 3 ;  
 S. aquatica,  id., 4, 5:  
 S. fluviatili* t   id., 83, 1 ;  
 £  locuste!la}  id.,  84,  2,  3. Comparézleur  
 les  S.locusiella,  Roux,  229;  
 S. Schoenobenus.  id,, 230 ;  
 S.  paludicola t  id., 231 •  
 5. cysticola,  id., a 3a, ainsi que les  fig.  
 de Buffon,  de Bri sson,  de  Bechstein,  etc.  
 Aucun  genre  d'oiseau  n'exigerait  plus-que  
 celui-ci de  nouvelles  études  monographiques  
 ,  et un  rapprochement  de  nomenclatures  
 des  différens auteurs.  
 Ajoutez  aux  fauvettes  aquatiques'd'Europe, 
  Sylv. galactodes,  T., col. aSi,  « ;  
 S.  luscinioides,  Savi.  Egypt.  Ois.  XIII.  
 A»  
 S. cetti. Marmora ou la bornearle•  enl.  
 6.  55.  2;  Roux,  212 ;  
 S. Melanopogon, Tem., col. 245, 2.  
 (a) Voyez Notizia sul nido del  beccamorchino  
 ( Sylvia cysticola,  Tem. ),  par  
 M.  Paul  SAVI. Pise,  R8A3.  
 PASSEREAUX.  
 La FAUVETTE  PROPREMEIST DITE  {Mot. orphea.  Tem.), Eni. 679,  l.  
 Naum. 76, 3. 4. S.  grísea.  Roux. 213.  
 L'une  des plus  grandes,  brun  cendré  dessus, blanchâtre  dessous, du  
 blanc  au  fouet  de  l'aile, la  penne  externe  de  la  queue  aux  deux  tiers  
 blanche,  la  suivante  marquée  d'une  tache  au  bout,  les  autres  d'un  
 liséré.  
 On en a distingué  depuis quelques  années.  
 La FAUVETTE RAYÉE {Sylv.  nisoria.  Bechst.), Naum. 76, 1. 2.  
 Roux. 222.  
 Où le blanc de la queue est beaucoup moindre,  et dont la femelle a des  
 ondes  grisâtres  en  travers  de  l'abdomen  :  c'est  la  plus grande  espèce  
 d'Europe.  
 La FAUVETTE BABILLARDE  ( Mot. curruca.  Lin.),  Gorge-blanche  des  
 Anglais.  Brit. zool.  pl. V, n. 4. Frisch.  21. Naum. 77.  i.  Roux. 216.  
 Plus  petite  que les  précédentes,  le  bec plus menu, mais la  première  
 penne de la queue de même blanche en grande partie. Sa tête est cendrée ;  
 son dos  brunâtre.  
 La FAUVETTE ROUSSATRE {Mot. sylvia.  Gm. S.  cinerea.),  Naum. 78.  1. 2.  
 Riet-vink.  Noseman. Il,  pl. 97. Eni. 579. 3. Roux. 220.  
 Dessus  gris-brun-roussâtre,  dessous  blanc,  le  blanc  de  la  queue  
 comme  aux  deux  précédentes,  les  pennes  et  les couvertures  des  ailes  
 bordées de roux.