130 OISEAUX.
ture de leur bouche est très large , et qu'ils engloutissent
aisément les insectes qu'ils poursuivent au vol.
C'est à la tribu des gobe-mouches qu'ils tiennent de
plus près, et spécialement aux procnias, dont le bec ne
diffère presque du leur que par son échancrure.
Leur régime, absolument insectivore, en fait éminemment
des oiseaux voyageurs qui nous quittent en
hiver.
Ces oiseaux se divisent en diurnes et nocturnes, à
l'instar des oiseaux de proie.
LES HIRONDELLES
(H 1 RONDO. L.)
m. s,, ».
Comprennent les espèces diurnes toutes remarquables par
leur plumage serré, la longueur extrême de leurs ailes et la
rapidité de leur vol.
Parmi elles. on distingue
LES MARTINETS.
(CYJPSÉLUS. Illiger.)
Pl. Si, I,.2.
De lous les oiseaux, ceux qui ont les plus longues ailes à proportion, et
qui volent avec plus de force; leur queue est fourchue; leurs pieds très
PASSER. EAUX.
courts , ont ce caractère fort particulier, que le pouce y est dirigé en avant
presque comme les autres doigts , et que les doigts moyen et externe n'ont
chacun que trois phalanges comme l'interne.
La brièveté de leur humérus, la largeur de ses apophyses, leur fourchette
ovale, leur sternum sans échancrure vers le bas, indiquent, même dans
le squelette, à quel point ces oiseaux sont disposés pour un vol vigoureux;
mais la brièveté de leurs pieds, jointe à la longueur deleurs ailes, fait
que, lorsqu'ils sont à terre, ils ne peuvent prendre leur élan; aussi passent
ils pour ainsi dire leur vie en l'air, poursuivant en troupes et à grands
cris lès insectes dans les plus hautes régions. Ils nichent dans des trous de
murs et de rochers, et grimpent avec rapidité le long des surfaces les plus
lisses.
L'espèce commune ( Uirundo apus, L. ) Enl., 541, l , est noire, à gorge
blanche.
Pi, p j fig. r.
L'espèce des hautes montagnes | Hirundo mclba, L.), Edw., 27 ; Vaill.,
Afr., 243; Vieill., gai. 121, est plus grande, brune dessus, blanche
dessous, avec un collier brun sous le cou (1).
LES HIRONDELLES proprement dites
(HIRUNDO. Cuv.)
Ont les doigts des pieds et le sternum disposés comme dans le grand
nombre de passereaux.
Quelques-unes ont les pieds revêtus de plumes jusqu'aux ongles ; leur
pouce montre encore un peu de disposition à se tourner en avant; leur
queue est fourchue et de grandeur médiocre.
(i) Ajoutez Hir, sinensis;
Le Martinet à croupe blanche, Vaill.,
Afr. 244, I ?
Le Martinet vélocijère, id.. ib., a44, 2?
Le Martinet à moustaches {Cyps. mysta•
OISEAUX.
c'eus, Less, et Garn.), Voy. de la Coq,,
n° 221 ;
Le M. èoiffe (C. comatus, T.), coL; 268;
Le M. longipcnne {Hir. longipennis, T.),
col., 83, 1.