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 ture  de  leur  bouche  est  très  large  , et  qu'ils  engloutissent  
 aisément  les  insectes  qu'ils  poursuivent  au  vol.  
 C'est  à  la  tribu  des  gobe-mouches  qu'ils  tiennent  de  
 plus  près,  et  spécialement  aux  procnias,  dont  le  bec  ne  
 diffère presque  du  leur  que  par  son  échancrure.  
 Leur  régime,  absolument  insectivore,  en  fait  éminemment  
 des  oiseaux  voyageurs  qui  nous  quittent  en  
 hiver.  
 Ces  oiseaux  se  divisent  en  diurnes  et  nocturnes,  à  
 l'instar  des  oiseaux  de  proie.  
 LES  HIRONDELLES  
 (H 1 RONDO.  L.)  
 m.  s,,  ».  
 Comprennent  les  espèces  diurnes  toutes  remarquables  par  
 leur plumage  serré,  la  longueur  extrême  de leurs  ailes  et  la  
 rapidité de  leur  vol.  
 Parmi  elles. on  distingue  
 LES  MARTINETS.  
 (CYJPSÉLUS. Illiger.)  
 Pl. Si,  I,.2.  
 De lous les oiseaux,  ceux qui ont les plus longues ailes à proportion,  et  
 qui volent  avec plus de force;  leur queue est  fourchue;  leurs pieds  très  
 PASSER. EAUX.  
 courts , ont ce caractère  fort particulier,  que le pouce y est dirigé  en  avant  
 presque comme les autres doigts , et  que les doigts moyen et  externe  n'ont  
 chacun  que trois  phalanges  comme  l'interne.  
 La brièveté de leur humérus, la largeur de ses apophyses, leur fourchette  
 ovale, leur  sternum  sans échancrure  vers  le bas,  indiquent,  même  dans  
 le squelette,  à quel point  ces oiseaux sont disposés pour un vol vigoureux;  
 mais  la brièveté  de  leurs  pieds,  jointe  à  la longueur  deleurs  ailes,  fait  
 que, lorsqu'ils  sont à terre,  ils ne peuvent prendre  leur élan;  aussi  passent 
 ils pour ainsi dire leur vie en l'air, poursuivant en troupes et à grands  
 cris lès insectes dans les plus hautes  régions.  Ils nichent dans des trous  de  
 murs  et de rochers, et grimpent avec rapidité le  long des surfaces les plus  
 lisses.  
 L'espèce commune  ( Uirundo  apus,  L. ) Enl., 541, l ,  est noire,  à gorge  
 blanche.  
 Pi, p j fig. r.  
 L'espèce des hautes montagnes | Hirundo mclba,  L.), Edw., 27 ; Vaill.,  
 Afr.,  243;  Vieill.,  gai.  121,  est  plus  grande,  brune  dessus,  blanche  
 dessous,  avec un collier brun  sous le cou (1).  
 LES  HIRONDELLES  proprement  dites  
 (HIRUNDO.  Cuv.)  
 Ont les doigts des pieds  et  le  sternum  disposés  comme  dans  le  grand  
 nombre de  passereaux.  
 Quelques-unes  ont  les  pieds revêtus de plumes jusqu'aux  ongles ;  leur  
 pouce montre  encore  un  peu de disposition  à  se tourner  en  avant;  leur  
 queue est fourchue et de grandeur  médiocre.  
 (i)  Ajoutez Hir,  sinensis;  
 Le  Martinet  à  croupe  blanche,  Vaill.,  
 Afr.  244,  I ?  
 Le  Martinet  vélocijère,  id.. ib., a44,  2?  
 Le  Martinet  à  moustaches  {Cyps.  mysta•  
 OISEAUX.  
 c'eus, Less, et Garn.), Voy. de la  Coq,,  
 n° 221  ;  
 Le M.  èoiffe  (C. comatus,  T.), coL;  268;  
 Le  M.  longipcnne  {Hir. longipennis,  T.),  
 col., 83, 1.